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dimanche 27 avril 2025
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Entièrement rénovées, les tours Pascal vont devenir « Landscape »

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Le projet de rénovation "Landscape" doit s'achever au début 2020 - Kreaction / DPA / Altarea Cogedim

Elles n’en formeront bientôt plus qu’une. Ce mercredi 15 mars à l’occasion du Mipim, le promoteur français Altarea Cogedim et la banque d’affaires américaine Goldman Sachs ont présenté conjointement le projet de rénovation des tours Pascal baptisées désormais « Landscape »  (« Paysage » en français) situées dans le quartier des Degrés, à l’arrière des 4 Temps en bordure du boulevard circulaire. Ce nouveau entend faire écho aux panoramas que promet le gratte-ciel notamment sur le Mont Valérien à Suresnes et La Défense.

Conçu au début des années 80 par l’architecte Henri La Fonta pour y installer le siège européen d’IBM Europe, cet ensemble immobilier est depuis occupé en totalité par le MEDDE (Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et de l’Energie) qui doit libérer le bâtiment de 65 000 mètres pour rejoindre la Grande Arche d’ici la fin du printemps.

Le hall du bâtiment « Landscape » doit être complètement réaménagé – Kreaction / DPA / Altarea Cogedim

Après son rachat en mai 2015 en joint-venture par Goldman Sachs et AltaFund, (le fonds d’investissement dont Altarea Cogedim est le gérant et le sponsor), un concours avait été lancé auprès d’architectes nationaux et internationaux pour un projet de restructuration globale de l’ensemble immobilier. A l’issue c’est le projet proposé par l’agence de Dominique Perrault (DPA) qui a été retenu « au regard de son ambition et sa pertinence, notamment quant à ses qualités urbaines, architecturales et paysagères et parce qu’il ouvre la voie à une nouvelle génération de bureaux en dialogue avec son environnement » explique dans un communiqué le promoteur immobilier qui a signé ces dernières années plusieurs réalisations dans le quartier dont dernièrement les tours Blanche et First. « Les tours Pascal sont un peu tristes, le projet sera plus lumineux, plus vivant », s’enthousiasme l’architecte qui estime que ce building « a aujourd’hui mal vieilli.

Une tour où il sera possible d’ouvrir librement ses fenêtres

Ce projet de restructuration lourde prévoit de réunir les deux tours Pascal (une trentaine d’étages pour l’une et une vingtaine pour l’autre) relié uniquement pour l’heure par une simple passerelle afin de former un bâtiment unique de 70 000 mètres carrés dont 65 000 dédiés aux bureaux. Cette unification doit permettre notamment de créer d’importants plateaux de 2 300 mètres carrés en moyenne, des loggias bénéficiant de terrasses végétalisées tous les deux niveaux ou « encore un cœur de vie ».

La façade du bâtiment sera elle entièrement déposée et revue avec désormais des effets reliefs mais conservera cependant une partie de son aspect d’origine. Des feuilles de verre carrées seront apposées sur les fenêtres de la tour Landscape de façon à créer de nouvelles conditions de confort thermique et permettant aux utilisateurs de l’édifice de pouvoir ouvrir leurs fenêtres sans risque de créer des courants d’air et d’être déranger en cas de pluie.

Dans tous les étages il sera possible d’ouvrir les fenêtres des bureaux de « Landscape » – Kreaction / DPA / Altarea Cogedim

Les volumes et la nature sont également mis à l’honneur, promettent les développeurs du projet avec des espaces bénéficiant de volumes « exceptionnels » en double hauteur à chaque étage et sur l’intégralité des surfaces des derniers niveaux de chaque bâtiment et des espaces de bureaux en plein en premier jour. Les utilisateurs pourront aussi bénéficier de terrasses végétalisées, précise le communiqué ainsi que des loggias tous les deux niveaux.

En outre le bâtiment proposera plusieurs espaces de restauration, un centre de conférences avec un auditorium de 200 places, un hall principal en triple hauteur relié à un second en double hauteur, un parking privatif avec 430 places pour voitures et 120 pour les deux-roues ou encore la possibilité d’avoir un commerce à son pied d’environ 300 mètres carrés.

Le chantier doit démarrer selon les prévisions d’Altarea Cogedim et Goldman Sachs dès la libération de la tour par les services de l’Etat à partir de l’été. La livraison de l’ensemble qui vise les certifications environnementales HQE Rénovation « Exceptionnel », BREEAM « Very Good », WELL « Gold » et Effinergie BBC Rénovation, est prévue pour le début 2020.

Les terrasses de « Landscape » seront accessibles aux usagers de la tour – Kreaction / DPA / Altarea Cogedim

Le marché immobilier de La Défense démarre en douceur pour ce premier trimestre 2017

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Le quartier de La Défense en avril 2017 - Defense-92.fr

Un début d’année en douceur. Après une année 2016 record (plus de 274 000 mètres carrés commercialisés), le marché des bureaux de La Défense a repris son souffle au cours du premier trimestre et démarre 2017 plutôt calmement. La demande placée entre janvier et mars s’élève en effet à 31 700 mètres carrés à travers seize mouvements d’entreprises, opérant essentiellement sur le terrain des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

La grande transaction de ce dernier trimestre aura été celle d’Orange Business Services qui a confirmé en mars dernier avoir pris 17 500 mètres carrés dans le plus grand ensemble immobilier d’Europe Cœur Défense. L’opérateur de télécommunications a choisi cet ensemble pour regrouper d’ici la mi-2018 quelque 1 200 salariés basés pour l’heure sur huit sites en Ile-de-France (Courbevoie, Neuilly- sur-Seine, Puteaux, Vannes, Vélizy, Paris Javel et Paris Médéric).

En marge de ce regroupement, quelques prises à bail sur des surfaces de bureaux de taille intermédiaire (quatre signatures) et inférieures à un millier de mètres carrés (une dizaine) sont venues compléter le panorama d’une activité transactionnelle qui aura porté sur des bureaux existants.

Un taux de vacance qui passe à 9 %

Les valeurs locatives faciales des transactions de bureaux observées au cours du premier trimestre 2017 ont fait ressortir un loyer moyen de première main (surfaces neuves ou restructurées) de l’ordre de 450 euros/mètres carrés/an, en repli par rapport aux 460 euros/mètres carrés/an relevés en 2016, note Cushman & Wakefield dans sa dernière étude dédiée aux quartiers d’affaires. Cette moyenne tranche avec le positionnement de la prochaine génération de tours à construire, dont les loyers projetés dépassent nettement les 500 euros/mètres carrés/an.

Les prises à bail de surfaces dites de seconde main du premier trimestre 2017 se sont quant à elles traitées à des valeurs moyennes de 430 euros/mètres carrés/an, poursuivant ainsi le mouvement haussier observé depuis 2015.

La continuité de ces bonnes performances permet une poursuite de la baisse du taux de vacance des bureaux qui passe désormais à 9 % bien en-deçà des 13 % relevés en 2013 et 2014. Le stock vacant de bureaux est ainsi passé de 409 000 mètres carrés en 2014 à 294 000 mètres carrés au premier trimestre 2017. L’essentiel de cette offre se compose de surfaces de grande taille (une vingtaine d’offres, pour un total de 210 000 mètres carrés), dont peu de bureaux de première main. Dans le même temps, les bureaux de taille intermédiaire (de 1 000 à 5 000 mètres carrés), tombés à 20 000 mètres carrés en 2015, sont orientés à la hausse; ceux-ci représentent aujourd’hui un volume total de 71 000 mètres carrés toutes qualités confondues, détaille C&W.

L’offre neuve disponible se fait désormais rare avec seulement quelques milliers de mètres carrés encore disponibles dans les tours Carpe Diem, Eqho et D2. Les entreprises à la recherche d’une offre neuve importante devront alors patienter jusqu’en 2018 pour la livraison de la tour Trinity (48 900 mètres carrés) ou encore les restructurations des immeubles Belvédère (17 400 mètres carrés) ou Carré Michelet (37 000 mètres carrés). D’ici là les utilisateurs pourront s’orienter vers les offres de seconde main avec les tours Egée (14 500 mètres carrés disponibles), Europe (13 500 mètres carrés), CBX (16 200 mètres carrés), Cœur Défense (15 900 mètres carrés) ou encore Ariane (9 900 mètres carrés).

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Dans deux ans la tour Saint-Gobain deviendra la vitrine du savoir-faire du groupe

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La pose de la première pierre de la tour Saint-Gobain s'est faite ce mercredi 19 avril avec les responsables du projet et les élus locaux - Defense-92.fr

La plus ancienne des entreprises françaises aura bientôt le droit à sa tour ultra-moderne. Saint-Gobain née sous l’impulsion de Colbert en 1665 qui eut la Galerie des Glaces de Versailles comme commande de départ a posé ce mercredi 19 avril la première pierre de sa future tour qui abritera d’ici la mi-2019 son nouveau siège.

Conçue par l’architecte français Denis Valode et financée par son propriétaire, l’assureur italien Generali, la tour Saint-Gobain doit devenir la vitrine du groupe Saint-Gobain représentant tout son savoir-faire.

« Nous avons conçu cette tour comme une grande sculpture, un assemblage de trois parallélépipèdes, superposés et décalés dans l’espace » détaille son architecte. L’édifice sera composé d’un corps principal où tous les niveaux sont dédiés aux plateaux de travail, une partie basse qui abritera les services comme les locaux ouverts au public, notamment le hall d’entrée et un showroom de 300 mètres carrés présentant les solutions et les nouveaux concepts de Saint-Gobain, et la partie haute qui accueillera des salles de réunion, des lieux de rencontre et de réception. La base du building, occupé jusqu’alors par le défunt immeuble Iris sera entièrement réaménagée et la place de l’iris gagnera ainsi un millier de mètres carrés. En outre un local commercial de 380 mètres carrés viendra se greffer au socle du bâtiment.

Des jardins accessibles à chaque étage

Haut de 165 mètres, le gratte-ciel développera 49 600 mètres carrés de bureaux répartis 44 niveaux (dont 38 au-dessus de la dalle). « Il y aura un jardin extérieur à chaque étage et une vaste serre au pied et à la tête de la tour » poursuit Denis Valode. En tout ce seront 1 100 mètres carrés de balcons et terrasses qui seront accessibles pour les salariés du groupe qui jouiront de 600 mètres carrés d’espaces plantés.

La façade sera très géométrique avec des rhomboèdres, des polyèdres dont les faces seront des losanges ou des parallélogrammes au lieu de carrés ou rectangles habituels sur les autres bâtiments du quartier. Autre dispositif, le jeu graphique entre des bandes horizontales, trame des planchers en façade, et des obliques, parallèles aux faces supérieures et inférieures des rhomboèdres ont pour ambition de créer un rythme.

Plus de quatre-vingt matériaux issus du groupe constitueront cette tour. « Il seront la pierre angulaire de la nouvelle tour Saint-Gobain » se réjouit Pierre-André de Chalendar, le PDG de Saint-Gobain. « Cette nouvelle tour sera avec ses matériaux la vitrine de notre savoir-faire » poursuit-il en listant « Acti-Verre », une technologie intégrée dans les plaques et plafond décoratifs qui assainit l’air intérieur ; « Weber.floor 4630 », un mortier de sol fluide ; « SageGlass », un vitrage intelligent qui module la lumière et la chaleur entrant dans une pièce ou encore « Plafometal » un système de plafond métallique acoustique démontable qui assure le chauffage et le refroidissement par rayonnement.

2 500 salariés seront réunis dans la tour Saint-Gobain

Avec la tour Saint-Gobain, les développeurs visent une triple certification environnementale aux plus hauts niveaux : LEED (Leadership in Energy & Environmental Design), BREEAM (Building Research Establishment & Environmental Design) et NF HQE (Haute Qualité Environnementale) associée à la certification Effinergie+. En outre le bâtiment aura le référentiel « CARE 4 » du groupe Saint-Gobain.

Edifié par Bateg, une filiale de Vinci Construction le chantier s’appuiera sur le full BIM (Building Information Modeling). Ce principe permet de réunir aujourd’hui sur un même fichier numérique l’ensemble des données nécessaires à la définition technique de l’objet, à sa construction puis à son exploitation future et à son cycle de vie. Il permet de réaliser des projets complexes en limitant au maximum les incohérences entraînant les retards de livraison ou encore l’augmentation du coût de l’ouvrage.

En plus des 1 200 salariés du siège basé depuis 1981 juste en face du projet, de l’autre côté du boulevard circulaire dans l’immeuble des Miroirs, le groupe y regroupera la plupart des collaborateurs de ses filiales disséminées dans la région comme Placo, Isover et Point.P. En tout ce sont environ 2 500 collaborateurs du groupe qui seront concernés par cet emménagement dans deux ans.

Côté calendrier le bâtisseur prévoit une fin du gros œuvre en septembre 2018 tandis que le démarrage de la pose des façades débutera dès cette année en novembre.

 

L’Epadesa et Defacto scellent leurs fiançailles mais se séparent de Nanterre

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Le quartier de La Défense depuis l'Arc de Triomphe en août 2016 - Defense-92.fr

C’est en sorte un retour en arrière. Le conseil des ministres qui s’est réuni ce mercredi 4 mai vient d’acter l’ordonnance qui fixe les modalités de la fusion entre Defacto, l’établissement en charge de la gestion de La Défense et l’Epadesa, l’aménageur de La Défense Seine-Arche, qui avait été annoncée par l’ancien Premier ministre Manuel Vals en octobre 2015. Cette ordonnance fait suite au vote par l’Assemblée nationale en février dernier de l’article 55 de la Loi Paris permettant ce mariage.

La nouvelle structure baptisée « Paris La Défense » qui entrera finalement en fonction à partir du 1er janvier 2018 reprendra donc le périmètre historique de l’ex-Epad dit « la poire » c’est à dire tout ce qui se trouve à l’intérieur du boulevard circulaire de La Défense. Le périmètre précis qui devrait englober les quartiers Valmy, des Vosges ou encore des Saisons qui jouxtent la poire sera défini ultérieurement par le prochain gouvernement par un décret.

Un établissement qui sera désormais sous la gestion des collectivités locales

Mais à la différence de l’Epad le nouvel établissement qui s’occupera de l’aménagement de La Défense et de sa gestion sera directement sous la houlette des collectivités locales et non plus de l’Etat, qui sera minoritaire au conseil d’administration. Les communes de Puteaux sur laquelle deux tiers de La Défense est implantée et celle de Courbevoie pour un tiers ainsi que le conseil départemental des Hauts-de-Seine, la région Ile-de-France de Paris et la métropole du Grand Paris prendront désormais les décisions de la nouvelle structure et devront surtout s’occuper de son financement. Là encore le décret qui doit paraitre dans les prochaines semaines établira les modalités exactes.

Et autres changements de taille la ville de Nanterre qui est aujourd’hui en partie intégrée à l’Epadesa va retrouver son indépendance et ne sera plus dans le périmètre du nouvel établissement Paris La Défense. Une décision qui fait la joie de Patrick Jarry, le maire divers-gauche de Nanterre qui se félicite que la future U Arena qui sera inaugurée en octobre prochain se retrouve désormais dans son domaine de compétence.

Nanterre se réjouit de retrouver son indépendance

Le maire pourra toutefois intégrer une partie de sa ville dans Paris la Défense puisque le gouvernement a prévu dans son ordonnance du 3 mai que le nouvel établissement puisse intervenir au-delà de son champs d’action sous l’accord de la ville concernée et de l’Etablissement Public Territorial Paris Ouest La Défense (Pold).

De son côté Marie-Célie Guillaume la directrice de Defacto qui pourrait prendre les rênes de Paris La Défense se réjouit également de la publication de cette ordonnance : « C’est une étape historique. L’Etat décentralise l’aménagement du quartier d’affaires aux collectivités locales, au premier chef desquelles le département, estimant qu’il est le seul à même d’améliorer significativement l’attractivité de La Défense. En quelques années d’existence, Defacto a prouvé qu’une gestion de proximité était beaucoup plus efficace, le transfert des compétences d’aménageur est la suite logique de ce constat. Manuel Valls a pris il y a déjà 18 mois cette décision courageuse, contre l’avis des administrations d’Etat qui n’ont eu de cesse de chercher à en bloquer la mise en œuvre », explique t-elle. Et de poursuivre : « L’ordonnance est prise in extremis, juste avant la fin du mandat, ce qui permet de clarifier les choses et de fixer un cap pour les salariés des deux établissements, Epadesa et Defacto, qui attendent depuis trop longtemps d’être éclairés sur leur sort, mais aussi pour tous les acteurs et parties prenantes du quartier d’affaires ».

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A La Défense on transforme un niveau de parking en un lieu de vie

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Le bar et café de "L'Alternatif"- Culture & Patrimoine / Indigo / Defacto

C’est une transformation inédite qui s’opère actuellement dans un parking de La Défense. Le gestionnaire de La Défense, Defacto et Indigo (ex Vinci Park), le délégataire des parkings du quartier ouvriront à l’automne prochain au sein du parc de stationnement Villon, au pied de la tour Majunga le projet « L’Alternatif » qui prévoit la transformation d’un niveau de parking en un lieu de vie. Ce vaste espace de 1 600 mètres carrés va être complétement métamorphosé afin d’y abriter un auditorium, un espace café coworking ainsi qu’ une grande surface d’exposition.

Le jazz et le blues alternatifs seront mis à l’honneur de la programmation musicale avec des concerts et showcases organisés en collaboration avec des maisons de disques. La salle d’exposition fera elle aussi, la part belle aux arts alternatifs via un partenariat avec la Fiac. L’auditorium de 480 places se veut ultra-moderne et complètement modulable en se dotant d’un écran haute définition « LED PITCH 3,9 » de dix mètres, une première en Ile-de-France. Le café sera lui un espace de travail collaboratif et de networking. Ses clients pourront consommer des soupes chaudes et froides ou des tartines élaborées sur place par des cuisiniers qui travailleront à vue derrière une grande porte de parking… Car L’Alternatif ne fera pas complètement table rase du passé et conservera quelques vestiges du parking avec la présence notamment de marquages au sol.

La salle d’exposition proposera de l’art alternatif grâce à un partenariat avec la Fiac – Culture & Patrimoine / Indigo / Defacto

Un projet à cinq millions d’euros

Une opération lourde qui nécessite l’ajout de 160 tonnes d’acier à la structure en béton mais aussi à son isolation car les autres niveaux du parc continueront à être exploités. Le coût du projet est conséquent avec un investissement par Indigo, de cinq millions d’euros. L’exploitant Culture & Patrimoine qui animera « L’Alternatif » pour les dix prochaines années reversera une redevance annuelle de 530 000 euros aux délégataires des parkings de La Défense ainsi qu’un pourcentage sur les recettes.

« L’Alternatif sera ouvert de 8 heures à 2 heures du matin », précise Didier Gouband, qui est à la tête de Culture & Patrimoine. Il s’adressera aussi bien aux salariés du quartier qu’à ses 20 000 habitants ou aux touristes qu’ils soient d’affaires ou de loisirs.

« Avec L’Alternatif, nous proposons une offre événementielle et culturelle pour tous, un lieu de travail collaboratif et de coworking, tout en cassant les codes » se félicite Marie-Célie Guillaume, la DG de Defacto.

Le parking Villon réparti sur six niveaux sera lui légèrement amputé et passera ainsi de 2 600 à 2 400 places. Si le quartier perd environ 200 places il n’en reste pas moins que La Défense dispose de la plus grande offre d’Europe avec plus de 22 000 places disponibles dans l’ensemble de ses parkings publics.

Ce projet qui sera le premier volume sous dalle à être réaménagé pour le public ne sera pas le dernier. Defacto doit ouvrir dans les toutes prochaines années « Table Square« , une offre de restauration haut de gamme devant le bassin Agam ainsi que « Oxygen« , une autre offre de restauration en bas de l’esplanade, au pied de la tour First.

La salle de spectacle sera dotée d’un écran haute définition – Culture & Patrimoine / Indigo / Defacto

Groupama dégaine « The Link », un projet de tours géantes

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"The Link" offrira une vue imprenable sur Paris - PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta

C’est un projet qui a été concocté depuis octobre 2016 dans le plus grand secret par Groupama. L’assureur français vient de dévoiler ce mercredi son nouveau projet de tours qui est pressenti pour héberger dans les prochaines années le nouveau siège de Total. Baptisé « The Link », le projet doit être édifié dans le quartier Michelet à Puteaux, en bordure du boulevard circulaire à l’emplacement de l’actuel immeuble Michelet qui héberge une partie des bureaux de Groupama sur un terrain de 6 500 mètres carrés. L’assureur propriétaire des murs doit en effet quitter d’ici 2018 son immeuble pour aller à Nanterre où se trouvera son nouveau siège.

The Link, projet dessiné par l’architecte Philippe Chiambaretta prévoit la construction de deux tours siamoises offrant 120 000 mètres carrés de bureaux pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes. La plus haute culminera à 244 mètres pour 52 niveaux et la seconde fera 174 mètres pour 35 étages. Les deux buildings seront reliés entre eux par une trentaine de plateformes appelé les « links ». Ces plateformes qui doivent constituer l’élément essentiel et distinctif de la tour seront larges de plus de huit mètres et dotées à chaque étage de terrasses et de jardins suspendus. Offrant « des vues spectaculaires », promet Groupama elles ont été pensées comme des « places de villages » qui proposeront espaces de travail collectifs et points de rencontre.

Plus de 2 700 mètres carrés de verdure plantés

Le projet ambitionne d’offrir à ses occupants tout le confort possible avec une dizaine de points de restauration et des balcons et jardins à tous les étages, 2 000 mètres carrés de terrain de sport ou encore trois auditoriums de 150 à 200 places. Au sommet de la plus petite des deux tours les utilisateurs pourront bénéficier d’un « rooftop végétalisé » de 770 mètres carrés. Au total ce ne sont pas moins de 2 700 mètres carrés d’espaces verts qui seront plantés assurent Groupama et l’architecte.

Pour grimper dans les étages les utilisateurs bénéficieront de 26 ascenseurs répartis en quatre batteries « double deck ». La façade sera elle recouverte d’environ 6 000 mètres carrés de photovoltaïque permettant de répondre à 25 % des besoins énergétiques pour l’éclairage du bâtiment.

Alors que les plateaux des immeubles de bureaux du quartier font en moyenne 1 500 à 1 800 mètres carrés ceux de The Link offriront jusqu’à 3 000 mètres carrés d’espace de travail. Ces plateaux pourront même être dédoublés grâce aux « Links » qui permettront de créer des duplex via de grands escaliers ouverts afin de proposer des surfaces de 6 000 mètres carrés.

L’accès à la tour pourra se faire comme pour les tours Carpe Diem et D2 à Courbevoie par le boulevard circulaire. « Ce sera la première fois que l’on pourra vraiment accéder à un rez-de-chaussée de tour à pied depuis un boulevard apaisé et végétalisé, qui favorisera les circulations douces. Cette ouverture apportera d’emblée au quartier Michelet une mixité d’usage entre bureaux, commerces et loisirs, pour en faire un ‘social hub’ autant qu’un ‘business hub’ » explique Éric Donnet, le directeur général de Groupama Immobilier.

Un projet qui pourrait voir le jour pour la fin 2021

Le projet chiffré à plusieurs centaines de millions d’euros, pourrait cependant ne pas voir le jour du moins dans l’immédiat. Car si Total venait à ne pas le choisir pour y établir son QG, le groupe indique qu’il ne lancerait pas les travaux sans avoir trouvé au moins une partie des occupants. Groupama qui espère tout de même aller vite dans ce projet pour séduire Total prévoit de déposer une demande de permis de construire et de démolir d’ici la fin de l’année. L’assureur devra alors croiser les doigts pour qu’aucun recours ne viennent s’opposer à son projet même si Éric Donnet se dit « confiant » au Figaro et assure travailler avec ses voisins. Si tout va bien et que Groupama trouve un ou des locataires pour ce projet colossal la destruction de l’actuel immeuble Michelet pourrait débuter au premier semestre 2018 avant un démarrage des travaux au second trimestre. La livraison interviendrait elle à la fin 2021.

Le temps maussade plombe la fréquentation de l’Eté Paris La Défense

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La cinquième édition de l'Eté Paris La Défense qui s'est achevée ce dimanche 13 août a attiré 100 000 personnes - Defense-92.fr

Après cinq semaines d’animations l’Eté Paris La Défense s’est achevé ce dimanche 13 août sur un bilan plutôt mitigé. Lancé le 6 juillet dernier par Defacto, l’établissement en charge de la gestion et de l’animation du quartier, l’événement estival a vu sa fréquentation plonger de 30 % passant de 146 000 visiteurs en 2016 à 100 000 cette année.

Pour cette cinquième édition transats, tables, décors et ambiance avaient adopté la thématique de Londres, mais hélas le temps s’est aussi mis à l’heure anglaise mêlant grisaille et pluie. De mauvaises conditions climatiques qui ont contraint Defacto et Magic Garden l’organisateur, à annuler jusqu’à 10 % des activités proposées gratuitement au public.

Malgré cette importante baisse de fréquentation l’évènement continue à plaire au public. « J’aime bien c’est super sympa, il y a du monde, des activités et de la musique » confie Carole, une salariée de Total. Mais tout n’a pas été si gris cette année. Les jours de beau temps, l’animation a tout de même attiré jusqu’à 5 000 personnes. Et au contraire de la fréquentation en berne, les prêts de jeux ont explosé avec 7 100 emprunts cette année contre 5 500 un an plus tôt, note t-on chez Defacto.

Chez les restaurateurs installés au coeur de l’animation le sourire est quand même là. « C’est un bilan plutôt positif malgré le temps qui n’était pas très bon ces dernières semaines » estime Colin, le manager de My Brazil. Pour Noémie de l’enseigne Naān le bilan est mitigé : « En juillet il y avait plus de monde, explique t-elle pointant par ailleurs du doigt le barriérage mis en place tout autour de l’Eté Paris La Défense dans le cadre du plan Vigipirate. C’est pas très accueillant toutes ces barrières, les passants pensent que c’est un événement privé ». Installée dès les premiers jours de l’édition 2016 au lendemain de l’attentat de Nice, cette mesure de sécurité accompagnée de la présence permanente de vigiles imposée par les autorités aura entrainé un bond de la facture pour Defacto de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

L’Emmerdeur à l’UGC des 4 Temps ce jeudi pour la « Séance culte »

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Le film L'Emmerdeur sera projeté ce jeudi 17 août à l'UGC des 4 Temps - DR

Revoilà le plus gaffeur et idiot des personnages du cinéma français. L’UGC des 4 Temps projettera ce jeudi 17 août à 20 heures dans le cadre de sa « Séance culte » hebdomadaire L’Emmerdeur d’Édouard Molinaro. Sorti en 1973 ce film qui s’inspire de la pièce de théâtre de Francis Veber (le père du mystique François Pignon) met à l’affiche le tandem d’anthologie Lino Ventura et Jacques Brel qui interprètent respectivement Ralf Milan et François Pignon.

Cette comédie française adaptée aux Etats-Unis en 1981 puis en France en 2008 directement par Francis Veber suit les mésaventures d’un tueur à gages « sur un contrat » se voyant dans l’obligation, de sauver la vie d’un commis voyageur aux tendances suicidaires. Rapidement, ce dernier devient très collant, empêchant le tueur dans sa mission.

Les places sont vendues au tarif normal soit sur le site internet Ugc.fr, l’application UGC Direct ou directement à l’UGC de La Défense.

Pour la suite du programme le multiplexe des 4 Temps proposera à ses spectateurs de voir ou revoir de nouveau, un mois après une première diffusion Usual Suspect le 24 août.

Les fans du jeu Hearthstone viennent rencontrer le Roi Liche sur le parvis

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Les fans du jeu Hearthstone ont pu rencontrer le célèbre Roi Liche ce samedi sur le parvis de La Défense - Defense-92.fr

Ils étaient plus de 4 000, fans ou simples curieux pour rencontrer le Roi Liche. A l’occasion de la sortie de l’extension “Chevaliers du Trône de glace” du jeu en ligne Hearthstone le 11 août dernier l’éditeur américain Blizzard a proposé une rencontre inédite ce samedi à ses joueurs. Toute la journée les fans du jeu ont pu côtoyer le célèbre Roi Liche qui leur a offert gratuitement, à bord d’un Airstream stationné sur le parvis de la Défense, des glaces et des granités.

« L’animation est sympa mais il manque un peu d’ambiance » confie Mathieu, un fan venu avec John, un ami rencontré sur le jeu en ligne. Un avis que partage cet autre joueur. « Je joue souvent à Hearthstone et je voulais voire l’animation » lâche pour sa part Maxime qui se dit « un peu déçu » du manque d’animation.

En plus de cette dégustation les fans pouvaient en profiter pour se prendre en photo avec le Roi Liche et ses deux Elfes de sang mais aussi s’adonner à leur jeu préféré en faisant des parties.

Avant de partir pour une petite tournée européenne en Angleterre et en Pologne l’Airstream d’Hearthstone fera escale à Lille le 14 août prochain.

Pour leur nouveau siège les salariés de Total ont le choix entre La Défense et Nanterre

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La tour Total Coupole en mai 2017 - Defense-92.fr

C’est un énorme mouvement qui se prépare du côté de chez Total. L’entreprise pétrolière et gazière française vient de lancer ce jeudi 17 mai pour un peu moins d’un mois une grande consultation interne sur un vaste projet de déménagement auprès de ses quelques 5 500 salariés basés dans le quartier d’affaires. La firme souhaite d’ici 2020 à 2022 réunir l’ensemble des collaborateurs de son siège actuellement basé sur trois sites (Les tours Coupole et Michelet et l’immeuble Newton) sous un même toit. Souvent évoqué ses dernières années le projet d’un déménagement de Total devient désormais officiel.

Pour son nouveau QG qui doit accueillir environ 6 500 personnes, -prestataire compris- Total qui cherche plus de 120 000 mètres carrés de bureaux a repéré trois projets : deux à La Défense et l’autre à Nanterre.

Les « Tours Sisters »

Le premier est connu puisqu’il s’agit des « Tours Sisters », projet développé par la foncière Unibail-Rodamco. Si ce projet de gratte-ciel relié par un pont parvis a le gros avantage d’être à deux pas du parvis directement connecté au hub des transports en commun (RER A, Métro 1, Transilien L et U, Tramway T2, des lignes de bus et bientôt le RER E et la ligne 15 du Grand Paris) et déjà doté d’un permis de construire, il a l’inconvénient d’être un peu juste en surface. Pour l’heure il prévoit 70 000 mètres carrés de bureaux et 30 000 mètres carrés d’hôtel qui seraient alors supprimés pour faire un ensemble unique de bureaux d’un peu plus de 100 000 mètres. Il manquerait donc alors un peu moins de 20 000 mètres carrés de bureaux.

Les tours Sisters de Christian de Portzamparc – Architecte : 2Portzamparc / Image : L’autre Image

Le méga campus en bois « L’Arboretum »

Le second situé à Nanterre est complètement atypique. C’est le projet de campus en bois « L’Arboretum » développé par Woodeum et BNP Paribas Real Estate. Avec plus de 120 000 mètres carrés de bureaux il offre l’énorme avantage d’être dans un grand parc privatif où prennent place plusieurs immeubles de quatre à sept étages faits d’une structure en bois massif. Avec ce siège l’entreprise régulièrement pointée du doigt pour ses activités polluantes pourrait envoyer un signal fort tourné vers l’environnement. Mais il n’en demeure pas moins qu’il a plusieurs points faibles comme sa localisation et son accès. Le terrain de ce méga campus est effet enclavé entre les autoroutes A14 et A86, un viaduc du RER A, la Seine et… la prison de Nanterre. En se situant à 600 mètres de la gare de Nanterre-Université (Ligne A du RER et L du Transilien, et bientôt le Tramway T1) l’accessibilité du campus n’est pas des meilleures même si les promoteurs du projet promettent à ses utilisateurs des navettes en bus. Enfin contrairement au quartier de La Défense, autour du campus il n’y a pas grand-chose à faire avec aucun commerce.

Le projet de campus en bois « L’Arboretum » doit être livré en 2020 – Woodeum / BNP Paribas Real Estate

Les tours « The Link » de Groupama

Enfin le troisième choix possible pour les collaborateurs de Total était totalement inconnu jusqu’à il y a encore quelques jours. Développé dans le plus grand secret par Groupama Immobilier, « The Link », ce projet colossal projette de construire sur ses actuels bureaux du quartier Michelet (immeuble qui sera libéré dès 2018 par l’assureur qui déménagera à Nanterre) deux tours géantes offrant 120 000 mètres carrés de bureaux. Ce qui deviendrait avec les tours Hermitage Plaza le plus haut building de France a été conçu par l’architecte Philippe Chiambaretta pour Groupama. The Link prévoit deux tours : une de 244 mètres et une seconde, plus petite de 174 mètres reliée à la première par des passerelles en verre. Là encore le point faible du projet serait la connexion aux transports en commun. Car s’il se trouve à quelques dizaines de mètres de la station de métro Esplanade de La Défense de la ligne 1 il reste assez loin du hub de La Défense avec plus de 700 mètres à parcourir sur la dalle.

« The Link » de nuit depuis le pont de Suresnes – PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta

La question des transports sera déterminante pour le choix des salariés

Et pour le choix des salariés c’est bien la question des transports en commun qui devrait faire peser la balance dans les votes. « Il faut voir les moyens de transports qui seront proposés », confie Edwoir, un salarié du groupe qui affiche tout de même sa préférence pour les Tours Sisters. Christine qui est l’une des premières à s’être installée dans la tour en 1985 refuse d’emblée de partir du quartier : « Je n’ai pas envie de rallonger mon temps de transports et puis ici il y a tout avec le centre commercial des 4 Temps ». Elle aussi donne sa préférence au projet d’Unibail-Rodamco. Reste que pour elle cette consultation est plus un leurre. « Je pense que la direction a déjà pris sa décision (sur le campus de Nanterre, ndlr) ». Mais pour Bruno l’idée de travailler dans un campus en bois semble séduisante. « Ça peut être sympa », dit-il.

Une décision prise par le groupe dès cet été

Tout devrait maintenant aller très vite puisqu’une décision finale doit être prise à l’été par le groupe Total à l’issue de la consultation qui s’achèvera début juin. Car pour l’heure aucun des développeurs des trois projets qui déroulent le tapis rouge pour accueillir ce prestigieux occupant n’ont lancé les travaux. Seul Unibail-Rodamco et ses tours Sisters a pour l’instant décroché le permis de construire. Permis qu’il faudra cependant modifier pour transformer l’hôtel en bureaux.

Reste enfin à savoir ce que fera Total de ses tours Coupole et Michelet dont il est le propriétaire. Il parait très probable que la compagnie décidera de vendre ces deux édifice datant des années 80 aujourd’hui vieillissants et obsolètes.