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vendredi 19 avril 2024
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Cafouillage autour de la com pour la fermeture du tramway et du Transilien

Les lignes T2 du tramway, L et U du Transilien étaient fermées ce weekend en raison de travaux sur la Rose de Cherbourg.

La communication n’était visiblement pas assez coordonnée. Alors que la RATP a communiqué depuis plusieurs semaines déjà sur la fermeture du tramway T2 entre les stations Charlebourg et Puteaux de samedi dernier à jeudi prochain, en raison des travaux de réaménagement de la Rose de Cherbourg, la SNCF a également fermé partiellement ses lignes L et U. Et chacun des deux opérateurs a fait la communication de son côté ce qui a donné lieu à un cafouillage.

Dans son plan com déployé massivement en stations la RATP invitait les usagers à prendre les lignes L et U comme moyen de substitution entre La Défense et Puteaux. Mais problème la SNCF qui avait fermé pour le week-end ses deux lignes entre La Défense et Suresnes pour la U et Saint-Cloud pour la L incitait ses usagers à prendre le T2 entre La Défense et Puteaux…

A y regarder de plus près la RATP a pourtant ajouté un petit astérisque pour indiquer que les lignes L et U seraient fermées le samedi 17 et dimanche 18 octobre. Chose qu’a fait également la SNCF tout aussi discrètement. Car si la ligne T2 est fermée du samedi 17 au jeudi 22 octobre, les lignes L et U le sont uniquement le week-end passé et le week-end prochain. Et là était le problème puisque la SNCF ne s’est pas embêtée à faire deux communications distinctes préférant en faire une seule globale. C’est ainsi que dans son affichage déployé en gares et sur internet, l’entreprise ferroviaire invitait ses voyageurs à prendre le tramway T2 entre La Défense et Puteaux comme itinéraire de substitution tout en indiquant dans un petit encart que le tramway serait fermé l’un des deux week-end.

Une confusion qui a agacé l’association d’usagers Plus de trains. « L’information n’est pas claire pour les usagers. Chacun a fait la com de son côté et les précisions sur l’impact sur la ligne de l’autre exploitant n’étaient pas suffisamment mises en avant ou étaient parfois tronquées », regrette Arnaud Bertrand, le président de l’association.

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