Chez Rice Trotters le riz est roi et il est sélectionné avec soin dans les quatre coins du monde. Après une belle rencontre amicale en octobre 2012, Anthony Boucher, chef étoilé et Laurianne Ferté, « foodie addict » ont trois grandes passions communes : les voyages, la cuisine et le riz ! De là va alors naitre une idée dans la tête de ces deux entrepreneurs. C’est celle d’ouvrir un restaurant où le riz sera la star. Car si cette céréale est très appréciée en France, il n’y a étrangement que très peu de restaurants qui la mettent à l’honneur. « Bizarrement il n’y a rien qui a été fait sur le riz », explique Anthony Boucher. « Alors que c’est l’ingrédient que l’on rencontre partout dès que l’on voyage, on s’est dit que c’était un bon prétexte pour faire voyager les gens », rajoute Laurianne Ferté.
C’est quelques années plus tard, en avril 2015 que le duo d’entrepreneurs lance Rice Trotters avec leur premier petit restaurant rue du Colisée à Paris. Suivra un second en avril 2017, rue Saint-Augustin puis un troisième en janvier dernier rue de Washington.
Pour leur quatrième adresse c’est de l’autre côté du périphérique et plus précisément à La Défense au cœur du centre commercial Westfield Les 4 Temps que Rice Trotters a posé il y a quelques semaines ses sacs de riz. Cette implantation au cœur de la clairière du mall (entre Factory & Co et le futur restaurant Tuk Tuk), actuellement en plein travaux n’est pas un hasard. Les deux entrepreneurs avaient remporté en septembre 2014 le « Grand Prix du Commerce », d’Unibail-Rodamco-Westfield ce qui leur a permis d’intégrer six ans plus tard le centre commercial de La Défense avec des conditions très avantageuses.
Des riz et des plats pour voyager aux quatre coins du monde le temps d’un repas
Alors Rice Trotters c’est quoi ? « Nous on propose un vrai plat chaud ou froid cuisiné », explique Anthony Boucher. L’enseigne fonctionne sur le même principe que les bars à salades, même si les deux fondateurs ne sont pas très fans de la comparaison. « On n’aime pas trop se définir comme un salade bar car chez-nous tout est cuisiné », assure Laurianne Ferté.
Le fonctionnement est donc simple. Déjà le client doit choisir la taille de son bol, puis s’il veut manger froid ou chaud. Vient ensuite la sélection du riz : blanc, rouge ou noir. Rice Trotters a sélectionné une dizaine de variétés de riz provenant de tout le globe comme la Thaïlande, le Japon, Madagascar et même l’Italie. « On travaille le riz sous toutes ses formes et on l’accompagne de plats qui viennent des quatre coins du monde », souligne Laurianne Ferté. A cela s’ajoute le plat qui l’accompagne avec notamment du porc cajun, du poulet mafé ou encore du rougail d’encornet. « L’idée était vraiment d’apporter de la cuisine dans la restauration rapide », martèle Anthony Boucher. Pour un menu avec riz, plat, dessert et boisson il faut compter entre 13,90 et 15,80 euros. Pour un plat seul c’est 9,90 euros en version « éco » et 11,80 euros pour la « business ».
« On a aussi développé toute une offre de coffee shop pour le matin et l’après-midi avec nos riz au lait travaillés de manière très gourmande, avec aussi avec des gâteaux et des viennoiseries », insiste Laurianne Ferté.
Pour l’ambiance de son nouveau restaurant, Rice Trotter s’est entouré de l’agence de desing b+f qui a opté pour une décoration soignée évoquant l’Asie, l’Amérique du sud mais aussi l’Afrique. Sur une centaine de mètres carrés le restaurant dispose d’environ cent places assises.
Si la période pour se lancer n’est pas la meilleure vu le contexte sanitaire et économique, les deux patrons ne sont pas inquiets. « On va avoir un automne et un hiver délicats, ça va repartir en 2021 », estime Anthony Boucher qui précise que les premiers retours clients sont « hyper satisfaisants ».
Rice Trotters propose des ventes sur place mais aussi à emporter avec notamment le click and collect. D’ici peu un service de livraison sera proposé avec les plateformes.
Pour la suite, Rice Trotters ambitionne de compter une dizaine d’adresses en propre pour 2022 à Paris et peut-être en province et dans des grandes villes d’Europe avec pourquoi pas de la franchise.