Les usagers du tramway T2 qui transitent du côté de la Porte de Versailles vont devoir prendre leur mal en patience. Après des années de discussions, la RATP a débuté ce lundi le remaniement du terminus parisien de cette ligne qui relie la Porte de Versailles au Pont de Bezons en passant au pied des tours de La Défense.
Inadapté dès sa mise en service en novembre 2009, lors du premier prolongement de cette ligne née en 1997, le terminus de la Porte de Versailles s’est rapidement retrouvé saturé aux heures de pointe, fonctionnant en flux tendu et ne permettant pas le stockage de rames.
[#travaux #T2] En raison de #travaux de restructuration de Porte de Versailles, le #T2 sera fermé entre Porte de Versailles et Issy-Val de Seine du 3 au 16 mars inclus. Puis, du 17 mars au 2 novembre, le terminus provisoire sera Suzanne Lenglen. #RATP
https://t.co/kHkTx7B5nr pic.twitter.com/9X8hUHLgt2— T2 (@T2_RATP) March 3, 2025
C’est finalement l’option d’un terminus « en tiroir » qui a été retenue. L’actuel quai central va être remplacé par deux quais latéraux et la station va être reculée, permettant ainsi la création de voies de garage pour deux doubles rames. Cette modification nécessaire aura pour inconvénient d’éloigner d’une centaine de mètres la correspondance entre la nouvelle station du T2 et celles du T3, de la ligne 12 du métro, ainsi que des deux principales entrées du centre d’expositions.
En attendant, le chantier va avoir de lourdes conséquences pour les voyageurs transitant sur ce tronçon de la ligne. Jusqu’au 16 mars, la ligne reprendra son terminus d’origine à Issy-les-Moulineaux. Ensuite, le terminus provisoire se fera à Suzanne Lenglen jusqu’à la réouverture complète de la ligne programmée le 2 novembre prochain.

Pour pallier cette très longue fermeture, la RATP va proposer jusqu’en novembre plusieurs itinéraires de substitution, notamment avec le service de bus « Caméléon », les lignes 126, 189 et 260 ainsi que les lignes 12 du métro et T3 du tramway.
Des travaux « pénalisant » pour les usagers de la ligne, mais jugés « nécessaires » par Arnaud Bertrand, président de l’association Plus de Trains. « C’est important de rendre cette ligne, très empruntée, plus fiable, notamment parce qu’il risque d’y avoir encore plus de monde entre le musée de Sèvres et La Défense lorsque la ligne 15 arrivera au Pont de Sèvres », confie-t-il.
