L’objectif d’étendre la ligne T1 du tramway jusqu’à Nanterre et Rueil-Malmaison à l’horizon 2030 ne sera pas atteint. Ce retard s’explique officiellement par des difficultés liées à l’acquisition des emprises foncières nécessaires le long du tracés.
La Déclaration d’Utilité Publique (DUP) initiale concernant la seconde phase du projet entre Colombes et Rueil-Malmaison, datée du 8 octobre 2020, arrivant bientôt à échéance, les élus du conseil départemental des Hauts-de-Seine ont donc voté vendredi 24 janvier en séance une demande de prorogation pour cinq ans à compter du 12 juin 2025. Cette demande qui se fera par le biais d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) sera examinée par le préfet des Hauts-de-Seine, seul habilité à l’accorder.
Concernant la première phase du prolongement entre Asnières-sur-Seine et Colombes, les choses sont plus simples. Étant donné que la première partie de cette première phase de l’extension a déjà été réalisée avec l’ajout en octobre 2019 d’une station (« Asnières – Quatre Routes », l’actuel terminus) et qu’il s’agit désormais de travaux « substantiels », il n’y a pas besoin de proroger la DUP initiale (qui date de 2015).
Le prolongement de la plus ancienne ligne de tramway d’Île-de-France prévoit vingt-six nouvelles stations jusqu’au Château de Malmaison. L’extension se déroulera donc en deux phases : la première, reliant l’actuel terminus « Asnières – Quatre Routes » à l’arrêt « Petit-Colombes », pourrait être mise en service dès 2030, contre 2028 initialement. La seconde, rattachant ce terminus provisoire au Château de Malmaison, est désormais reportée à une date postérieure à 2030 (l’année de mise en service initiale).
Au total, le tracé intégrera des points stratégiques tels que le stade Yves-du-Manoir (où le Racing 92 prévoit de rejouer régulièrement), la gare de Nanterre-Université où passent le RER A et la ligne L du Transilien ou encore la place de la Boule, offrant une correspondance avec la future ligne 15 du Grand Paris Express.