Des trains supprimés et des bus bondés car moins fréquentent, depuis la crise sanitaire l’offre des transports en commun franciliens s’est fortement détériorée. A Nanterre, l’une des villes les plus peuplées de la région, la qualité des transports semble aller de plus en plus mal. Pour dénoncer cette pagaille plusieurs dizaines d’élus et d’habitants de Nanterre se sont réunis, jeudi soir devant la gare RER de Nanterre-Préfecture, à l’initiative de la NUPES.
« Ça fait des mois et des mois, que, partout en Ile-de-France, et plus spécifiquement à Nanterre, c’est la galère dans les transports en commun, surtout dans les bus », affirme Malek Smida, président du Parlement de la NUPES de Nanterre et Suresnes. Pour ce militant, habitant de Nanterre, la bascule s’est faite cet été. « La situation est intenable. Il faut parfois attendre jusqu’à cinquante minutes un bus », s’offusque Malek Smida qui dénonce également la hausse du prix du Pass Navigo.
Des bus en moins, notamment à cause d’une pénurie de chauffeurs qui touche une multitude de lignes. Cette forte diminution de l’offre, venant s’ajouter à des difficultés récurrentes sur la ligne A du RER, exaspère passablement les habitants. « C’est inacceptable d’attendre des bus trente ou quarante minutes », s’agace Thérèse, habitante de Nanterre et utilisatrice quotidienne de la ligne de bus 258 et du RER A pour se rendre à son travail.
Organisé par plusieurs élus NUPES, le rassemblement a reçu le soutient de Patrick Jarry, le maire (Gauche Citoyenne) de Nanterre. « Ile-de-France Mobilités et la RATP n’ont pas fait ce qu’il fallait pour recruter en 2020 et 2021, le nombre de chauffeurs nécessaires, naturellement chaque année », confie l’édile.