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jeudi 26 décembre 2024
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Colis suspects : la SNCF sort ses chiens renifleurs pour limiter les perturbations

Des museaux plutôt que des démineurs. La présence de colis suspects dans les transports en commun de la région devrait bientôt causer moins de soucis aux usagers. Pour réduire de près d’une heure les perturbations en cas de bagage abandonné, la SNCF favorise désormais l’envoi d’équipes cynophiles de la SUGE (la police ferroviaire de la SNCF) afin d’éviter le recours au service de déminage, aujourd’hui débordé par les interventions. L’objectif de ce dispositif étant de réduire à une quinzaine de minutes l’intervention contre 1h15 en moyenne actuellement.

Spécialement formés les chiens renifleurs vont alors détecter en quelques secondes la présence ou non d’explosifs dans le colis suspect. « On a aujourd’hui 1 500 bagages (+ 122 % depuis 2014, ndlr) oubliés sur le réseau Transilien par an, explique Alain Krakovitch le directeur de SNCF Île-de-France. Aujourd’hui grâce aux chiens on va gagner de quarante-cinq à cinquante-cinq minutes ».

« Une ligne de RER perturbée à l’heure de pointe par un colis suspect met deux à trois heures pour retrouver un trafic normal. L’intervention plus rapide de l’équipage de syno-détection permet que le trafic de la ligne soit moins bousculé en profondeur et revienne plus vite à la normale » détail Ile-de-France Mobilités (ex Stif).

Une vingtaine de chiens renifleurs sur le réseau Transilien d’ici la fin de l’année

A ce jour ce jour sur le réseau Transilien une douzaine de maitres et leurs chiens sont déployés avec comme objectif une vingtaine d’ici la fin de l’année pour un coût de 6 millions d’euros sur trois ans (2017 à 2019), financés par Ile-de-France Mobilités à hauteur de 4 millions, et par la SNCF à hauteur de 2 millions.

De son côté la RATP expérimente depuis décembre 2016 et jusqu’en novembre prochain les chiens renifleurs et pourrait également adopter ce procédé. Les deux opérateurs de transports travaillent d’ailleurs en coordination, et c’est l’équipe la plus proche qui intervient, qu’elle soit RATP ou SNCF, précise Alain Krakovitch.

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