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mercredi 17 avril 2024
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En un an le Toit de l’Arche s’est fait sa place dans les rooftops de la capitale

De nouveau accessible aux touristes depuis un peu plus d’un an, le Toit de l’Arche tisse doucement mais surement sa place parmi les rooftops de la capitale. Réouvert en juin 2017 après huit ans de fermeture, le site touristique du quartier d’affaires perché à 110 mètres en haut de l’emblématique Arche a attiré plus de 150 000 visiteurs lors de ces douze premiers mois, a annoncé Corinne de Conti, la présidente du Toit exploité en concession par City One. A titre de comparaison, le Toit avait attiré 275 000 visiteurs en 2008 avant sa fermeture au printemps 2009.

Cette première année du Toit aura été riche en événements avec de nombreuses animations proposées comme la ferme de Pâques ou la patinoire. Un pic de visite avait alors été enregistré en décembre dernier où quelques 13 000 personnes s’étaient pressées pour profiter de cet espace de glisse synthétique éphémère installé sur le pont promenade. Deux opérations à succès qui seront reconduites, promet Corinne de Conti. La culture, point de pivot du Toit avec ses expositions consacrées au photojournalisme va se poursuive dans les prochains jours avec l’exposition de Pascal Maitre. Mais le Toit a aussi accueilli une multitude d’événements corporate ainsi que des tournages comme le clip « Un été français » d’Indochine ou celui du Sidaction.

Beaucoup de visiteurs franciliens

Alors qu’avant sa fermeture le Toit avait attiré en plus des franciliens de nombreux européens (anglais, espagnols, allemands et italiens) mais aussi des Japonais, brésiliens et coréens, le rooftop a pour sa première année réuni principalement des parisiens et franciliens mais aussi des provinciaux, des allemands, américains et anglais. « Il faut rappeler que l’Arche n’était plus présente dans les guides touristiques depuis de nombreuses années après sa fermeture. Nous avons fait tout un travail pour repositionner l’Arche dans les guides pour qu’elle fasse partie des visites touristiques », note Corinne de Conti qui pointe les difficultés d’accessibilité du quartier d’affaires, non pas en transports en commun mais pour les autocars.

Si pour sa première année d’exploitation, le Toit qui emploie une cinquentaine de salariés n’a pas été rentable, chez City One on se veut confiant. « On espère que l’année prochaine ou la suivante on le sera ; il y a eu quand même pas mal d’investissements », estime Corine de Conti. « Quand on redémarre un outil comme celui-là, c’est impossible de le rentabiliser en un an », poursuit-elle précisant que le coût d’exploitation annuel du Toit avoisine les 2,6 millions d’euros dont 300 000 euros pour les quatre ascenseurs panoramiques. Ces fameux ascenseurs qui avaient à l’époque entrainé la fermeture du Toit…

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