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dimanche 9 mars 2025
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Les livreurs Uber Eats et Deliveroo appelés à protester contre la baisse des rémunérations

À l’appel des quatre organisations syndicales représentatives du secteur, quelque 70 000 livreurs de repas travaillant pour les différentes plateformes sont appelés à se mobiliser le 18 mars prochain.

Ça grogne chez les livreurs. Depuis déjà dix ans, ils font partie du paysage du quartier d’affaires de La Défense, arpentant quotidiennement la dalle pour livrer repas et courses alimentaires. À l’appel des quatre organisations syndicales représentatives du secteur (Union Indépendants, CGT, FNAE et Sud Livreurs), quelque 70 000 livreurs de repas travaillant pour des plateformes comme Uber Eats et Deliveroo en France sont appelés à se mobiliser le 18 mars prochain.

Une date qui n’a pas été choisie au hasard. Ce jour-là, les quatre organisations rencontreront Uber Eats et Deliveroo mais aussi Stuart dans les bureaux parisiens de l’Arpe, l’Autorité des Relations sociales des Plateformes d’Emploi, dans le cadre des discussions mensuelles sectorielles. Des rassemblements doivent se tenir partout en France. À Paris, les livreurs sont invités à se réunir devant les bureaux de l’Arpe.

Avec cette mobilisation, inédite depuis la grève organisée durant un week-end de décembre 2023, les organisations entendent mettre la pression sur les géants de la livraison, qui n’ont cessé d’abaisser la rémunération des livreurs, tous ayant un statut d’indépendant.

Depuis plusieurs années déjà, Uber et Deliveroo réduisent progressivement le prix des courses. La course la moins bien payée chez le leader américain Uber est actuellement de 2,85 euros brut, tandis que chez le britannique Deliveroo, elle est à seulement 2,63 euros brut. Pire, certaines courses ajoutées à la première peuvent être proposées à moins d’un euro. « La saison hivernale 2024-2025 a vu, pour la première fois, des prix pratiqués par les plateformes passer sous un euro le kilomètre », s’alarment les quatre organisations dans un communiqué commun.

Aujourd’hui, elles demandent aux plateformes « d’améliorer la rémunération des livreurs » et d’assurer « la transparence algorithmique » des applications afin de mettre fin à la « précarisation du métier ».

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