Au lendemain de la charge des forces de l’ordre contre le campement, une cinquantaine d’Indignés sont toujours sur le parvis de La Défense. A défaut de pouvoir installer des tentes depuis une dizaine de jours les Indignés de La Défense construisent différents abris et équipements à l’aide de palettes et cartons ce qui provoque de nombreuses charges policières depuis le début du mouvement. Dans un camp méconnaissable, après la charge de mardi soir où il ne restait plus que leurs effets personnels, des Indignés sont tout de même restés sur place dans la nuit de mardi à mercredi. Ils dénoncent depuis, les consignes de la préfecture qui selon eux les met « en danger d’hypothermie ». En effet si ce mercredi quelques nouveaux cartons ont de nouveau réussi à pénétrer dans le camp, les Indignés n’ont que leurs vêtements et sac de couchage pour se protéger. Régulièrement des gendarmes mobiles et policiers empêchent les Indignés de rentrer dans le camp avec des cartons et palettes afin d’éviter la construction d’un campement. « C’est la guerre des cartons ! » déclare un Indigné sur internet.
Du côté de la Préfecture on se prévaut de vouloir sauvegarder les conditions sanitaires et de sécurité et on rappelle que l’occupation est illégale.
La journée de mercredi à été calme sans aucune charge ni incident. La guerre d’usure continue, mais le froid semble contraindre certains à quitter le camp. Vers 23h mercredi une cinquantaine d’Indignés étaient sur place pour passer une douzième nuit.