La mairie de Courbevoie avec l’EPAD ont organisé le jeudi 9 septembre 2010, à la salle des fêtes, située au stade municipal de la ville de Courbevoie une réunion de concertation sur le projet de couverture de la RD7 et de l’aménagement du quartier de La Défense 1. Une centaine de personnes ont assisté à cette réunion qui a débuté à 20h. Il s’agissait principalement d’habitants de ce secteur de La Défense, mais étaient également présents plusieurs élus de Courbevoie y compris de l’opposition à savoir du Modem et du PS.
Les intervenants de cette réunion étaient : Jacques Kossowski, député-maire de Courbevoie ; Raphaël Catonnet, directeur général adjoint de l’EPAD ; Djamel Klouche du cabinet AUC ; Thomas Richez de » Richez associés architectures » et de Katayoune Panahi, directrice de l’EPAD.
Le maire de Courbevoie a ouvert cette réunion en expliquant qu’il refusait un statuquo pour sa ville et qu’il souhaitait le plan de renouveau, pour permettre à Courbevoie d’être une ville active et non une ville morte.
Djamel Klouche a présenté à l’assemblée l’intégration de la couverture de la RN7 et de l’aménagement de la future place où s’implanteront les tours Hermitage dans La Défense et plus largement dans Courbevoie. Cette place comparée à celle du Trocadéro par sa taille est nommée »attracteur » par l’architecte chargé par l’EPAD de la mission de maîtrise d’œuvre . Il a précisé que le projet Hermitage dégagerait 65% d’espaces publics. Le bût de cette place est d’une part de couvrir la RN7 mais surtout de créer un contact direct avec la Seine et de dynamiser le lieu par des commerces et des restaurants.
Cette mission de lien objectif de la conception confiée à Thomas Richez l’a conduit a présenter deux possibilités d’aménagement : La première consisterait en la création d’une couverture en escalier, tout en gardant l’actuel viaduc. La seconde supprimerait le viaduc permettant un contact plus simple avec la Seine. Mais cette dernière condamnerait l’échangeur entre le Pont de Neuilly, la RN13 et le tunnel de La Défense.
Plusieurs questions et remarques sur le projet ont été posées par le public concernant l’impact du projet pour la ville et son coût. L’EPAD et la Mairie de Courbevoie ont assuré que ces aménagements seraient entièrement pris en charge par Hermitage l’investisseur du projet des tours jumelles. Autre inquiétude: le bruit que ces travaux dégageront . Jacques Kossowski a répondu qu’il ne serait pas question d’avoir des centaines de passages de camions et que tout se ferait par voie fluviale. Souci évoqué également par quelques résident du quartier : la crainte de l’augmentation du périmètre du projet qui engloberait d’autres immeubles. Jacques Kossowski a affirmé que seuls les Damiers : Anjou, Infra et Bretagne seront concernés par la démolition et aucun autre bâtiment.
Trois groupes de travail ouverts à tous ont été mis en place :
– La partie d’aménagements urbains : connexion, lieu d’échanges,… le jeudi 23 septembre de 19h30 à 21h30, salle Marius Guerre à Courbevoie.
– La vie locale et la mixité des fonctions : animation commerciale et culturelle, lieux de loisirs et de détente, le mardi 28 septembre 2010 de 19h30 à 21h30, salle Marius Guerre à Courbevoie.
– Le développement durable : déroulement et gestion des chantiers, mise en sécurité du site, diminution des nuisances, transports en commun,… le mardi 7 octobre de 19h30 à 21h30, salle de conférence (stade municipale) à Courbevoie.
Une nouvelle réunion se déroulera le 18 octobre à 20h toujours au stade municipal dans la salle de conférences; elle fera le bilan et la synthèse des trois groupes de travail.
Une exposition se tiendra du 19 octobre au 19 novembre 2010, avec mise à disposition d’un registre à la galerie des projets de l’EPAD à la tour Opus 12 ainsi qu’ à la mairie de Courbevoie.
A l’issue de cette réunion, à la sortie des élus du groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » réunissant le PS, PCF et les verts; des tracts annonçant un « recours gracieux » contre le l’EPAD pour excès de pouvoir sur le dossiers des tours Hermitage ont été distribués. « Dans la continuité de notre opposition à ce projet ce recours à été rédigé par notre avocat Maître Pierre-François Gaborit. Il vise plus particulièrement à le retrait de la délibération du conseil d’administration de l’EPAD le 15 juillet qui autorisait les conditions du montage de cette opération » explique le groupe d’opposition.