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samedi 20 avril 2024
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Hermitage Plaza obtient son permis de construire

Il n’a pas caché sa joie, coups de fil toute la journée, conférence de presse improvisée sur le yacht d’Hermitage, Emin Iskenderov, le président du groupe Hermitage était fier d’annoncer que son projet pharaonique venait d’obtenir son permis de construire. Coïncidence ?, la délivrance des trois permis qui concernent les deux tours et quatre bâtiments à été signée par le maire de Courbevoie pour le premier jour du Mipim le mardi 6 mars 2012. En janvier dernier la préfecture qui instruit le dossier expliquait dans un communiqué qu’il manquait des pièces au dossier, ce que le groupe immobilier Russe avait corrigé rapidement.

Cette nouvelle s’accompagne d’une seconde bonne nouvelle pour le président d’Hermitage : La dernière locataire Bouchra Bennouna du bâtiment Infras aux Damiers a jeté l’éponge et a quitté son logement vendredi dernier. Ce départ qui laisse désormais inoccupé l’ensemble des Infras permet le démarrage des travaux. Les travaux préparatoires de désamiantage et de curage débuteront le 15 mars 2012 et devraient durer 4 mois. Il reste toutefois le restaurant « les Feuillantines » qui devrait selon le promoteur Russe partir dans quelques semaines.

En revanche la destruction des Infras ne pourra pas débuter tant qu’un accord avec l’ASL (Association Syndicale Libre) des immeubles du quartier ne sera pas trouvé. La 8e chambre du TGI de Nanterre avait reconnu en octobre 2011 que si le projet se réalisait dans sa forme actuelle cela entrainerait des « modifications notables » sur les équipements collectifs gérés par l’ASL dont sont membres les propriétaires de tous ces bâtiments. Les charges fixes et le chauffage bondiraient de 140 000€ environ et la sécurité de 1,9M€ uniquement pour les copropriétaires des Damiers Champagne et Dauphiné. Les copropriétaires avait obtenu du TGI de Nanterre dans son jugement l’interdiction « de démolir ou faire démolir tout ou partie » des Damiers Anjou, Bretagne et Infra. L’interdiction pouvant être levée uniquement que lorsque qu’un accord sera trouvé entre les deux parties, l ‘interdiction étant assortie d’une astreinte de 500 000€ par infraction constatée.

Emin Iskenderov promet que cet accord sera trouvé d’ici 4 mois avec les copropriétaires des Damiers Champagne et Dauphiné. Cet accord par les copropriétaires serait donné sous condition que le groupe Hermitage finance en échange le ravalement des deux bâtiments.

Si cet accord voit le jour, Hermitage pourra lancer la destruction de la partie Infra dans la foulée pour un démarrage du chantier des deux tours jumelles début 2013. Des recours ? Emin Iskenderov s’en moque. Il affirme qu’il les ignorera expliquant que les recours qui auraient pu être les plus importants auraient été déposés par les propriétaires des tours voisines First et Allianz et ne le seront pas après les accords intervenus.

Aux Damiers Bretagne il reste toujours 48 locataires et 10 à Anjou. Hermitage espère que Logis Transport, actuel propriétaire des bâtiments aura relogé les derniers locataires pour l’été 2013. Si tout se passe bien, les travaux des quatre bâtiments et du centre commercial débuteraient début 2014 pour une livraison de l’ensemble du complexe Hermitage Plaza au deuxième semestre 2017.

Le financement du projet de 2Mds€ qui est un point important d’interrogation sera de 200M€ en fonds propres par Hermitage auxquels se rajouteront 100M€ en 2012, 700M€ par un accord pôle bancaire européens –sans aucune banque française– et le reste soit 1Mds€ par la pré commercialisation de 453 logements.

Le projet vise la certification Bream Excellence avec une consommation de 120 Kw/h contre 250 pour une tour classique à La Défense.

Toujours pas de nom pour le futur palace qui sera implanté dans la tour sud, mais Emin Iskenderov déclare qu’il s’agira d’une « très grande chaine mondiale » et que l’accord est en cours de finalisation.

Ces deux tours de 307 mètres de hauteur seront construites en structure de plancher précontraint permettant des planchers de 25 cm d’épaisseur et des poteaux tous les 8,5 mètres.

Pour l’EPADESA ce permis de construire accordé est une « bonne nouvelle », Philippe Chaix le directeur de l’établissement assure que de nombreuses réunions et ateliers seront organisés avec les habitants voisins tout au long du chantier afin de permettre un déroulement dans les meilleures conditions.

 

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