Luc Chatel, porte-parole du gouvernement a annoncé au « Grand Rendez-vous Europe1-Le Parisien-Aujourd’hui en France » qu’il était aussi «possible» que les 9 représentants de l’Etat au conseil d’administration de l’EPAD «ne participent pas au vote» du 4 décembre qui doit nommer Jean Sarkozy à la présidence de l’EPAD. «J’observe que dans le passé, il est arrivé que les représentants de l’Etat ne prennent pas part au vote de cette élection. Donc, par souci de clarté et de transparence, on peut très bien imaginer que les représentants de l’Etat ne participent pas au vote», a déclaré le porte parole du gouvernement. Il a aussitôt ajouté «mais c’est aux ministres compétents de décider». Le conseil d’administration compte 18 membres :
– 9 fonctionnaires représentant 4 ministères (Culture, Economie, Intérieur, Equipement)
– 1 de la région Ile-de-France
– 2 pour les Hauts-de-Seine
– 1 pour Paris – 1 pour Nanterre
– 1 pour Puteaux – 1 pour Courbevoie
– 1 pour le STIF
– 1 pour la Chambre de commerce et d’industrie.
« Même si les 9 fonctionnaires ne participent pas au scrutin, l’élection de Jean Sarkozy reste cependant assurée. En effet sur les 9 représentants des collectivités :
– 4 sont de l’UMP (les 2 représentants du 92 : Patrick Devedjian et Jean Sarkozy lui-même + les maires de Puteaux et de Courbevoie),
– 2 sont du PS (le représentant du Stif et celui de la région),
– 2 sont du PC (le maire de Nanterre et l’administrateur représentant Paris),
– Enfin le dernier, Claude Leroi, est le président de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts-de-Seine. Ce dernier est un ancien conseiller municipal délégué de Nicolas Sarkozy à Neuilly-sur-Seine ! »explique Christophe Grebert conseillé municipal Modem à Puteaux sur sont blog monputeaux.com.
« En demandant aux fonctionnaires de ne pas participer au scrutin, Nicolas Sarkozy pense échapper, à bon compte, à l’accusation de « nomination » de son fils à un poste très important dans le futur dispositif du « Grand Paris ». A bon compte, puisque son fils cadet conserve malgré tout une majorité au sein du conseil d’administration. Le « vote » de Claude Leroi, qui est un proche de Nicolas Sarkozy, ne constitue pas un suspens. Jean Sarkozy sera « nommé » par 5 voix contre 4, au lieu de 14 voix contre 4, voilà tout. » souligne Christophe Grebert.