Constance Le Grip (Les Républicains) va pouvoir conserver son siège de député de la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine (Neuilly, Puteaux, Courbevoie Sud (canton où est implantée une partie du quartier de La Défense)) à l’Assemblée Nationale. Le Conseil constitutionnel a rejeté ce vendredi la requête déposée par son adversaire (La République En Marche), Laurent Zameczkowski, au lendemain du second tour du scrutin des 11 et 18 juin dernier. Le candidat reprochait à la candidate et à son équipe de campagne d’avoir tenu des propos diffamatoires à son encontre pour le discréditer auprès des électeurs.
Arrivé en tête au premier tour avec 41,92 % des suffrages, le marcheur âgé de 46 ans, avait finalement été battu par la candidate Les Républicains. Durant la semaine du second tour l’entrepreneur avait d’abord été éclaboussé par une vraie-fausse histoire de violences conjugales puis par une affaire de compte non déclaré dans une banque HSBC de Hong Kong.
« Il résulte de l’instruction, et notamment de la date à laquelle les accusations en cause ont été formulées pour la première fois, que le requérant a disposé d’un délai suffisant pour y répliquer avant le scrutin du second tour, ce qu’il a d’ailleurs fait, fait savoir le Conseil constitutionnel dans ses conclusions. Par suite et compte tenu de l’écart des voix, il ne résulte pas de l’instruction que la diffusion de tels propos ait été de nature à altérer la sincérité du scrutin ».
« Même si le Conseil constitutionnel a ouvert une instruction sur ce dossier, je ne fondais que peu d’espoir sur ce recours. Cette démarche, je l’ai d’abord entreprise pour réhabiliter mon image, pour prouver que je n’avais absolument rien à me reprocher » a confié Laurent Zameczkowski au journal Le Parisien.
Si l’élection a été définitivement validée, l’affaire n’est pas totalement finie puisque toujours selon Le Parisien, Laurent Zameczkowski confie avoir déposé une plainte pour diffamation contre une partie de l’équipe de campagne de Constance Le Grip.