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vendredi 20 septembre 2024
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Paris 2024 : « Ça fait un gros pincement au cœur », après les Jeux, la Paris La Défense Arena dit adieu à ses bassins

Après un mois de compétition intense, la Paris La Défense Arena est en train de faire ses adieux à ses deux bassins. Un démontage qui doit s’achever d’ici la mi-octobre.

La parenthèse olympique et paralympique refermée, la Paris La Défense Arena fait désormais ses adieux à son centre aquatique éphémère. Après avoir vibré devant les exploits de Léon Marchand et les prouesses du brésilien paralympique Gabriel dos Santos Araujo, la plus grande salle de spectacle d’Europe a retrouvé son calme. Un calme du moins tout relatif. La clameur et la frénésie des supporters ont maintenant passé le relais aux bruits des centaines d’ouvriers qui s’activent pour démonter les infrastructures de ces Jeux de Paris 2024. « C’est un de nos plus gros chantiers de démontage. Ça fait un gros pincement au cœur, mais bon c’est la vie de ces grands événements », glisse Edouard Donnelly, directeur exécutif des opérations de Paris 2024.

Le bassin de compétition équipera au début de l’année 2026 la ville de Sevran – Defense-92.fr

Quelques heures à peine après la dernière épreuve de para natation, le bassin de compétition a commencé à être vidangé, tout comme celui dédié à l’échauffement des athlètes qui n’était pas visible des spectateurs. Avant d’être rejetée dans le réseau d’assainissement, l’eau a été déchlorée. Dans le même temps, tous les équipements techniques, le câblage, les caméras et surtout l’habillage aux couleurs des Jeux ont été retirés.

Le chantier de démontage des installations doit s’achever avant la mi-octobre – Defense-92.fr

C’est maintenant un énorme jeu de Meccano qui s’opère. Le concepteur et fabricant italien, Myrtha Pools, s’affaire à démonter les deux bassins en kit, tout en retirant les monumentales machineries. « Une fois que nous aurons démonté le bassin d’échauffement, nous attaquerons celui de compétition », explique Alexandre Gandoin, responsable commercial France de Myrtha Pools.

Une partie du bassin d’échauffement équipera la ville de Bagnolet – Defense-92.fr

Si les membranes de protection -autrement dit une sorte de liner- ne sont pas conservées et partent au recyclage, les bassins et leurs machineries vont s’offrir une nouvelle vie. Celui de compétition ira équiper la ville de Sevran -n’en déplaise à Toulouse qui l’a lorgné- et une moitié, soit 25 mètres, de celui d’échauffement filera à Bagnolet. Il s’agit donc de démonter soigneusement les plaques en inox blanc composant les parois sans oublier les milliers de visseries.

Le chantier de démontage doit se terminer avant la mi-octobre

« Ce concept d’héritage pour la Seine-Saint-Denis était important pour nous. Pour ce territoire, cela va changer la vie des habitants et des enfants », se félicite Marie Barsacq, directrice exécutive de l’impact et de l’héritage chez Paris 2024. Pour nager là où Léon Marchand a décroché l’or à quatre reprises, il faudra attendre début 2026. La nouvelle piscine de Bagnolet sera prête plutôt fin 2026 ou début 2027. Un héritage qui réjouit Myrtha Pools. « C’est du jamais vu, c’est extraordinaire », a ajouté Alexandre Gandoin.

Sous les plaques de protection grises se trouve la pelouse synthétique du terrain de rugby – Defense-92.fr

Pour l’autre moitié, des « discussions sont en cours », admet Alexandre Gandoin. Car si Paris 2024 a acquis une partie des bassins, Myrtha Pools reste le propriétaire de cette moitié restante du bassin d’entraînement. En attendant de trouver sa destination future, ce morceau du bassin, tout comme les piscines du Château de Versailles et du centre aquatique de Saint-Denis, sera stocké par le fabricant italien.

La machinerie sera réutilisée pour les bassins de Sevran et de Bagnolet – Defense-92.fr

Parallèlement, l’imposante tribune de presse, constituée d’environ vingt-cinq kilomètres d’échafaudage, est en cours de démantèlement. La structure appelée « la plage », qui a permis de rehausser le sol de l’arena pour l’amener à la hauteur des bassins, soit un peu plus de deux mètres, a elle aussi commencé à être retirée selon un phasage méthodique. « Le bassin de compétition sera complètement démonté d’ici le 9 octobre et nous rendrons les clefs à la Paris La Défense Arena le 15 octobre », souligne Alexandre Gandoin. La salle de spectacle pourra alors reprendre son activité habituelle avec ses rencontres de rugby du Racing 92, ainsi que les nombreux concerts et autres événements.

L’imposante tribune de presse, constituée d’échafaudages, est en cours de démontage – Defense-92.fr
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