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dimanche 12 janvier 2025
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Kaaris offre un show enflammé à la Paris La Défense Arena

Le rappeur de Sevran a livré une performance d’environ deux heures samedi soir au cœur de la plus grande salle de spectacle d’Europe.

Des flammes, des femmes et du son. Pour mettre un terme à sa tournée française célébrant les dix ans de son album « L’or Noir », Kaaris a choisi la Paris La Défense Arena. Le rappeur de Sevran a livré samedi soir un show enflammé dans une arena bouillonnante.

À 21 heures, un compte à rebours se lance sur l’énorme écran totem surplombant la scène très sobre. Kaaris joue avec les nerfs de ses fans en relançant la minuterie… Puis soudain, le voile tombe, révélant Kaaris flottant dans les airs. Le quadragénaire enchaîne alors ses titres en rafale. Sur la scène, il est seul. Du moins au début…

La scénographie est plutôt pauvre. Pour compenser, l’ennemi juré de Booba utilise tout au long du concert des jeux de flammes. Kaaris va même s’amuser avec un lance flamme lorsqu’il rejoindra une scène au centre de la fosse pour « Chargé ».

La fosse donne d’ailleurs du fil à retordre à la sécurité. À de très nombreuses reprises, plusieurs spectateurs allument des fumigènes. Presque une première pour cette salle, la plus grande d’Europe. La soirée a également été marquée par un incident lorsqu’un individu a piqué plusieurs spectateurs avec une seringue. Bref…

Durant deux bonnes heures, Kaaris enchaîne ses plus grands tubes, dont « Kalash », « 80 Zetrei » et « Tchoin », où les fans reprennent en chœur « pute, pute, pute… ». Du vulgaire dans les paroles mais aussi sur scène. Mais bon, c’est aussi ça le rap… Pour « Boyz in the hood », l’enfant de Sevran fait monter sur scène plusieurs femmes en string et cuissardes pour des danses endiablées. Puis Kaaris fait apparaître une Audi sur scène. Entouré de ses potes, il lance « Zoo ». La berline, Kaaris et sa bande ne la saccagent pas comme le font certains rappeurs… En solo et sans musicien durant la quasi-totalité de son show, Kaaris s’entoure d’une chorale pour entonner « Gun Salute », puis pour l’ultime son de la soirée « Or noir ».

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