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vendredi 19 avril 2024
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Christian Pellerin, l’ex promoteur de La Défense assigne l’Etat français après son non-lieu

Son nom est bien connu à La Défense. Christian Pellerin, l’ex « Roi de La Défense » qui a construit avec son entreprise de promotion immobilière Sari, près de la moitié des immeubles dans le quartier entre les années 80 et 90 n’en n’a pas fini avec la justice. Selon l’AFP, qui confirme une information du journal Libération, Christian Pellerin a assigné l’Etat français afin d’obtenir réparation pour « fonctionnement défectueux du service public de la justice » après avoir été mis en examen durant huit ans, avant de bénéficier finalement d’un non-lieu en 2013.

Parmi les nombreuses affaires judiciaires, pour lesquelles il n’a jamais été condamné et toujours relaxé, l’une d’elles l’a particulièrement marqué et révolté. L’affaire débute en 2004, alors qu’il est en procédure de divorce avec son épouse Valérie Muller; elle dépose une plainte contre X notamment pour « abus de confiance », « recel » et « escroquerie » sur la gestion de deux sociétés civiles immobilières familiales de Christian Pellerin.

Christian Pellerin sera mis en examen le 1er avril 2005, pour les chefs « d’abus de confiance », « escroquerie », « recel », « abus de biens sociaux», « faux en écriture privée » et « fausse attestation » par un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Nanterre. Il sera placé en détention provisoire et restera un mois et demi en prison avant d’être remis en liberté.

Christian Pellerin signa fin 2007, un protocole, dans le cadre de la procédure de divorce avec son épouse prévoyant le versement de près de 35 M€. Valérie Muller va alors se désister de sa constitution de partie civile en avril 2008. Cependant la procédure pénale se poursuivra par la délivrance d’un non-lieu par le magistrat instructeur en décembre 2013.

L’affaire aurait pu en rester là mais Christian Pellerin qui se dit victime d’un « déni de justice » vient d’assigner l’Etat pour « déni de justice » et lui réclame 114 905 € au titre de préjudice matériel et 150 000 € au titre de préjudice moral, d’après un document d’assignation consulté par l’AFP.

« Dès le départ, il apparaît que l’instruction a pris fait et cause pour une partie civile dont l’intérêt à se servir de cette procédure était pourtant évident » fait valoir l’assignation menée par l’avocat de Christian Pellerin, Me Patrick Maisonneuve.

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