Un mois après avoir grimpé l’iconique tour TotalEnergies (Coupole), Alexis Landot a relevé un nouveau défi ce lundi après-midi : gravir la tour Franklin et ses 115 mètres. Pour cette ascension aussi impressionnante que vertigineuse, le jeune sportif de l’extrême a choisi d’attaquer l’une des arêtes du building qu’il avait déjà escaladé deux fois auparavant par ses façades.
Sans autorisation ni protection, Alexis Landot a réussi à grimper ce gratte-ciel, érigé au début des années 70, en moins de trente minutes. Pour l’aider à gravir la façade de verre et d’acier de Franklin, il a compté uniquement sur la force de son corps, des straps au bout des doigts, et de la magnésie pour réduire la transpiration. « J’ai sous-estimé la difficulté de l’escalade. Je me suis fait surprendre. J’ai aussi surestimé mes capacités », concède Alexis Landot malgré sa prouesse.
Cet exploit a impressionné et amusé les salariés du quartier. « C’est surprenant, c’est la première fois que je vois ça. Ça fait flipper », commente Giles, qui est rapidement descendu d’une tour voisine pour assister à ce spectacle insolite.
Initiée dans les années 90 par Alain Robert, le maître en la matière, l’escalade de gratte-ciel a fait des émules ces dernières années auprès d’une jeune génération. Alexis Landot affiche déjà un impressionnant palmarès. À La Défense, le jeune-homme de 24 ans a déjà gravi les tours TotalEnergies, Alto, Opus 12 et Ariane en plus de Franklin. À cela s’ajoutent aussi les tours Montparnasse et Mercuriales. L’année dernière, Alexis Landot avait grimpé au côté d’Alain Robert la Burj Khalifa, la plus haute tour du monde à Dubaï. Il y a quelques semaines, son ami Léo Urban avait pour sa part escaladé la tour Opus 12.