Si le Coronavirus a bouleversé l’immobilier d’entreprise poussant certaines sociétés à revoir leur stratégie immobilière, les grands noms du cooking entendent les séduire. C’est notamment le cas pour le français Wojo présent à La Défense depuis septembre 2016 qui espère faire de nouveaux adeptes à ses solutions flexibles.
« Wojo se met à la disposition des entreprises qui souhaitent construire une organisation de travail dans laquelle le bureau s’adapte à leurs besoins, et non l’inverse », explique Wojo qui ambitionne de proposer aux entreprises à travers ses trois offres de « construire la semaine idéale de travail, en définissant le bon dosage entre trois types d’espaces, sur la base d’offres à la carte, ou sur abonnement ».
Pour Wojo les baux traditionnels 3/6/9 ne sont plus adaptés aux besoins des entreprises. Si les grands groupes ont toujours la nécessité d’avoir des locaux fixes, Wojo cite l’exemple d’une entreprise, qui compte quarante collaborateurs et qui a résilié son bail de 500 mètres carrés qu’elle louait au profit d’une offre de bureaux privatifs dans un centre de coworking pour limiter le nombre de postes fixes à seulement vingt-cinq et donc privilégiant le télétravail.
« La crise que nous vivons aujourd’hui accélère les mutations que Wojo anticipe depuis sa création : flexibilité du lieu de travail, exigence d’une plus grande qualité de vie au travail, prise en compte des enjeux climatiques, économie de partage. Le bureau de demain -ou, devrait-on, dire les bureaux de demain- ne seront plus ceux d’avant », estime Stéphane Bensimon, le CIO de Wojo. Et pour le dirigeant de Wojo ses offres souples s’adaptent dans ce sens pour « répondre au mieux aux besoins des entreprises qui cherchent des solutions pour rebondir, perdurer et rassurer leurs collaborateurs ».