Lundi, fin de matinée, le temps est agité, il pleut et il y a du vent. Le capitaine d’une péniche observe avec effroi une silhouette flottante à proximité du pont de Neuilly, au pied des tours de La Défense. Il s’agit d’une jeune femme de vingt ans. Le marinier va alors tenter de s’approcher de la victime qui se débat difficilement dans l’eau froide. Seulement voilà, le courant de la Seine est beaucoup trop fort. Il n’y parvient pas.
Il n’a d’autre choix que de rester à distance, surveillant attentivement la situation tout en alertant les autorités. La brigade fluviale de la préfecture de police de Paris fonce sur place pour venir en aide à cette personne. Au même moment, un autre témoin signale avoir aperçu quelqu’un lutter dans l’eau.
Le corps de la femme va alors dériver sur plus de trois kilomètres, passant sous les ponts de Courbevoie et Levallois. C’est finalement à hauteur du pont d’Asnières que les secours réussissent à repêcher la victime inconsciente après un périple estimé à au moins 45 minutes dans une eau à près de 8 degrés.
Prise en charge par le Samu, les urgentistes lui prodiguent un massage cardiaque avant de l’emmener en urgence à l’hôpital Georges Pompidou de Paris. Malgré les efforts des secours, la jeune femme décède vers 15 heures.
La jeune femme est-elle tombée accidentellement ? A-t-elle voulu mettre fin à ses jours ou a-t-elle été poussée ? Pour l’heure, le mystère persiste. Le parquet de Nanterre indique avoir ouvert une enquête pour déterminer les circonstances du drame.