« Il y avait tellement de gens à mon enterrement que j’ai décidé de ne pas m’y rendre », s’amusait Patrick Devedjian en 2011 après avoir réussi à conserver son siège de président du département après que certains aient tenté de le lui ravir lors des élections cantonales. Une phrase qui comme le rappelle le Parisien lui avait alors valu le prix de l’humour politique. Ironie de l’histoire, ses obsèques vont se dérouler dans la plus stricte intimité.
Emporté le weekend dernier par le Coronavirus (Covid-19) à l’âge de 75 ans, Patrick Devedjian, le président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense n’aura pas ses amis pour son enterrement. Seule sa famille dont son épouse Sophie Vanbremeersch, ses quatre enfants et ses très proches pourront lui dire un dernier au revoir ce mercredi comme l’exigent les recommandations du Haut conseil de la santé publique.
Sa dernière demeure sera au cimetière d’Antony
Une vingtaine de personnes assisteront donc à la cérémonie tenue à la cathédrale de Sainte-Croix-de-Paris-des-Arméniens, dans le Marais à Paris. Un lieu cher à Patrick Devedjian qui n’a jamais caché la fierté de ses origines arménienne et cesser d’exercer la mémoire du génocide du peuple arménien. Après la cérémonie Patrick Devedjian sera inhumé au cimetière d’Antony, ville dont il a été maire entre 1983 et 2002 et où il a fait ses armes.
Si beaucoup de ses amis du conseil départemental auraient aimé être présents à la cérémonie pour lui dire adieu, tous espèrent pouvoir le faire avec un véritable hommage dans les prochaines semaines lorsque le confinement sera levé et que la pandémie du Coronavirus sera passée.
Pour remplacer Patrick Devedjian a la présidence du département c’est le premier vice-président, Georges Siffredi qui va assurer l’intérim le temps que le conseil se réunisse. Du côté de Paris La Défense, l’établissement public d’aménagement et de gestion du quartier d’affaires que Patrick Devedjian présidait également c’est Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux qui va prendre les rênes.