Des travaux qui vont être un peu bruyants. Lancés en août 2020 les travaux de curage et de désamiantage de l’ancienne galerie de la Coupole, fermée dix ans plus tôt, se poursuivent par l’entreprise Neom, une filiale du groupe Vinci qui mène les travaux jusqu’en décembre prochain. La zone d’intervention du chantier comprend deux niveaux de sous-sols, celui où étaient situés les boutiques et restaurants et celui des réserves et locaux techniques, soit 11 255 mètres carrés.
« Conformément à la loi et afin d’empêcher l’émission de ces fibres dans l’air ambiant pendant les opérations, l’entreprise Neom […] utilise des méthodes et le matériel adaptés, comprenant notamment le confinement du chantier sous bâches hermétiques », indique Paris La Défense dans une lettre info chantier adressée aux riverains du quartier Regnault.
Pour mener cette étape du désamiantage, Neom vient d’installer un système de ventilation en continu qui est lancé début avril et qui doit s’achever en juillet prochain. « Il s’agit d’une installation réglementaire et obligatoire qui permet de mettre en dépression les zones de confinement et ainsi d’assurer la parfaite sécurité des ouvriers sur le chantier et des riverains », justifie Paris La Défense qui précise que ce dispositif permet « en cas de rupture accidentelle du confinement, qu’aucune pollution ne sorte des emprises des travaux ».
Si ces ventilateurs géants ne présentent aucun danger, ils vont cependant entrainer des désagréments pour le voisinage. « Nous sommes conscients du désagrément que peuvent occasionner ces installations. Il s’agit d’un son de ventilation qui est régulier et monocorde, et non de pics sonores ou d’éclats de bruit », précise l’établissement public qui indique qu’un contrôle acoustique permettant d’identifier d’éventuels dépassements sonores non prévus est mis en place afin « de rappeler l’entreprise à l’ordre en cas de manquement ».
L’année dernière, 95 % des déchets de ce chantier (hors amiante) ont été recyclés, soit une centaine de tonnes valorisés, affirme Paris La Défense. Dans le détail, 45 tonnes de ferrailles ont été réutilisées pour les activités des sidérurgies, aciéries et fonderies ; 40 tonnes de gravats inertes de démolition ont été réutilisées en remblais et 19 tonnes de déchets divers (bois, plastique, plâtre, verre, papier, carton,…) sont parties à destination de centres de triage pour ensuite être valorisées dans les filières spécifiques.
Quant à l’avenir de la galerie de la Coupole, il se fera visiblement sans le projet de la Foncière Immobilière Bordelaise que Paris La Défense semble avoir définitivement écarté. Paris La Défense explique que « des études sont en cours » pour un nouveau projet sans préciser ses grandes orientations.