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lundi 25 novembre 2024
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Notre-Dame de Paris, Cité des 4 000 et Château de Versailles : avec son exposition au Toit de l’Arche, Jean-Gabriel Barthélémy dévoile trois lieux fascinants

Le photojournaliste Jean-Gabriel Barthélémy livre, dans son exposition au Toit de la Grande Arche, les traces du temps et du passage des hommes dans trois lieux emblématiques : Notre-Dame de Paris, le château de Versailles et la Cité des 4000.

Trois lieux hors-normes et fascinants. De la vertigineuse cathédrale de Notre-Dame de Paris, à l’intrigante Cité des 4000 de la Courneuve en passant par un château de Versailles des plus intimes, le photojournaliste Jean-Gabriel Barthélémy livre, dans son exposition au Toit de la Grande Arche les traces du temps et du passage des hommes.

A travers cette grande exposition devant s’achever fin août, ces trois lieux révèlent leurs forces et leurs fêlures, leurs évidences et leurs secrets, sur les 1 200 mètres carrés qu’offrent cet espace sur le Toit de l’Arche. « Ce qui lie ces trois lieux, c’est l’architecture et la modernité pour l’époque. Mais aussi la lumière avec laquelle je travaille beaucoup. Une émotion très forte me relie à tous ces lieux », confie l’artiste qui présente une petite centaine de photos.

Les deux tours de Notre-Dame de Paris, depuis la flèche d’Eugène Viollet-le-Duc en mai 2018 – Jean-Gabriel Barthelemy

D’abord, Jean-Gabriel Barthélemy nous entraine dans les dédales de Notre-Dame de Paris, avant son terrible incendie du 15 avril 2019. Un état des lieux commencé pour Paris Match en 2017 jusqu’au début de la restauration de la flèche de Viollet-le-Duc, à la veille du sinistre. Les photographies de l’artiste révèlent la cathédrale sous un angle inédit. Avec son Canon EOS 5Ds, Jean-Gabriel Barthélemy a également eu la « chance » d’arpenter Notre-Dame de Paris peu de temps après l’incendie, offrant des clichés saisissants et bouleversants. « L’incendie c’était horrible pour moi. C’était impossible d’aller sur place le jour du sinistre », se souvient Jean-Gabriel Barthélemy.

Le périple de l’exposition passe par le luxueux château de Versailles où Jean-Gabriel Barthélemy s’était rendu en 2006, pour le magazine Geo. Le photographe a immortalisé la face cachée de la résidence de Louis XVI avant sa restauration. Jean-Gabriel Barthélemy a pu arpenter avec sa chambre « Sinar » le cabinet de la méridienne, la bibliothèque privée de Louis XVI, la pièce des musiciens, le théâtre de la reine, la coursive blanche et surtout la fascinante chambre de Marie-Antoinette.

La Chambre de la reine au château de Versailles en 2006 – Jean-Gabriel Barthelemy

Le voyage s’achève du côté de la Seine-Saint-Denis. Jean-Gabriel Barthélémy nous plonge dans le grand ensemble de la Cité des 4 000 à La Courneuve en 2002. Symbole de l’urbanisme des années 60 et fleuron de l’architecture populaire, cette cité est rapidement devenue une contrée dangereuse dévolue aux trafics de drogues. C’est dans ce cadre que le photojournaliste a immortalisé avec son Sinar certains des résidents des 4 000 et sa célèbre barre « Presov » dynamitée en 2004. Un reportage réalisé il y a vingt ans qui fût compliqué pour Jean-Gabriel Barthélémy. « Il fallait que j’y aille le matin très tôt car après 9 heures c’était très dangereux à cause des deals de drogues », raconte Jean-Gabriel Barthélémy.

L’accès à l’exposition est compris dans le prix du billet pour le Toit de la Grande Arche. Les billets sont vendus à 16 euros en plein tarif, 8 euros pour les enfants, et 10 euros pour les jeunes âgés de onze à dix-huit ans. Pour réserver vos billets c’est par ici.

La barre Presov de la cité des 4 000 en 2002 – Jean-Gabriel Barthelemy
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