C’est un repaire idéal pour contempler leur passage. Cette année encore il devrait y avoir foule tout le long de l’esplanade de La Défense et notamment sur le Pont de Neuilly pour contempler le passage des avions et hélicoptères dans le ciel du quartier d’affaires lors du défilé aérien du 14 juillet.
Les festivités débuteront avec le passage des 63 avions de l’armée de l’Air, de la Marine et de la Sécurité civile mais aussi de l’US Air Force, invité d’honneur à l’occasion du centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis en 1917. La seconde partie du défilé aérien sera suivie, après le passage des troupes au sol, par les 29 hélicoptères de l’Armée de l’air, l’Armée de terre, de la Marine, de la DGGN et de la Sécurité Civile.
Sous le commandement du général de la division aérienne Jean-Christophe Zimmermann, les 49 avions survoleront l’axe historique à environ 1 000 pieds soit 305 mètres et les hélicoptères à 400 pieds soit 120 mètres. Les avions à réaction voleront à 300 nœuds soit environ 560 km/h, les avions à hélices à 180 nœuds soit environ 330 km/h et les hélicoptères à 90 nœuds soit 170 km/h.
L’ouverture du défilé débutera à 10h30 précises avec les neuf Alphajet de la Patrouille de France qui se mettront cette année en formation « Big Nine » laissant dans le ciel parisien les traditionnelles fumées tricolores. Quelques instants après six F16 de l’US Force survoleront l’axe historique puis ils seront suivis de deux F22 (de l’US Force), d’un C135, d’un Rafale et d’un Mirage 2000 N qui formeront la formation « Lafayette » de l’opération « Chammal ». L’armée de l’air présentera ensuite trois Rafale C et un Rafale B (sous ma formation « Connaissance, anticipation et intervention »), quatre Mirage 2000D (« Projection de Puissance – Opérationnels ensemble : Barkhane »), quatre Mirage 2000 RDI et deux Alphajet (« Préparation opérationnelle des équipages »), un E-3F et quatre Mirage 2000-5 (« Protection du territoire national »), un C135, deux Rafale B et deux Mirage 2000 N (« Forces Aériennes Stratégiques ») et quatre Alphajet (« Formation et Entraînement »). La Marine présentera trois Rafale M et un E2C (« Groupe aérien embarqué Projection de Puissance ») et un ATL2 et un Falcon 50 (« Aviation de patrouille et de surveillance maritime »). L’Armée de l’Air reprendra les rênes du ballet avec deux A400M (« Projection de forces : l’A400M Atlas »), d’un C160 et de deux Casa (« Projection de forces »), d’un Falcon 2000 (« Stratevac ») avant de clôturer le défilé des aéronefs avec trois Xingu (« Formation et Entrainement (Xingu) »).
63 avions et 29 hélicoptères survoleront l’axe historique
Après le défilé des troupes au sol (évidemment pas visible de La Défense), vers 11h15 les vingt-neuf hélicoptères commandés là encore par le général de division aérienne Jean-Christophe Zimmermann entreront dans le jeu.
L’armée de terre commencera le ballet avec la formation « Pôle formation » composée d’une Gazelle Ealat, d’un Caïman CFIA et d’un Tigre EFA suivra ensuite la formation « Mission hephaïstos et mission antiterrorisme » avec une Gazelle DIH, un Puma DIH et un Puma GIH, la formation « Module forces spéciales » avec un Tigre HAP, une Gazelle Gatling et un Cougar, la formation « S/GAM Attaque » avec un Tigre HAP, une Gazelle HF-V et un Tigre HAD HF-V, la formation « S/GAM Assault » avec un Cougar et deux Caïman et la formation « Module IMEX » avec un Tigre et un Puma. L’Armée de l’Air se glissera dans ce défilé des hélicoptères pour présenter avec la formation « Protection du territoire et intervention extérieure » trois Fennec et deux Caracal. La Marine dévoilera sous la formation « Combat Aéromaritime et Sauvegarde Maritime » un Caïman, un Panther et un Dauphin. La « DGGN » présentera pour sa part un EC 145 et deux EC 135. La clôture du ballet reviendra cette année à la Sécurité Civile qui fera voler dans le ciel de la capitale son EC 145.
Le dossier de presse est a retrouver ici