Harmony, le futur campus d’Engie s’est incliné face au nouveau QG de Booking.com à Amsterdam lors des Mipim Awards - Defense-92.fr
Pas de distinction pour Harmony, le futur siège d’Engie, récemment achevé aux portes de La Défense. Ce vaste ensemble de 95 000 mètres carrés concourait aux Mipim Awards 2025 dans la catégorie « Best Workplace Experience », face à « Arbor, Bankside Yards » à Londres, « Træ » à Aarhus (Danemark) et au nouveau siège de Booking.com à Amsterdam. Et c’est ce dernier qui a trouvé faveur auprès des membres du jury, composé de professionnels de l’immobilier (60 % des voix) et des visiteurs (40 % des voix) du salon du Mipim ayant pris part au vote.
Pensé sur mesure avec et pour Engie, le campus Harmony s’étend sur l’ancien site de Stellantis à La Garenne-Colombes. Conçu par le groupement d’architectes Scau (mandataire), Chaix & Morel et Art & Build, il se compose de quatre bâtiments de six à sept étages intégrant en partie une structure et des planchers en bois. L’ensemble de 95 000 mètres carrés s’articule autour d’un parc paysager de 1,6 hectare imaginé par l’agence Base.
Ce campus innovant vise les normes environnementales les plus exigeantes. Il dispose d’un pôle énergétique piloté par Engie, fonctionnant à 100 % avec des énergies renouvelables. Son mix énergétique repose notamment sur la géothermie ATES, des chaudières à gaz renouvelable, des groupes froids alimentés par des panneaux photovoltaïques et un réseau électrique intelligent.
Harmony proposera également de nombreux services à ses occupants : sept restaurants (dont quatre d’entreprise), 1 300 places de parking, 700 mètres carrés dédiés aux vélos, deux auditoriums (150 et 300 places), une crèche et un espace fitness doté d’un mur d’escalade.
Alors que le chantier touche à sa fin, Engie prendra possession des lieux en fin d’année. Les 9 000 collaborateurs du groupe, actuellement répartis entre la tour T1 à La Défense, Saint-Denis, Bois-Colombes et Bagneux, emménageront progressivement entre le quatrième trimestre 2025 et début 2026.
Harmony, le futur siège d’Engie est situé aux portes de La Défense – Defense-92.fr
Harmony, le futur siège d’Engie est finaliste pour les Mipim Awards - Defense-92.fr
Seul projet situé dans le quartier d’affaires de La Défense à concourir pour les Mipim Awards, le futur siège d’Engie va tenter de décrocher une statuette. Conçu et développé par Nexity et financé par Swiss Life Asset Managers France, le campus Harmony est finaliste des Mipim Awards dans la catégorie « Best Workplace Experience » face à trois autres projets « Arbor, Bankside Yards » à Londres, « Booking.com – City Campus » à Amsterdam et « Træ » à Aarhus au Danemark.
Pensé sur mesure avec et pour Engie, ce vaste campus de 95 000 mètres carrés a émergé aux portes de La Défense, à La Garenne-Colombes, sur l’ancien site de Stellantis. Composé de quatre bâtiments de six à sept étages intégrant en partie une structure et des planchers en bois, cet ensemble, dessiné par le groupement Scau (mandataire), Chaix & Morel et Art & Build, s’articule autour d’un vaste parc paysager de 1,6 hectare conçu par l’agence Base.
Le campus Harmony intègre des innovations technologiques et entend respecter les normes environnementales les plus strictes. Il dispose d’un pôle énergétique piloté par Engie, qui utilise des énergies 100 % renouvelables pour répondre aux besoins en chaud et froid des bâtiments, grâce à un mix énergétique comprenant de la géothermie ATES, des chaudières à gaz renouvelable, des groupes froids alimentés par des panneaux photovoltaïques et un réseau électrique intelligent.
Ce nouveau campus est constitué de quatre bâtiments qui s’articulent autour d’un vaste parc paysager – Defense-92.fr
Harmony offrira à ses futurs occupants de nombreux services, dont sept restaurants (dont quatre d’entreprise), 1 300 places de parking, 700 mètres carrés de locaux pour vélos, deux auditoriums de 150 et 300 places, une crèche, ainsi qu’un espace de fitness avec son mur d’escalade.
Alors que le chantier s’achève, le campus n’accueillera Engie qu’en fin d’année. Les 9 000 collaborateurs du groupe français, actuellement répartis entre la tour T1 à La Défense, Saint-Denis, Bois-Colombes et Bagneux, emménageront progressivement entre le quatrième trimestre 2025 et début 2026.
Organisée en marge du Mipim, le grand salon de l’immobilier qui se tiendra à Cannes du 11 au 14 mars (où Paris La Défense va participer), la cérémonie des Mipim Awards aura lieu le jeudi 13 mars au Palais des Festivals. Les lauréats seront désignés par les participants salon.
Harmony, le futur siège d’Engie est situé aux portes de La Défense – Defense-92.fr
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, la maire (UMP) de Puteaux, a qualifié dans un communiqué la tour de Jean Nouvel de « donjon » de « retour au moyen-âge » de monolithique qui écrase tout » et lui demande de revoir sa copie à travers un communiqué de presse sur le site officiel de la ville de Puteaux. Rappelons que Joëlle Ceccaldi-Raynaud était membre du jury qui a désigné le projet lauréat.
Voici le communiqué de presse :
« Le projet de Jean Nouvel a été retenu pour la Tour Signal de la Défense. Je tiens à affirmer ma désapprobation devant ce choix.
Le signal du renouveau a été traduit par Jean Nouvel par la création d’un « donjon » à la Défense. Un retour au Moyen-âge. Pour ce quartier des affaires, on ne peut pas trouver mieux pour symboliser un enfermement, une forteresse assiégée, alors que le projet de la Tour Signal devait être ouvert sur la ville. On est loin de la créativité du Temps des Cathédrales.
Certes, il faut reconnaître le talent de Jean Nouvel, le Musée des Arts Premiers est une belle réussite, bien intégrée à Paris. Mais mon sentiment partagé, je le sais, par de nombreux élus et habitants, est que son projet n’est tout simplement qu’une réplique verticale de la Grande Arche. Jean Nouvel se targue d’être le concepteur d’un « nouvel urbanisme vertical ». Je crains qu’il ne devienne « un nouveau Le Corbusier ».
A côtés des deux élégantes tours de la Société générale, sa tour n’est qu’un monolithe qui écrase tout. J’estime que les projets concurrents étaient plus modernes et légers, plus aériens et lumineux. Son projet ne donne pas un signal d’avenir fort a contrario des grands projets dans d’autres pays (Shanghai, Doha, Londres, New York). Aux portes de la Ville lumière, Paris, rien d’extra – ordinaire, pas d’ambition architecturale.
J’ai d’ailleurs souligné aux membres du jury que je ne constate aucune mixité sociale dans ce projet Nouvel. Les logements sont au plus haut de la Tour, situés à plus de 200 mètres ! Où sont les logements sociaux, si on veut parler en vérité de mixité sociale ?
Je rappelle que la Tour Signal est sur le territoire de Puteaux. Nous nous réservons le droit de demander à Monsieur Jean Nouvel de revoir sa copie. N’oublions pas que pour que cette tour sorte de terre, une révision simplifiée du Plan d’Occupation des Sols doit être adoptée par le Conseil municipal de Puteaux. Deux délibérations doivent être mises au vote. Un lourd travail préparatoire doit être engagé par les services de l’urbanisme. Une concertation doit être amorcée avec les Putéoliens et enfin une enquête publique doit se tenir avec toutes les observations et contributions de mes concitoyens et des associations.
Je crains que cette tour ne puisse voir le jour en 2015 comme convenu, si de sérieuses améliorations n’y sont pas apportées, car ici Nouvel ne nous propose rien de nouveau. »
Krismpy Kreme va ouvrir courant avril au Westfield Les 4 Temps - Defense-92.fr
Krispy Kreme continue de croquer la capitale à pleines dents. Quinze mois après son arrivée en France avec l’ouverture en fanfare de son énorme flagship au Westfield Forum des Halles, la chaîne américaine, rendue célèbre pour ses donuts, va s’installer dans le quartier d’affaires de La Défense.
Avec déjà dix-neuf points de vente en région parisienne, Krispy Kreme ouvrira le 22 avril prochain un petit kiosque au Dôme du Westfield Les 4 Temps, en face des escalators menant à l’UGC, en lieu et place de Oh My Chou.
À la carte, Krispy Kreme propose une douzaine de donuts -produits à la boutique du Westfield Forum des Halles et également dès cet automne dans un nouveau laboratoire à Creteil- dont les plus célèbres sont glacées à la fraise ou au chocolat. La chaîne propose en outre des boissons chaudes et froides.
Plusieurs immeubles à bas carbone vont être édifiés dans la ZAC Seine-Arche - Brenac & Gonzalez Associés
De nouveaux programmes bas carbone pour Nanterre. Un an après avoir lancé sa consultation pour la commercialisation de plusieurs emprises foncières à Nanterre, Paris La Défense a révélé, en marge du Mipim, les groupements lauréats parmi une quarantaine de propositions.
Cette nouvelle série de projets, localisée dans la ZAC Seine-Arche, sur le secteur du Croissant et aux abords de l’Université de Paris-Nanterre, doit permettre de développer plus de 50 000 mètres carrés de projets mixtes et bas-carbone, dont quelque 650 logements. L’ensemble des projets, qui vise la performance environnementale RE2020 seuil 2028, intégrera des éléments en bois, que ce soit dans leurs structures et/ou façades.
Le programme du « Lot M » de Care Promotion et Demathieu Bard Immobilier prévoit un gymnase – Brenac & Gonzalez Associés
Après avoir achevé la première phase du Croissant il y a six ans avec la démolition d’un ancien parking aérien et la construction du programme immobilier Altana et de l’extension du Pôle universitaire Léonard de Vinci, l’aménageur va enclencher la seconde étape. L’objectif pour Paris La Défense est de gommer le canyon où passe actuellement la D 914, servant notamment de sortie de l’autoroute A 14. Une infrastructure routière marquée, qui sera bientôt corrigée par le département, qui va refondre dans les prochaines années le boulevard Patrick Devedjian.
Piloté par les agences Care Promotion et Demathieu Bard Immobilier, le programme comprendra trois immeubles à dominante bois, culminant entre neuf et douze niveaux, dessinés par l’agence Hardel et le Bihan. La résidence comprendra 140 logements (66 en accession (La commercialisation débutera l’année prochaine), 57 en logements locatifs intermédiaires et 17 en bail réel solidaire). À cela s’ajouteront 310 mètres carrés de commerces (cabinet médical et boulangerie) et un espace de coworking d’une cinquantaine de mètres carrés.
Le programme du « Lot G » proposée par Care Promotion et Demathieu Bard Immobilier – Hardel et le Bihan
Face à cette résidence, ce même tandem de promoteurs s’est entouré de l’agence d’architecture Brenac & Gonzalez Associés pour proposer une résidence composée de deux immeubles de sept niveaux, où l’on retrouvera 75 logements (45 en accession et 30 en bail réel solidaire). Un gymnase dédié à la ville de Nanterre viendra se nicher dans le socle du complexe résidentiel.
Le programme du « Lot M » de Care Promotion et Demathieu Bard Immobilier – Brenac & Gonzalez Associés
Au pied de la tour Granite de la Société Générale, LinkCity est à la manœuvre avec l’architecte Le Penhuel Associés pour donner naissance à la résidence intergénérationnelle Neoz, intégrant des logements locatifs avec services sur une surface d’environ 4 800 mètres carrés. 85 logements locatifs intermédiaires s’y ajouteront, ainsi qu’un petit supermarché de 300 mètres carrés.
Le « Lot K » programme de LinkCity – Le Penhuel associés
Sur les franges de l’Université de Paris-Nanterre, Paris La Défense a retenu le promoteur Pichet et SOA Architectes pour accoler un programme de 4 370 mètres carrés à La Contemporaine. L’édifice de six étages abritera une résidence de 113 logements meublés et équipés, adaptée aux chercheurs et aux jeunes professionnels, en collaboration avec l’Université de Paris-Nanterre.
Le « Lot K bis » Le programme proposé par le promoteur Pichet – SOA Architectes
Enfin, le promoteur Kaufman & Broad et l’agence ECDM (Emmanuel Combarel et Dominique Marrec Architectes) vont venir redonner vie à la bordure de l’autoroute A 86, à l’arrière de l’Université Paris-Nanterre. Le groupement va édifier sur un terrain en déshérence un bâtiment dédié à l’enseignement de 7 700 mètres carrés, avec un hôtel de 126 chambres accompagné de commerces, pour une surface de près de 3 555 mètres carrés, et une résidence de 244 chambres pour 6 490 mètres carrés. Pour finir, un bâtiment dédié aux sports et loisirs de 5 940 mètres carrés verra également le jour.
Le projet des « Lots B/C/D/E/J » de Kaufman & Broad – CDM, Emmanuel Combarel, Dominique Marrec Architectes
Paris La Défense devrait signer avec les différents groupements les promesses de vente d’ici l’été, avant d’acter les actes de vente des droits à construire l’année prochaine. Entre-temps, les groupements entreprendront les démarches administrative pour obtenir leurs permis de construire respectifs. L’objectif étant d’achever la construction des divers programmes à l’horizon 2029.
« Les projets retenus ont pour dénominateurs communs leur ambition environnementale et leur capacité à répondre aux enjeux de mixité sociale et de diversité des usages qui font l’ADN de la ZAC Seine Arche. Dans un contexte immobilier complexe, la qualité des réponses et la capacité des groupements à répondre aux cahiers de charges ambitieux que nous avons élaborés avec la Ville de Nanterre est un signal de l’attractivité de ce secteur », déclare dans un communiqué Pierre-Yves Guice, le directeur général de Paris La Défense
Les « Lot G et M » de Care Promotion et Demathieu Bard Immobilier – Hardel Le Bihan architectes
Un groupe de cinq investisseurs a dessiné l’image de La Défense en 2050 - MaudCaubetArchitectes / myluckypixel
Quinze grandes mesures pour éviter le déclin du quartier d’affaires. Quelques mois après la présentation de l’étude choc de Deloitte, portée par l’AUDE (l’Association des utilisateurs de La Défense), cinq grands investisseurs représentant près de 15 % des actifs du quartier ont révélé leur vision pour 2050.
Réuni sous la bannière « La Défense 2050 », ce groupement, composé d’Allianz France, Axa IM Alts, Groupama Immobilier, Société Générale et Unibail-Rodamco-Westfield, a présenté quinze propositions pour redynamiser le plus grand quartier d’affaires d’Europe d’ici à 25 ans. « Nous avons investi cinq milliards d’euros à La Défense au cours des dix dernières années », affirme Roland Cubin, directeur général délégué chez Groupama Immobilier. De quoi affirmer publiquement leur poids et envoyer un message aux décideurs publics.
Pour dépasser la monoactivité des bureaux et revitaliser le quartier, l’étude propose de créer deux pôles européens d’excellence : l’un centré sur l’intelligence artificielle, l’autre sur le climat et les énergies vertes, à l’image du « Campus Cyber » dédié à la cybersécurité, inauguré en 2022. Pour accompagner l’implantation de grandes écoles et centres de formation, l’étude envisage 115 000 mètres carrés de résidences étudiantes, des espaces de restauration, des lieux d’apprentissage partagés, des zones festives, des installations sportives, un incubateur spécifique au quartier et une marque « Campus La Défense » afin d’attirer des universités étrangères.
Les cinq investisseurs espère la mise en place un dialogue public-privé dans le cadre des nouvelles instances : Conseil de développement de La Défense, Atelier des territoires et une voix consultative au conseil d’administration de Paris La Défense.
Considérée comme l’une des plus strictes au monde, la réglementation incendie est perçue comme un frein par les investisseurs, qui réclament un assouplissement des règles, notamment sur les distances entre escaliers, l’élargissement des missions des agents SSIAP au gardiennage et à la maintenance, ou encore l’autorisation de nouveaux matériaux en IGH avec un sprinklage.
Le groupement souhaite également convaincre le législateur de simplifier la réglementation et d’établir une réglementation environnementale spécifique (RE 2020) pour les Immeubles de Grande Hauteur (IGH), en prenant en compte l’impact carbone de l’excellente desserte de La Défense. Il plaide aussi pour une fiscalité écologique incitant à la restructuration des tours plutôt qu’à leur démolition-reconstruction.
Une vision du réaménagement du parvis voulue par Christian de Portzamparc – 2Portzamparc / myluckypixel
Alors que le taux de vacance avoisine actuellement près de 14 %, le groupement estime qu’il faudrait convertir 275 000 mètres carrés de bureaux en nouveaux usages sur dix ans, notamment en hôtellerie, enseignement supérieur ou encore en offres de loisirs et commerces. « Le taux de vacance est une opportunité. La vacance permet d’envisager une mutation et une évolution des usages », estime le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère.
Les investisseurs plaident donc pour une simplification des autorisations administratives afin de favoriser la transformation des bureaux vers d’autres usages et encourager « toutes formes d’expérimentations ». Une vieille chimère qui revient régulièrement sur le devant de la scène, mais qui n’a jamais été mise en œuvre dans le cœur historique du quartier, même si en périphérie de La Défense, des bureaux ont déjà été transformés en logements, notamment à Courbevoie.
Une idée forcement partagée par le président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense, Georges Siffredi. « Il faut embarquer l’État avec nous. Nous devons adapter certaines règles fiscales. La vente de charges foncières, à terme, ne sera plus suffisante », estime-t-il. « Il faut une loi d’exception pour La Défense. Nous ne pouvons pas nous limiter aux règles d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) intercommunal. Nous espérons un texte de loi au plus tard en septembre. Il nous faut un nouveau cadre réglementaire, un règlement d’urbanisme adapté, et pourquoi pas d’autres ajustements fiscaux et budgétaires pour Paris La Défense », ajoute-t-il.
« L’État a reçu le message cinq sur cinq. Il prendra sa part dans la transformation de La Défense », a assuré Alexandre Brugère, promettant « l’intérêt personnel » du Premier ministre François Bayrou et de la présidence de la République pour le sujet. « Le modèle de La Défense est d’être décentralisé. Il ne s’agira pas d’installer un ministère de La Défense. La Défense est gérée par les élus locaux », rajoute le préfet.
Pour éviter que des « fonds vautours » ne s’emparent d’actifs vieillissants ou que des gratte-ciels ne se dégradent, Paris La Défense envisage la création d’une foncière. « Une intervention foncière publique pourrait faciliter les opérations de reconversion », confie Pierre-Yves Guice, directeur de Paris La Défense.
Avec cette vision, les changements les plus spectaculaires passeraient par une transformation profonde de l’axe historique. De la Seine au pied de la Grande Arche, quatre cabinets d’architectes ont imaginé une dalle plus verte et plus accueillante. « Cette vision n’est pas un projet », prévient cependant Roland Cubin.
Christian de Portzamparc propose de percer le parvis pour créer un vaste puits de lumière vers la gare de La Défense, accompagné d’un verdissement de la dalle. Un projet ambitieux dont le coût pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d’euros. « N’ayons pas peur des chiffres », relativise Roland Cubin, qui estime le coût plus modéré.
Christian de Portzamparc envisage d’ouvrir le parvis de La Défense – 2Portzamparc / myluckypixel
Avec cette proposition, la gare de La Défense s’ouvrirait magistralement sur le parvis – 2Portzamparc / myluckypixel
De son côté, le cabinet Syvil Architectures imagine « Le Forum », un espace situé à l’emplacement de l’ancien rond-point historique de La Défense. L’actuel patio verrait sa surface tripler pour atteindre 9 000 mètres carrés. Réparti sur trois niveaux, ce forum serait connecté par des liaisons en pente douce et des jardins en cascade.
Syvil Architectures propose « Le Forum » – Syvil architectures -/ myluckypixel
Ce forum serait connecté par des liaisons en pente douce et des jardins en cascade – Syvil architectures -/ myluckypixel
Alors que Paris La Défense s’apprête à lancer son projet du « Parc » conçu par Michel Desvignes pour végétaliser l’esplanade, l’Atelier Soil propose une version encore plus verdoyante.
L’Atelier Soil propose une version verdoyante de l’esplanade – Atelier SOIL / myluckypixel
Alors que Paris La Défense s’apprête à lancer son projet du « Parc » signé Michel Desvignes, l’Atelier Soil en propose une version plus verdoyante – Atelier SOIL / myluckypixel
Enfin, Maud Caubet et son cabinet souhaitent reconnecter La Défense à la Seine avec la création de quais piétons sur les berges du fleuve. Peu accueillants actuellement, ces espaces bénéficieraient d’une passerelle dédiée aux circulations douces, recouvrant une partie du pont.
Maud Caubet aimerait transformer les bords de Seine et poser une passerelle piétonne par-dessus le pont de Neuilly – MaudCaubetArchitectes / myluckypixel
Maud Caubet projette de poser une passerelle piétonne sur le pont de Neuilly – MaudCaubetArchitectes / myluckypixel
Une seule de ces visions pourrait voir le jour. « Il faut accepter d’être sobre et modeste dans l’espace public. Ces propositions sont des inspirations qui nourrissent des réflexions sur l’avenir », nuance Pierre-Yves Guice.
« Plus que jamais, nous croyons en l’avenir de La Défense. À ceux qui pensent que La Défense est en déclin, je dirais que son histoire ne fait que commencer. Le potentiel de transformation est absolument exceptionnel », s’enthousiasme Roland Cubin.
L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2024/2025 - UGC
Pour ce neuvième rendez-vous de la quinzième saison de Viva l’Opéra, c’est l’opéra « Macbeth » de Giuseppe Verdi, filmé au Teatro Regio di Parma qui sera à découvrir à l’UGC de La Défense. Le jeudi 13 mars à 19h30, le cinéma Westfield Les 4 Temps projettera cette œuvre de 2h58 coupée d’un entracte de vingt minutes, dans la salle 16, la plus grande du complexe.
La mise en scène de cet opéra est signée par Daniele Abbado, la direction musicale par Philippe Auguin, les costumes par Carla Teti et les lumières par Angelo Linzalata. Côté distribution on retrouve Luca Salsi (dans le rôle de Macbeth), Matteo Mezzaro (Malcom), Gabriele Ribis (Un médecin), Michele Pertusi (Banquo), Alexandra Zabal (Suivante de Lady Macbeth), Anna Pirozzi (Lady Macbeth), Giovanni Bellavia (Un sicaire et serviteur Macbeth) et Antonio Poli (Macduff).
La projection est proposée au tarif de 12 euros pour les moins de 26 ans et 33 euros au plein tarif. Un abonnement pour la saison complète est proposé à 270 euros. Il est également possible de souscrire à la carte « UGC Illimité Viva l’Opéra » à 34,90 euros par mois
Les prochains rendez-vous de Viva l’Opéra sont programmés le 20 mars avec le ballet « Roméo et Juliette », puis le 3 avril avec l’opéra « Boris Godounov».
Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places sont disponibles sur Vivalopera.fr.
Avec sa forme de poire, l’axe entourant le cœur historique du quartier d’affaires a été construit dans les années 70. Symbole du « tout-voiture », l’infrastructure, véritable autoroute urbaine avec un sens de circulation unique, s’est imposée comme une forteresse, rendant La Défense peu accueillante pour les piétons.
Au début du millénaire, l’Epad (devenu Epadesa puis Paris La Défense) s’était saisi du problème en lançant un ambitieux programme pour rendre ce périphérique plus humain. L’aménageur s’était attaqué à la partie Nord (côté Courbevoie) du boulevard en créant trottoirs, pistes cyclables et autres carrefours. Car oui, il n’y avait rien de tout cela avant… L’étape la plus marquante aura été la disparition de l’ancien viaduc Gambetta. Au passage, l’établissement public en profita pour glisser un peu plus tard quelques nouvelles tours (Exaltis, Carpe Diem, D2…). L’occasion de remoderniser une nouvelle fois le boulevard.
Voilà à quoi devrait ressembler le boulevard Patrick Devedjian dans quelques années du côté de Puteaux, entre la Rose de Cherbourg et l’immeuble Le Linéa – DR
Désormais propriétaire de l’axe, le département ambitionne de poursuivre la transformation pour gommer définitivement les traces de cette cicatrice urbaine. L’aménagement passera notamment par une nouvelle piste cyclable de 5,6 kilomètres mieux intégrée au boulevard, des trottoirs plus confortables, l’ajout de quelques places de stationnement ici et là, la plantation de 500 nouveaux arbres, la création de 14 nouvelles traversées piétonnes et aussi l’aménagement de nouveaux carrefours. Le nombre de voies pour les véhicules motorisés variera entre deux et trois selon les portions. La transformation la plus symbolique doit être opérée à l’arrière du centre commercial Westfield Les 4 Temps. L’imposant échangeur routier, en grande partie abandonné, va s’effacer. Paris La Défense projette d’y construire à la place un nouveau complexe immobilier dans le cadre d’Empreintes.
Avec cette évolution, le département dit viser quatre objectifs : une circulation apaisée, un cadre de vie amélioré, un boulevard ouvert sur la ville et un axe accessible à tous les usages.
« La concertation et la poursuite des études ont permis d’affiner le projet. Les aménagements cyclables ont été optimisés, particulièrement pour rejoindre la dalle de la Défense. Le carrefour avec le boulevard de la Défense propose également un espace piéton élargi », indique le département.
La mutation du boulevard Patrick Devedjian sera longue. Les premiers travaux, qui devraient s’étaler sur au moins huit ans, doivent débuter dans le courant de l’année 2027.
François Morival est le co-fondateur et directeur général d'Umay - Defense-92.fr
Une application pour lutter contre le harcèlement de rue. Le département des Hauts-de-Seine a annoncé la semaine dernière la signature d’un partenariat avec l’application Umay (disponible sur iOS et Android), spécialisée dans la lutte contre le harcèlement de rue.
L’accord, acté par Camille Bedin, conseillère départementale déléguée à l’égalité femmes-hommes, et François Morival, cofondateur et directeur général d’Umay, vise à renforcer la sécurité dans l’espace public. « C’est un partenariat qui nous tient à cœur », confie François Morival.
Cette application mobile gratuite est conçue pour renforcer la sécurité des déplacements des utilisateurs. « La majorité de nos utilisateurs sont des utilisatrices », note le cocréateur de l’application. Elle permet aux utilisateurs et utilisatrices de partager leur trajet en temps réel avec des proches et d’accéder à un réseau de « Safe Places », des lieux identifiés comme sécurisés en cas d’agression. L’application propose également une fonction de signalement, permettant aux utilisateurs de notifier des incidents ou des zones sensibles. Son objectif est d’apporter un outil supplémentaire pour faciliter des déplacements plus sereins.
Engagement égalité Femmes-hommes : Signature de la convention Umay
@CamilleBedin , Conseillère Départementale déléguée à l’égalité hommes/femmes, a signé la convention avec @Umay_app , appli citoyenne contre le harcèlement de rue.
— Département des Hauts-de-Seine (@hautsdeseinefr) March 4, 2025
Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie départementale 2023-2025 pour l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes. Le département devient ainsi le premier en Île-de-France à déployer ce dispositif, qui repose notamment sur l’identification de « Lieux Sûrs – Safe Places » où des agents sont formés pour accueillir des victimes.
Pour le moment, ce sont dix « lieux sûrs » qui ont été labellisés sur le territoire départemental, à savoir l’hôtel du département (Nanterre – La Défense), le bâtiment de l’Arc (Puteaux – La Défense), le parc nautique départemental de l’Île de Monsieur (Sèvres), le stade Yves-du-Manoir (Colombes), le musée Albert-Kahn (Boulogne-Billancourt) et les cinq pôles sociaux (Antony, Asnières-sur-Seine, Nanterre, Gennevilliers et Boulogne-Billancourt).
Les deux premiers sites, situés à Nanterre et Puteaux, ont ouvert ce lundi, tandis que l’ensemble du dispositif sera pleinement opérationnel à la mi-mars 2025, a fait savoir le département.
« Cette collaboration avec Umay s’inscrit pleinement dans notre stratégie départementale en faveur de l’égalité et de la protection des femmes. En renforçant la formation de nos agents et en faisant de nos espaces recevant du public des refuges sûrs, nous agissons concrètement pour une société plus inclusive et solidaire », a déclaré Georges Siffredi, le président du département des Hauts-de-Seine.
Engagement égalité Femmes-hommes : Signature de la convention Umay
@CamilleBedin , Conseillère Départementale déléguée à l’égalité hommes/femmes, a signé la convention avec @Umay_app , appli citoyenne contre le harcèlement de rue.
« Il (le policier, ndlr) a fait une bavure, faut l’assumer », a réagi Mounia Merzouk, la mère de Nahel, ce samedi 8 mars dans l’émission C l’hebdo sur France 5. « Oui, Nahel avait fait un refus d’obtempérer, ce n’est pas bien. Mais ça ne peut pas justifier d’être tué ! Il y a une victime dans cette affaire et c’est Nahel. À chaque fois que l’on parle de Nahel, on nie une réalité qui est celle-ci : un représentant de la loi est descendu de sa moto, une arme à la main, et a tué mon garçon. Mon fils n’était pas un criminel », a-t-elle ajouté au Parisien dans une longue interview, tout en admettant son regret que son fils n’ait pas stoppé la Mercedes qu’il conduisait sans permis.
« Je veux un procès. Nahel était un enfant, mon enfant, il ne méritait pas de mourir comme ça. Je n’arrive pas à faire mon deuil. »
Aujourd’hui, Mounia Merzouk dit ne pas en vouloir à l’institution policière. « Moi, je n’en veux pas à la police, mais au policier qui a tué mon fils », a-t-elle indiqué au Parisien dans une longue interview.
La mère de Nahel attend maintenant avec impatience la décision du juge d’instruction, espérant l’ouverture d’un procès. « J’ai besoin de voir la justice à l’œuvre. Nahel Merzouk a droit à la justice », a-t-elle confié au Parisien. C’est désormais au juge d’instruction de statuer sur un éventuel renvoi de Florian M. pour meurtre.
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