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lundi 28 avril 2025
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L’ex-maire de Nanterre Patrick Jarry mis en examen pour un marché public

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Patrick Jarry est mis en examen pour atteinte à la liberté d’un marché public - Defense-92.fr

L’ancien maire de Nanterre face à la justice. Selon une information du Parisien, Patrick Jarry, l’ex-maire (DVG) de Nanterre, vient d’être mis en examen pour « atteinte à la liberté d’un marché public » dans le cadre de la vaste rénovation du théâtre des Amandiers situé à quelques encablure de La Défense, comme l’a confirmé le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) au quotidien.

L’élu, qui siège toujours au conseil municipal de sa ville ainsi qu’au département, a été récemment placé sous contrôle judiciaire. Il est soupçonné d’avoir contourné les règles de la procédure de dialogue compétitif lors de l’attribution, en 2018, du marché de maîtrise d’œuvre au cabinet d’architectes Snøhetta, connu pour le pavillon commémoratif du 11 septembre à New York.

Ce choix, sept ans après sa désignation, a conduit à une garde à vue le 5 mars 2025, au cours de laquelle Jarry a été interrogé par la brigade financière sur les conditions de cette sélection. La ville de Nanterre, qui a injecté 10 millions d’euros dans ce projet, ambitionnait un « geste architectural fort » pour transformer ce Centre dramatique national, avec une extension, une nouvelle salle de 200 places, des studios d’enregistrement et un mur de soutènement de 6 mètres. Ce projet contrastait avec celui de l’agence Blond&Roux architectes, perçu comme une simple rénovation et jugé moins à la hauteur des attentes, malgré le soutien initial de la Drac.

Interrogé par Le Parisien, Patrick Jarry s’est dit « sidéré » par cette mise en examen. « Je n’en comprends pas les motifs », s’offusque l’ancien maire. « Je n’avais aucun intérêt particulier ou personnel à proposer le choix de cet architecte plutôt qu’un autre et j’ai constamment suivi la procédure qui m’était proposée. Le seul critère qui m’a guidé était de retenir le meilleur projet pour Nanterre. »

La municipalité actuelle, dirigée par Raphaël Adam (DVG), soutient pleinement son ancien maire, rappelant qu’aucun enrichissement personnel ni détournement de fonds n’est en cause. « Patrick Jarry a toujours fait preuve d’honnêteté et de probité en quarante ans de mandat, dont près de vingt comme maire », insiste au Parisien Raphaël Adam, le nouveau maire de Nanterre.

L’agence Blond&Roux, malheureuse dans ce marché, a toujours contesté la décision devant la justice, obtenant en décembre 2024 l’annulation du jugement initial du tribunal administratif de Cergy par la cour d’appel de Versailles. La ville de Nanterre a été condamnée à verser plus de 360 000 euros aux plaignants, dont 272 142,69 euros à Blond&Roux.

Gims rajoute une date à son passage à la Paris La Défense Arena

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Gims sera en concert à la Paris La Défense Arena en décembre 2025 - Paris La Défense Arena / Apolline Cornuet

Maître Gims… enfin, Gims, semble aimer la Paris La Défense Arena. Après son passage en décembre dernier pour un show, puis sa participation au Gala des Pièces Jaunes en début d’année, le chanteur congolais va réinvestir la plus grande salle de spectacle d’Europe pour son « Dernier Tour », censé être sa tournée d’adieu.

En plus de sa date annoncée pour le 20 décembre prochain –déjà presque complète–, le chanteur de 38 ans, révélé dans le groupe Sexion d’Assaut -qui s’était produit à l’arena en mai 2022-, vient d’annoncer une nouvelle date. Ce sera la veille, le vendredi 19 décembre 2025.

Les places sont déjà en vente entre 60 et 99 euros selon les différentes catégories. Pour réserver vos places c’est ici.

Viva l’Opéra : « Roméo et Juliette » à l’UGC de La Défense ce jeudi

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L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2024/2025 - UGC

Pour ce dixième rendez-vous de la quinzième saison de Viva l’Opéra, c’est le ballet « Roméo et Juliette » de Kenneth MacMillan, filmé en direct depuis le Royal Opera House de Londres qui sera à découvrir à l’UGC de La Défense. Le jeudi 20 mars à 20h15, le cinéma Westfield Les 4 Temps projettera cette œuvre de 3h30 coupée de deux entractes, dans la salle 16, la plus grande du complexe.

La chorégraphie de ce ballet sera assurée par Kenneth MacMillan, la musique signée par Serge Prokofiev et les décors et costumes par Nicholas Georgiadis. La distribution sera confiée au The Royal Ballet.

La projection est proposée au tarif de 12 euros pour les moins de 26 ans et 33 euros au plein tarif. Un abonnement pour la saison complète est proposé à 270 euros. Il est également possible de souscrire à la carte « UGC Illimité Viva l’Opéra » à 34,90 euros par mois

Les prochains rendez-vous de Viva l’Opéra sont programmés le 3 avril avec l’opéra « Boris Godounov », puis le 10 avril avec le ballet « Le Lac des cygnes ».

Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places sont disponibles sur Vivalopera.fr.

Il y a cinq ans, La Défense se confinait

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La Défense, le 17 mars 2020, premier jour du premier confinement - Defense-92.fr

C’était il y a cinq ans jour pour jour. La pandémie de Covid-19 frappait le monde et la France. Après des semaines de tergiversations et de mesures variées, Emmanuel Macron se résignait à confiner la France, à l’image de l’Italie qui l’avait fait quelques jours plus tôt. Le pays s’est alors figé dès le mardi 17 mars 2020 à midi.

Grouillant de travailleurs, le plus grand quartier d’affaires d’Europe s’est vidé brutalement. Toutes les entreprises ont été contraintes d’évacuer leurs tours et de basculer leurs salariés en télétravail du jour au lendemain. L’ensemble des événements prévus à la Paris La Défense Arena a été annulé. Les commerces et restaurants ont brutalement fermé leurs portes, tandis que seuls l’hypermarché Auchan du Westfield Les 4 Temps, le Monoprix du Cnit et quelques commerces de première nécessité sont restés ouverts pour les habitants du quartier. Plongée dans un silence inhabituel, La Défense est devenue une ville fantôme, où le moindre bruit résonnait dans l’immensité des tours désertées. Les sorties n’étaient autorisées qu’une heure maximum -et avec auto-attestation- pour aller faire ses courses alimentaires, promener son chien ou pratiquer une activité sportive en solo. Seules les personnes ne pouvant pas travailler à domicile avaient le droit de se rendre sur leur lieu de travail. Un virus qui causera la mort de Patrick Devedjian, le président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense le 28 mars 2020.

Le quartier de La Défense le 17 mars 2020 – Defense-92.fr

Ce paysage quasi apocalyptique a perduré jusqu’à la fin du confinement, près de deux mois plus tard, le 11 mai 2020. Le quartier a alors amorcé un retour progressif à la vie, mais le retour massif des dizaines de milliers de salariés de La Défense dans leurs bureaux s’est fait attendre. D’autant que la pandémie, loin d’être terminée, a connu une résurgence à la fin de l’été. Un second confinement, moins strict, a de nouveau mis le quartier sous cloche du 30 octobre au 15 décembre 2020. Puis, en avril 2021, un troisième confinement d’un mois a prolongé cette parenthèse difficile. Il y aura aussi diverses autres mesures, comme le port du masque obligatoire, des couvre-feux et des restrictions de déplacement sans oublier le Passe sanitaire…

Alors que les rencontres du Racing 92, concerts et autres événements sont annulés à la Paris La Défense Arena, la plus grande salle de spectacle d’Europe se transforme en un immense vaccinodrome du 3 mai 2021 au début de septembre 2021. Il sera ensuite transféré pour quelques mois au Pôle universitaire Léonard de Vinci.

La crise sanitaire a profondément bouleversé le quartier d’affaires de l’Ouest parisien. Le télétravail s’est installé durablement, modifiant les habitudes des salariés, qui ne viennent désormais plus que quelques jours par semaine au bureau. Jusqu’alors florissantes, les activités des commerçants et restaurateurs ont été durement impactées, certains n’ayant pas survécu à cette période.

Habituellement grouillant de passants, le parvis est resté désert durant de longues semaines – Defense-92.fr

Cinq ans après, le quartier de La Défense n’a pas totalement tourné la page du Covid-19. Si l’esplanade a retrouvé son agitation d’antan, des séquelles demeurent. Le télétravail est devenu la norme, avec une moyenne de deux jours par semaine, principalement le vendredi, mais aussi le lundi et le mercredi. Les besoins en surfaces de bureaux ont diminué, poussant certaines entreprises à réduire leur empreinte immobilière. Paradoxalement, la crise sanitaire a renforcé l’attractivité de La Défense au détriment de la petite couronne.

Enfin, le secteur de la restauration et du commerce, particulièrement fragilisé, s’est transformé. De nombreux établissements ont mis la clé sous la porte, tandis que les survivants ont dû repenser leur modèle économique. Désormais, beaucoup concentrent leurs efforts sur trois à quatre jours d’activité par semaine, en phase avec les nouveaux rythmes des travailleurs.

Le centre Westfield Les 4 Temps désertique – Defense-92.fr

Pour restaurer l’emblématique Araignée Rouge de Calder, Paris La Défense a besoin de votre mobilisation

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L’Araignée Rouge de Calder doit faire l’objet d’une nouvelle vaste restauration - Defense-92.fr

L’emblématique Araignée Rouge d’Alexander Calder a besoin de votre mobilisation. Installée en 1976 sur la place de La Défense, l’année même de la disparition de son créateur, cette sculpture monumentale de 75 tonnes et 15 mètres de haut s’est rapidement distinguée dans le paysage très urbain du quartier d’affaires de l’Ouest parisien.

Neuf ans après sa dernière grosse rénovation, la majestueuse sculpture en acier peinte en rouge de l’artiste américain, prisée des photographes, a subi les ravages du temps. Usée par le soleil, la pluie et le gel, l’œuvre a perdu de sa splendeur, son rouge vif ayant viré au pâle.

À l’aube d’une nouvelle restauration et de la célébration des cinquante ans de la mort d’Alexander Calder et sa création, Paris La Défense profite de la grande campagne « Le Plus Grand Musée de France » d’Allianz France et de La Sauvegarde de l’Art Français pour décrocher une petite aide financière. « C’est l’occasion de communiquer et de mettre l’accent sur ce sujet », confie Pierre-Yves Guice, le directeur de Paris La Défense, qui aimerait l’instauration d’un mécénat financé par les grands acteurs (investisseurs, promoteurs, utilisateurs…) de La Défense pour venir en aide au vaste musée à ciel ouvert de La Défense.

Sur 315 œuvres d’art jugées en péril recensées dans l’espace public français, le jury, composé de représentants d’Allianz France et de La Sauvegarde de l’Art Français, a finalement sélectionné trois œuvres par région. Et c’est désormais à vous de choisir ! Jusqu’au 23 mars, il est possible de voter pour les œuvres qui recevront un soutien financier. À la fin des votes, seize œuvres seront retenues, treize en France et trois en outre-mer, et recevront une subvention de 8 000 euros pour aider à leur rénovation.

En Ile-de-France, parmi les finalistes, la monumentale Araignée Rouge de Calder fait face à un drapeau tricolore datant de 1834 conservé aux Archives Nationales et la statut Saint-Sébastien en marbre, installée dans l’église de Jouy-en-Josas (78).

L’Araignée Rouge de Calder a de nouveau perdu de sa splendeur – Defense-92.fr

Les votes ont lieu jusqu’au 23 mars 2025. Pour soutenir l’œuvre du quartier d’affaires, il suffit de se rendre sur le site internet du « Plus Grand Musée de France », dans la partie Île-de-France, et de sélectionner l’Araignée Rouge.

Quel que soit le résultat du concours, Paris La Défense prévoit d’entamer la restauration d’ici un an. « Nous travaillons avec un maître d’ouvrage et la Fondation Calder pour déterminer la meilleure approche technique », précise Franck Boucher, directeur de l’attractivité de l’établissement, qui espère lancer un appel d’offres pour les travaux de lifting prochainement. D’autres œuvres du quartier devraient aussi être restaurées, notamment les Deux personnages fantastiques de Joan Miró, situés à proximité.

En 2016, la rénovation de l’œuvre, chiffrée à environ 250 000 euros, avait été partiellement financée par une bâche publicitaire. Une option de ressource financière que Paris La Défense ne semble pas avoir retenue pour le moment. À l’époque, la sculpture avait été bichonnée avec du sablage, du décapage et une remise en peinture. Mais le temps a fait son œuvre…

L’Araignée Rouge de Calder est très appréciée des photographes – Defense-92.fr

Le projet de tours en bois de la Demi-Lune se révèle un peu plus

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Le complexe de la Demi-Lune pourrait sortir de terre pour 2031 - L'Autre Image - L'AUC

Le plat de spaghetti en béton va bientôt s’effacer. Nous sommes en mai 2008. Jean Nouvel remporte le concours Signal lancé quelques mois plus tôt par l’Epad, l’ancien aménageur de La Défense. Entouré des investisseurs espagnols Medea et Layetana, l’architecte doit dresser une énorme tour de 300 mètres de haut en remplacement de l’encombrant échangeur routier de la Demi-Lune

Mais très vite, les pépins vont s’accumuler. Le look du building est vivement critiqué par la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR), franchement pas emballée à l’idée de délivrer le permis de construire. Le coup de grâce viendra de la crise financière quelques mois plus tard, qui renverra l’ambitieux projet aux oubliettes. L’architecte français aura cependant sa revanche une quinzaine d’années plus tard avec sa tour Hekla, érigée non loin de là.

Cette vaste emprise foncière d’un hectare non construite, l’une des dernières et des plus grandes du quartier d’affaires, est depuis en déshérence. Mais les choses devraient enfin bouger avec « Empreintes », l’appel à projets lancé il y a tout juste trois ans par l’aménageur Paris La Défense. Un an après avoir été désigné lauréat pour (re)donner vie à cette vaste parcelle, le groupement Crédit Agricole Immobilier et Linkcity a dévoilé en marge du Mipim (Cannes) les nouveaux contours de son projet pour la Demi-Lune, dessiné par les agences L’AUC et XDGA.

Linkcity et Crédit Agricole Immobilier veulent ériger trois bâtiments bas-carbone sur le site de la Demi-Lune – L’Autre Image – L’AUC

Venant s’insérer à l’arrière du Westfield Les 4 Temps, entre les tours Pacific, Kupka, l’immeuble Belvédère et le Japan Bridge, le projet qui a évolué tant par sa programmation que par son architecture ambitionne de gommer l’énorme infrastructure routière en partie désaffectée. « Demi-Lune sera un véritable démonstrateur de ce que sera La Défense en 2050, avec des immeubles à très faible empreinte carbone. Nous allons créer un véritable îlot de fraîcheur », promet Laurent Mourey, directeur général de Linkcity.

Sur ce nouveau sol, un parc d’un demi-hectare avec sa colline paysagère et son étang, imaginés par Inside Outside, offriront aux passants une végétation dense, avec une centaine d’arbres sur leurs flancs.« Nous allons déverser 50 000 tonnes de terre pour renaturer le site », enchaîne Laurent Mourey.

Le projet sera érigé sur un nouveau parc urbain – L’Autre Image – L’AUC

Trois tours aux formes géométriques simples (tripode, carrée et en croix), intégrant une structure en béton bas-carbone, des planchers en bois CLT encapsulés dans du plâtre et protégés par un système de sprinklage, ainsi que des façades en aluminium recyclé, s’élanceront dans le ciel du quartier d’affaires de l’Ouest parisien.

La première, haute d’une cinquantaine de mètres, abritera sur 10 000 mètres carrés quelque 400 chambres étudiantes. La seconde, de la même hauteur et de la même surface, hébergera une résidence de près de 200 appartements de l’opérateur Neoz, le nouveau concept de logements locatifs prêts à vivre avec services intégrés porté par Linkcity. Enfin, le troisième gratte-ciel, aux faux airs de la tour Signal, s’élèvera à 110 mètres de haut, tout comme la Grande Arche. Premier édifice de cette hauteur à intégrer du bois, il accueillera six usages : une halle gourmande de 3 500 mètres carrés au socle, une école d’enseignement supérieur, un centre de formation, un hôtel sur sept niveaux de 250 chambres, une agora panoramique ouverte à tous sur trois étages à mi-hauteur et enfin environ 10 000 mètres carrés de bureaux dans la partie haute.

La plus haute des tours disposera d’une agora panoramique à mi-hauteur – L’Autre Image – L’AUC

L’ensemble de 60 000 mètres carrés abritera par ailleurs une salle de sport et d’escalade intérieure et extérieure de 3 000 mètres carrés ainsi qu’un lieu culturel immersif de 800 places, qui ambitionne d’accueillir un million de visiteurs par an. « Tous ces usages seront installés dans des surfaces à taille humaine et évolutives », assure Valérie Wanquet. Le tout sera accompagné d’un parking pour 800 vélos, « le plus grand du département ».

« Demi-Lune incarnera le nouveau visage du quartier d’affaires avec une place du village à cent mètres de la Grande Arche. Ce sera le projet le plus mixte jamais créé à La Défense, avec douze usages. C’est un record », explique Valérie Wanquet, directrice générale de Crédit Agricole Immobilier.

« On espère que c’est la première étape d’une nouvelle page d’histoire de La Défense et que ces projets mixtes et très ambitieux sur le plan environnemental vont se multiplier », confie pour sa part Pierre-Yves Guice, le directeur de Paris La Défense.

« Nous espérons obtenir le permis de construire en 2026, démarrer les travaux l’année suivante pour une livraison en 2031 », confie Thomas Péridier, directeur de la promotion tertiaire France chez Crédit Agricole Immobilier. D’ici là, le département et Paris La Défense devront dévier une partie de la voirie dans le cadre du réaménagement du boulevard Patrick Devedjian. « L’opération sera vendue en totalité à un ou plusieurs investisseurs. Mais il n’y aura pas de vente à la découpe », détaille Thomas Péridier, indiquant que des « discussions sont en cours », tout en gardant pour l’heure secret le montant du projet global.

Le complexe de la Demi-Lune sera érigé sur l’actuel échangeur routier partiellement désaffecté – L’Autre Image – L’AUC

Mais pour l’instant, le projet se heurte à l’absurdité des règles et normes. Les actuelles normes de réglementation incendie et la nouvelle Réglementation Environnementale (RE) 2020, (seuil 2025 pour la plus haute tour et 2028 pour les deux autres), viennent se confronter, rendant l’opération quasiment impossible à mener. Une aberration à la française que Paris La Défense, les promoteurs et investisseurs espèrent bien voir rapidement réglée pour que le plus grand quartier d’affaires d’Europe ne soit pas stoppé dans ses ambitions immobilières.

« Si l’on fait les bons élèves jusqu’au bout et que l’on applique les normes incendie, bâtimentaires, on n’arrive pas à respecter la réglementation environnementale RE2025 en Immeuble de Grande Hauteur (IGH). Notre demande, c’est de rendre cette opération possible par des ajustements de la réglementation », a déclaré Pierre-Yves Guice, lors d’une présentation, s’adressant directement à la ministre du Logement, Valérie Létard.

« Nous travaillons déjà à cette simplification réglementaire pour rendre cette transformation possible. Dans les prochaines semaines, l’État sera amené à formuler sa perception de la raison d’être pour le quartier », a rassuré enfin Alexandre Brugère, le préfet des Hauts-de-Seine.

Les trois tours bas-carbone s’élanceront au cœur d’un nouveau parc d’un demi-hectare – L’Autre Image – L’AUC

 

Michel Sarran dégaine sa sauce « secrète et savoureuse » pour Hippopotamus

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La sauce Hippo de Michel Sarran est à savourer à l’Hippopotamus du Westfield Les 4 Temps - Defense-92.fr

Le très médiatique et étoilé chef Michel Sarran vient de glisser sa contribution à la carte des restaurants Hippopotamus. Le chef signe là une nouvelle sauce « secrète et savoureuse » pour la chaîne implantée partout en France, comme à La Défense au Westfield Les 4 Temps. « J’ai voulu créer une sauce qui accompagne au mieux toutes les viandes en apportant de la gourmandise teintée d’une pointe d’exotisme », confie Michel Sarran dans un communiqué.

La sauce Hippo est à savourer jusqu’au 26 mars dans l’ensemble des restaurants Hippopotamus avec le bœuf slicé. Mais pas de panique. Cette création reviendra de manière pérenne dès le 17 avril en intégrant l’offre des sauces à volonté pour accompagner viandes et burgers.

La Métropole du Grand Paris va soutenir financièrement Paris La Défense dans ses projets de transformation

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De gauche à droite : Patrick Ollier, Georges Siffredi, Alexandre Brugère et Éric Cesari - Defense-92.fr

Une enveloppe de 22 millions d’euros pour soutenir les ambitions de transformation de l’espace public à La Défense. En marge du Mipim à Cannes, Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris et maire de Rueil-Malmaison, et Georges Siffredi, président des Hauts-de-Seine et de Paris La Défense, ont signé une convention-cadre de coopération stratégique et financière, en présence du préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, et d’Éric Cesari, élu de Courbevoie et vice-président de la Métropole du Grand Paris.

Sur la période 2024-2034, la Métropole s’engage ainsi à financer sept projets prioritaires en matière d’environnement et de mobilité pour Paris La Défense. Cette aide contribuera notamment à la requalification et à l’extension du parc Diderot, à la création du « Parc » sur l’esplanade, à l’aménagement cyclable du pont de Neuilly (côté Nord), au développement de nouvelles pistes cyclables sur les Voies de Dessertes Intérieures (VDI), à la création d’un parc dans le quartier des Groues, ainsi qu’à l’édification de la passerelle du Delta Vert et de son parc à Nanterre.

« La Métropole a souhaité nous accompagner pour verdir La Défense et ses environs », s’est félicité Georges Siffredi. « Cette convention est la démonstration concrète de ce que la Métropole peut apporter aux collectivités », a ajouté Patrick Ollier.

Créée en 2016, la Métropole du Grand Paris est financée par la fiscalité locale (CVAE, taxe d’aménagement), des dotations de l’État et les contributions des établissements publics territoriaux, ainsi que par d’éventuelles subventions pour ses projets. Elle regroupe l’ensemble des départements franciliens, dont Paris.

Paris La Défense n’est plus motivé pour ramener sa grande maquette au Mipim

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Paris La Défense envisage de réduire drastiquement sa présence au Mipim l’année prochaine - Defense-92.fr

Participante historique du Mipim (Marché International des Professionnels de l’Immobilier) depuis sa création au tout début des années 90, La Défense pourrait bien ne plus réinvestir la Croisette de Cannes l’année prochaine. Installé depuis pas mal d’années déjà sous le chapiteau « Choose Paris Region » aux côtés d’autres territoires franciliens (Ville de Paris, Val d’Europe, Epamsa…), l’aménageur, qui occupe une bonne partie de l’espace -bien moins qu’auparavant- ne souhaite plus revenir « sous ce format » au Mipim, qui a réuni cette année plus de 20 000 participants des quatre coins du monde pour 229 exposants.

« On a décidé de revoir notre manière d’être présents au Mipim. Nous réfléchissons à une autre manière d’être en contact avec les investisseurs », confie le directeur de l’attractivité de Paris La Défense, Frank Boucher, qui avance des coûts trop importants. Pour les quatre jours de présence, l’établissement débourse environ 300 000 euros, une somme qui couvre la location de l’espace auprès de l’organisateur de l’événement RX France, le déplacement de son imposante maquette d’une vingtaine de mètres carrés, les frais de transport et d’hébergement de sa délégation comptant une douzaine de personnes ainsi que d’autres montants annexes.

Une partie de la somme est certes réglée par les partenaires privés de PLD porteurs de projets. Mais les projets se raréfiant dans le quartier, les ressources font de même. La note s’alourdit donc pour l’établissement. « C’est très intéressant d’être là. Mais il faut arrêter sous cette forme et à ce prix. C’est de l’argent public », appuie Pierre-Yves Guice, qui aimerait bien renégocier les tarifs avec RX France.

Paris La Défense ne serait pas le premier gros acteur à s’émanciper de la grand-messe de l’immobilier. Cette année déjà, les villes de Toulouse et Lyon ont renoncé à faire acte de présence notamment pour des raisons budgétaires. Interrogé, Nicolas Kozubek, le directeur du Mipim pour RX France, s’est refusé à commenter la volonté de Paris La Défense, se disant toutefois « ouvert à la discussion ».

Le plus grand quartier d’affaires d’Europe ne compte toutefois pas abandonner totalement le Mipim, comme il l’avait déjà fait en 2018 avec le Simi, l’autre grand salon de l’immobilier français. Pas question pour autant pour Paris La Défense de se poser sur un yacht (trop bling-bling) ou d’investir un appartement en front de mer. « Ça serait encore plus cher », estime le directeur de PLD. « Nous voulons réduire notre présence pour être plus efficaces », abonde Frank Boucher. La présence à Cannes pourrait alors passer par une simple délégation réduite et l’organisation d’éventuelles présentations ou conférences.

Une autre idée semble faire son chemin pour convaincre PLD de rester. L’aménageur aimerait se regrouper dans un « pavillon des champions » avec d’autres acteurs français, sous la bannière France. « Il faudrait y réunir, en plus des établissements d’aménagement, les grandes entreprises françaises pour démontrer la puissance de notre industrie immobilière », poursuit Frank Boucher.

Paris La Défense souhaiterait par ailleurs reprendre plus activement ses roadshows à travers le monde pour convaincre les grands investisseurs de s’intéresser aux tours de l’Ouest parisien.

Autiste, Alison a trouvé sa voie en devenant pâtissière pour le géant TotalEnergies

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De gauche à droite : Laurent Tricot, Véronique Bichot, Mickael, Alison et Olivier Tran - Defense-92.fr

La pâtisserie pour s’épanouir. Depuis octobre dernier, Alison, 27 ans, atteinte d’autisme, suivie par la jeune association Afuté, apprend les subtilités de la pâtisserie dans un restaurant de TotalEnergies à La Défense.

« Je suis commis-pâtissière. J’apprends beaucoup et j’adore ça. J’aime le contact avec les clients et la pâtisserie me passionne », confie-t-elle avec un grand sourire. Présente trois jours par semaine, elle est formée par Mickael, chef pâtissier à la tour Michelet pour Sogeres, prestataire de TotalEnergies. « Au début, c’était un peu compliqué, mais maintenant ça va mieux », admet-elle.

Déjà habitué à travailler avec une personne autiste par le passé, Mickael a accueilli Alison avec bienveillance. « Elle est très gentille et agréable au quotidien », souligne-t-il. « Le problème d’Alison, c’est sa mémoire. Il faut parfois lui répéter certaines choses à quelques minutes d’intervalle, mais on s’adapte », précise le chef.

Olivier Tran, fondateur d’Afuté, œuvre pour l’inclusion des jeunes en situation de handicap cognitif et mental (trisomie 21, autisme, troubles « dys »…) dans le monde professionnel. « Notre mission est d’intégrer ces jeunes dans les entreprises et les sociétés », explique-t-il. Depuis sa création en 2020, son association a accompagné près de 300 jeunes vers les métiers de la restauration, de l’hôtellerie, de la distribution et de la propreté. « Notre projet, c’est de donner un avenir, une vie, au maximum de jeunes porteurs d’un handicap », insiste-t-il.

« Nous soutenons Afuté par le biais de subventions. J’ai trouvé que c’était une très bonne idée de mettre Afuté en relation avec Sogeres », confie Laurent Tricot, directeur régional délégué Île-de-France chez TotalEnergies, très fier d’accueillir Alison.

Une formation financée aux deux tiers par France Travail qui pourrait déboucher sur un CDI pour Alison. « Mon engagement est de lui proposer un emploi à temps partiel à l’issue de son apprentissage », annonce Véronique Bichot, directrice régionale de Sogeres, saluant le travail mené par Afuté.

Avec sa formation de 420 heures dans les cuisines de la tour Michelet, Alison espère décrocher son contrat en CDI et aller encore plus loin. « J’espère progresser. Et j’aimerais pouvoir un jour ouvrir ma propre pâtisserie », rêve Alison.