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samedi 21 décembre 2024
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Une fusillade fait trois blessés à Pablo Picasso

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Les tours Aillaud à Nanterre - Defense-92.fr

Nouvelle nuit de violence dans les rues de Nanterre. Une fusillade a fait trois blessés dans la nuit de lundi à mardi, allée de l’Arlequin, au pied des emblématiques tours Nuages, dans la cité Pablo Picasso du quartier du Parc Sud.

D’après une information rapportée par Le Parisien, il était environ 00h30 quand quatre individus ont brandi fusils et couteaux. Trois personnes ont été blessées, dont deux gravement, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. L’un des blessés, grièvement touché aux deux épaules et à un genou, a été transporté d’urgence par le Smur vers l’hôpital européen Georges Pompidou, à Paris. Un second, atteint d’un coup de couteau dans le dos, a subi une blessure suffisamment grave pour être placé en urgence absolue et évacué vers l’hôpital Percy de Clamart. Quant au troisième, blessé à la tête de manière moins sévère, il a été pris en charge à l’hôpital Max Fourestier de Nanterre, précise Le Parisien.

Les assaillants ont rapidement pris la fuite. Mais leur cavale n’aura pas duré longtemps. Le commando a été rapidement interpellé, l’un de ses membres ayant été arrêté dans le XIIIe arrondissement de Paris. Lors de ces interpellations, les policiers ont saisi un fusil d’assaut américain M16, dix cartouches de calibre 5,56 mm, une cagoule et même un couteau de type Opinel.

Dans cette nouvelle affaire, qui s’apparente à un énième règlement de comptes, le parquet de Nanterre indique que le SDPJ 92 a été saisi d’une enquête pour tentative d’homicide volontaire.

Comme le rappelle Le Parisien, la cité qui borde le quartier d’affaires de La Défense fait régulièrement l’objet de fusillades. En août dernier, un homme de 21 ans avait déjà subi une grave blessure à la cuisse en pleine rue.

Courbevoie revégétalise son avenue Gambetta

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L’axe reliant La Défense au parc Freudenstadt sera complètement végétalisée - L'œil mobile pour In Situ

L’avenue Gambetta va repasser au vert. S’élançant du rond-point de La Défense jusqu’à l’ancienne caserne militaire Charras, disparue au début des années 60, l’avenue Gambetta offrait autrefois un cadre plutôt apaisant aux habitants. Mais l’émergence du quartier d’affaires de l’Ouest parisien a bouleversé cette tranquillité.

Au début des années 70, dans une époque marquée par le tout-voiture, un viaduc routier s’étendant sur 400 mètres a été construit pour enjamber notamment le boulevard circulaire. Quatre décennies plus tard, cette imposante structure en béton, perçue comme une véritable cicatrice, a été démantelée dans les années 2000, redonnant à l’avenue un visage plus urbain, avec un terre-plein central agrémenté de quelques arbres.

Cependant, ce calme retrouvé n’a pas duré. En 2016, l’avenue a été profondément impactée par d’importants travaux liés à l’extension du RER E. C’est en effet d’ici que s’est élancée Virginie, le tunnelier d’Eole. Depuis la fin du méga chantier, l’avenue Gambetta est restée une friche.

La nouvelle configuration de l’avenue prévoit une réduction des voies pour les voitures, au profit des cyclistes et des piétons – L’œil mobile pour In Situ

Une friche que Courbevoie ne compte pas laisser perdurer. La ville a lancé à l’automne dernier les travaux de végétalisation de cet axe stratégique, mais finalement pas si emprunté que ça par les automobilistes. L’objectif est d’en faire un mail de près de 5 000 mètres carrés entièrement végétalisé, accessible à tous les usages : véhicules motorisés, cyclistes et piétons. « Courbevoie, à travers ce projet, poursuit une politique écologique et innovante », se félicite Hervé de Compiègne, adjoint au maire chargé des espaces verts et de la voirie.

Ces travaux en quatre phases, étalés sur plusieurs années, devraient se poursuivre jusqu’en 2030, voire au-delà… La première phase concernera la portion entre le parc Freudenstadt et la rue d’Essling, avec une livraison prévue pour le printemps 2025. La fermeture définitive de l’école André Malraux entraîne l’annulation de son déménagement provisoire sur l’avenue Gambetta pendant sa reconstruction. Cette situation permettra à la municipalité de lancer la seconde phase des travaux plus tôt que prévu, entre l’automne 2025 et le printemps 2026, sur le tronçon compris entre la rue d’Essling et la rue Carnot.

Cette nouvelle configuration doit permettre une circulation apaisée des véhicules – L’œil mobile pour In Situ

L’abandon probable de l’implantation temporaire du collège des Renardières, situé sur l’avenue, pourrait également libérer l’espace nécessaire pour une troisième phase entre le boulevard Patrick Devedjian (ex-circulaire) et la place des Vosges, avec des travaux envisagés dès l’année prochaine. Le cas échéant, la végétalisation se ferait alors à l’horizon 2028. Enfin, la dernière tranche (entre la place des Vosges et la rue Carnot) devra attendre la fin de la décennie, car cette parcelle sera occupée par les travaux de la ligne 15 Ouest du Grand Paris Express.

En attendant 2030, les travaux de voirie se poursuivront jusqu’à mi-2025. La place dédiée aux voitures sera réduite, passant de deux voies par sens à une seule. La piste cyclable, installée discrètement durant la pandémie, sera pérennisée et élargie, avec une voie dans chaque direction. « Le nombre de cyclistes a doublé en quatre ans », précise Hervé de Compiègne. De nouvelles places de stationnement seront également aménagées.

Ces travaux, bien que conséquents, ne devraient pas trop perturber les riverains ni la circulation. « Tous les travaux seront réalisés en circulation ouverte », rassure Olivier Texier, directeur général des services techniques et de l’urbanisme de Courbevoie. Quelques fermetures ponctuelles seront néanmoins nécessaires pour la pose des nouveaux enrobés sur la chaussée.

La première tranche du projet est estimée à environ trois millions d’euros, un montant largement financé par la SNCF en compensation des travaux ayant impacté l’avenue Gambetta.

Les travaux devraient complètement s’achever d’ici 2030 – L’œil mobile pour In Situ

Virginie, le tunnelier d’Eole a commencé son périple

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Le tunnelier Virginie a commencé ce mercredi à creuser ses six kilomètres - Direction de Projet Eole

Virginie a commencé son périple. Après des mois de montage et un baptême en novembre dernier, Virginie a enfin débuté sa course ce mercredi 27 février. Partis du puits Gambetta à Courbevoie, aux pieds des tours de La Défense, Virginie va avoir pour mission de creuser d’ici l’automne 2021 à une profondeur oscillante entre trente et quarante mètres les quelques six kilomètres qui la sépare sa destination finale, l’actuel terminus du RER E à Paris Saint-Lazare. A mi-parcours, Virginie fera une petite pause de quelques mois à la future gare de la Porte Maillot pour se refaire une beauté.

Avec ses 90 mètres de long, ses 1 800 tonnes et sa tête de coupe de onze de diamètre ce monstre d’acier est le tunnelier d’Eole est le plus important à être action actuellement en France. Fabriquée en Allemagne par l’entreprise Herrenknecht, leader mondial de la construction de tunneliers, cette machine à pression de boue va s’adapter aux conditions géologiques variées rencontrées sur le tracé du tunnel. Les déblais excavés seront transportés par pompage dans des conduites sous pression vers la base de Seine à Courbevoie.

Véritable « train-usine » le tunnelier assure le creusement du tunnel mais aussi l’évacuation des déblais et la mise en soutènement, c’est-à-dire l’installation de la structure pérenne du tunnel par la pose des anneaux en béton (Chaque anneau étant constitué de huit voussoirs en béton).

Pour son premier mois le tunnelier d’Eole va avancer au rythme d’un à deux mètres par jour. Puis à partir d’avril Virginie évoluera à un rythme de croisière quotidien de dix à quinze mètres.

La DDPP contrôle le marché de Noël de La Défense

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La DDPP a récemment contrôlé le Marché de Noël de La Défense - Defense-92.fr

Leur descente est devenue aussi traditionnelle que celle du Père Noël. Des agents de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) ont récemment mené des contrôles dans deux marché de Noël du département des Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt et à La Défense.

Dans le plus grand village de Noël d’Île-de-France, installé depuis le 14 novembre au cœur de La Défense, trente-six stands de produits alimentaires (restauration, confiseries, vin chaud) et vingt-six stands de produits non alimentaires (bijoux, décorations de Noël, santons) ont été passés au crible.

« Des avertissements sur l’indisponibilité et la non-conformité de certains étiquetages », a indiqué sur X la préfecture des Hauts-de-Seine, dont dépend la DDPP. Mais que les clients se rassurent. « Les professionnels concernés ont corrigé les problèmes relevés par les agents de la DDPP », précise la préfecture.

Wero s’invite sur la façade du Westfield Les 4 Temps avec une pub inachevée (mais c’est fait exprès)

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La réclame va reste visible jusqu'à la fin de l'année - Defense-92.fr

« 10 secondes, c’était pas assez pour accrocher cette affich(e) ». Avec ce simple message, Wero a trouvé une façon originale de marquer les esprits pour sa nouvelle campagne de communication à La Défense.

Sur la façade vitrée du Westfield Les 4 Temps, la solution de paiement pan-européenne portée par l’European Payments Initiative (EPI) s’affiche avec une publicité adhésive de 860 mètres carrés, volontairement inachevée. Avec cette campagne, Wero promet à ses utilisateurs la possibilité d’envoyer de l’argent d’un compte bancaire à un autre en une dizaine de secondes. Le service Wero fonctionne aujourd’hui avec la plupart des grandes banques françaises (BNP Paribas, SG, LCL, Crédit Agricole, CIC…).

Cette campagne originale, imaginée par l’agence parisienne Buzzman, a été déclinée dans la capitale ainsi que dans certaines villes de province, avec des messages tout aussi décalés s’adaptant à des situations du quotidien.

Depuis son lancement en 2006, ce support a attiré plusieurs annonceurs dont l’Armée de Terre, France Télévision, Delta, Samsung, Nintendo, La Poste, Huawei, Volkswagen, Lynk & Co, H&M, Tel-Aviv, Deel et dernièrement Accenture, Suez, JD Sports, le film Kung Fu Panda, Lacoste, Eva Air et dernièrement, Renault et Samsung et Vueling.

DTR à la Paris La Défense Arena : de la boxe, des stars d’internet, du spectacle et une grosse polémique

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GregMMA a vaincu Billy pour cette première édition du DTR - Capture écran Twitch

Il y avait du monde ce samedi soir à la Paris La Défense Arena. Pas pour un concert ou une rencontre du Racing 92, mais pour une soirée de boxe. Amateur, qui plus est. Le streamer Billal Hakkar alias Billy ou RebeuDeter a réuni près de 32 000 spectateurs et pas moins de 1,2 million de viewers sur Twitch, la plateforme qui l’a vu émerger. Il y avait aussi des stars de l’internet français comme Squeezie et Léna Situations.

Installé au cœur de l’arena, le ring a vu s’affronter cinq duels entre influenceurs et créateurs de contenu, qui se sont enchaînés tout au long de la soirée, dans une ambiance digne des plus grands shows à l’américaine.

Dans le duel entre Byilhan et Brawks, c’est ce dernier qui s’est imposé. Lors du fight féminin opposant Kaatsup à Dooms, la victoire est revenue à Kaatsup. Quant au combat entre Lebouseuh et Prime, c’est Prime qui l’a emporté. Enfin, dans l’affrontement Mastu vs Djilsi, Mastu est reparti vainqueur.

Mais c’est avec le combat le plus attendu de ce premier DTR qu’une polémique est née. Opposé à GregMMA, un duel que Billy a perdu, ce dernier devait initialement affronter un tout autre adversaire. RebeuDeter avait invité Tibo InShape avant de se raviser pour une sombre histoire.

Billy a en effet écarté le premier YouTubeur français, qui compte 25,3 millions d’abonnés, en raison d’accusations de promotion de positions conservatrices et d’un patriotisme jugé excessif par certains. « On s’est rétractés, car on avait peur que le combat devienne politique et qu’il soit perçu comme un affrontement entre l’extrême droite et l’extrême gauche », s’est justifié RebeuDeter au micro de L’Équipe.

Attaqué non pas sur le ring mais pour ses idées, Tibo InShape a réagi sur X. « Après des mois de négociations, tout allait être signé, mais j’ai été viré de l’événement du jour au lendemain. Pensez ce que vous voulez de moi, mais certainement pas que je refuse un combat. J’ai fait mes preuves et j’avais hâte de monter sur le ring une nouvelle fois », a-t-il écrit, accompagné de captures d’écran d’échanges de messages entre les deux protagonistes.

Il est également à noter que l’organisateur de l’événement a refusé bon nombre d’accréditations presse, dont celle de Defense-92.fr, ne répondant à aucune de nos sollicitations.

Champions Cup : le Racing 92 domine les Harlequins

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Le Racing 92 a vaincu les Harlequins - Defense-92.fr

Si le Racing 92 ne brille pas vraiment en Top 14 cette saison, l’équipe de Jacky Lorenzetti a bien entamé la Champions Cup. Pour leur premier match dans le tournoi européen, les Ciel et Blanc ont vaincu les Harlequins 23 à 12, samedi soir à Créteil.

Dominé durant la première période, le Racing 92 a finalement réussi à prendre le dessus pour s’imposer. Lors de cette rencontre délocalisée au stade Dominique Duvauchelle, les Ciel et Blanc ont inscrit trois essais (N. Le Garrec 16’, W. Naituvi 40’ et M. Spring 62’), dont un transformé (N. Le Garrec 17’), ainsi que deux pénalités (N. Le Garrec 60’ et 67’). De leur côté, les anglais ont marqué deux essais (A. Dombrandt 10’ et W. Porter 44’), dont un transformé (M. Smith 45’). Avec onze points inscrits, le Breton Nolann Le Garrec est l’homme du match.

Cette victoire permet aux Racingmen de se placer à la deuxième place de la poule D avec 11 points, derrière Glasgow (19 points). Toulon occupe la troisième place avec 10 points.

Ce match était le dernier de l’année disputé à Créteil, aussi bien en Top 14 qu’en Champions Cup. Les Ciel et Blanc doivent désormais retrouver leur Paris La Défense Arena jusqu’à l’été prochain, sauf si le club des Hauts-de-Seine venait à se qualifier pour les phases finales de l’un ou des deux tournois et que la salle ne soit pas disponible. Pour remédier à ce problème de calendrier, le Racing 92 devrait, à partir de 2026 et si tout va bien, s’offrir une seconde maison dans un nouveau stade à Colombes.

Betclic Élite : Nanterre 92 s’offre une belle victoire face à Nancy

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Le logo de Betclic Elite - Defense-92.fr

C’est une victoire qui fait du bien au moral des basketteurs nanterriens. Nanterre 92 s’est imposé 97 à 75 face à Nancy (1er QT : 28-18, 2e QT : 25-24, 3e QT : 20-18, 4e QT : 24-15) sur son parquet du Palais des Sports Maurice Thorez, ce samedi, lors de cette onzième journée de Betclic Élite.

« Tout le monde a fait un pas supplémentaire dans l’engagement, dans l’intensité. C’était beau à voir. J’ai pris énormément de plaisir, j’ai vu un état d’esprit incroyable ce soir », c’est réjouit Philippe Da Silva, l’entraineur de l’équipe.

Viva l’Opéra : le ballet « Cendrillon » à l’UGC de La Défense ce mardi

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L'affiche Viva l'Opéra de la saison 2024/2025 - UGC

Pour ce quatrième rendez-vous de la quinzième saison de Viva l’Opéra, c’est le ballet « Cendrillon » de Frederick Ashton, filmé en direct du Royal Ballet and Opera de Londres, qui sera à découvrir à l’UGC de La Défense. Le mardi 10 décembre à 20h15, le cinéma du Westfield Les 4 Temps projettera cette œuvre de 3h15, entrecoupée de deux entractes.

La chorégraphie de ce ballet sera assurée par Frederick Ashton, la conception des décors par Tom Pye, celle des costumes par Alexandra Byrne et la musique par Serge Prokofiev. Enfin, Jonathan Lo sera le chef d’orchestre. La distribution a été confiée au Royal Ballet.

La projection est proposée au tarif de 12 euros pour les moins de 26 ans et 33 euros au plein tarif. Un abonnement pour la saison complète est proposé à 270 euros. Il est également possible de souscrire à la carte « UGC Illimité Viva l’Opéra » à 34,90 euros par mois.

Les prochains rendez-vous de Viva l’Opéra sont programmés le 19 décembre avec l’opéra « La Flûte enchantée », puis le 16 janvier avec « Lucia di Lammermoor ».

Toutes les informations sur ces offres, la programmation ou encore la réservation de places sont disponibles sur Vivalopera.fr.

Jacky Lorenzetti dévoile la nouvelle seconde maison du Racing 92

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Le Racing 92 veut revenir pour certains matchs à Yves-du-Manoir - Atelier AACL

Le Racing 92 va se doter d’une seconde maison pour y jouer certains de ses matchs. Comme nous vous l’indiquions il y a quelques semaines, le club de rugby altoséquanais ambitionne de revenir à ses sources en construisant un nouveau stade au cœur du complexe sportif d’Yves-du-Manoir à Colombes, là même où se trouve le nouveau stade de hockey sur gazon.

Le club de rugby francilien, détenu depuis 2006 par Jacky Lorenzetti, avait quitté son antre de Colombes fin 2017 pour la Paris La Défense Arena, également propriété de l’homme d’affaires. Devenue un site incontournable pour les concerts -bien plus rentables financièrement-, la plus grande salle de spectacle d’Europe doit désormais jongler entre les rencontres de son club résident et les shows musicaux ainsi que d’autres événements en tout genre. Un véritable casse-tête calendaire. Si les propriétaires de la salle arrivent à faire s’imbriquer la plupart des dates, parfois cela coince, contraignant le Racing 92 à délocaliser ses confrontations, notamment à Créteil, et ces dernières années à Lens ou au Havre. Et cela ne devrait pas s’arranger…

Le stade historique Yves-du-Manoir en janvier 2024, avant les Jeux Olympiques – Defense-92.fr

« Une situation qui ne peut pas durer éternellement », reconnaît Jacky Lorenzetti. « Pour les matchs que l’on aura besoin de délocaliser on va revenir à Colombes », a déclaré l’homme d’affaires lors d’une réunion de présentation du projet. La solution est donc de faire revenir le club évoluant en Top 14 et en Champions Cup dans son berceau. Le propriétaire du club ambitionne d’ériger un nouveau stade au cœur de l’immense complexe sportif départemental de près de 170 000 mètres carrés. L’objectif sera d’y jouer une demi-douzaine de rencontres par saison, contre une bonne dizaine à la Paris La Défense Arena.

Conçu comme « un stade à l’anglaise » par l’atelier d’architecture AACL, ce complexe d’environ 14 000 places doit être érigé sur le terrain emblématique d’Yves-du-Manoir. La tribune historique, plus que centenaire, qui a vu passer deux olympiades, celles de 1924 et de 2024, sera conservée. À ces quelque 6 570 places existantes, vont venir s’ajouter trois nouvelles tribunes. Face au gradin d’origine, la tribune Est sera dotée de 3 900 places, tandis que la tribune Sud se composera de 2 180 places. La tribune Nord sera la plus petite, mais sûrement la plus animée avec, en son pied, une vaste bodega couverte de près de 900 mètres carrés, accompagnée d’une boutique d’environ 180 mètres carrés. Un pesage de 500 personnes offrira une vue directe sur le terrain. Enfin, à l’étage, prendront place les salons. L’ensemble du complexe sera accompagné de plusieurs buvettes pour abreuver et rassasier les supporteurs. Quant au terrain, il sera en pelouse synthétique, comme à la Paris La Défense Arena.

Le stade du Racing 92 se situera dans le complexe sportif départemental Yves-du-Manoir. Au premier plan de l’image, on aperçoit le nouveau stade de hockey sur gazon – Atelier AACL

Pour accéder à l’enceinte, un grand parvis sera aménagé du côté de la rue Paul Bert, ce qui nécessitera la destruction d’une vielle bâtisse en très mauvais état. D’abord opposé, le maire de Colombes, Patrick Chaimovitch (EELV), est désormais partant. Très emballé à l’idée de voir revenir dans sa commune, pour certains matchs, le Racing 92, l’édile a lancé un petit tacle amical à son homologue de Nanterre. « Je ne veux pas être méchant avec Nanterre qui a le basket, mais je trouve que le rugby ne fonctionne pas bien à Nanterre, ce n’est pas assez populaire », s’est-il exprimé, se disant « très fier » de voir revenir le Racing 92 sur son territoire.

« L’emplacement est connecté à plusieurs lignes de bus et bientôt à l’extension du tramway T1, mais aussi à deux gares », précise Sophie Alard, la directrice maîtrise d’ouvrage de la société Ovalto, la maison-mère du Racing 92. En plus de l’autoroute A86 à proximité, le Racing 92 prévoit d’aménager un grand parking pour 1 000 emplacements de vélos.

Le plan du projet du Racing 92 – Atelier AACL

Un stade dont les travaux sont estimés entre « 15 et 20 millions d’euros », financés « aux frais exclusifs du Racing 92 », affirme Jacky Lorenzetti. Attendu pour la fin de l’hiver, le permis de construire sera une étape clé, mais pas décisive. D’ici là, le Racing 92 va devoir trouver un accord financier d’occupation du site (sous forme d’AOT de très longue durée) avec le département des Hauts-de-Seine qui restera propriétaire des lieux. La collectivité avait lancé, à l’été dernier, un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour refaire vivre l’espace. Une consultation à laquelle seul le Racing 92 avait répondu. Si « rien n’est décidé aujourd’hui » selon le maire de Colombes, les travaux pourraient débuter, si tout va bien, à l’été 2025 avec comme ligne de mire des premiers matchs disputés pour la saison 2026/2027. Et Jacky Lorenzetti ne veut pas croire à un échec du projet. « Comme on est optimiste, notre plan B, c’est le plan A », sourit Jacky Lorenzetti martelant : « Notre volonté ferme, c’est Colombes ».

« Le stade officiel sera la Paris La Défense Arena. Le stade de Colombes nous permettra de jouer en cas de besoin sept, huit ou neuf matchs. On veut arrêter de trimbaler les joueurs, partenaires et supporteurs », a tenu à préciser Jacky Lorenzetti, qui est cependant resté évasif sur l’éventualité de donner un nouveau nom à son stade.

La tribune Sud depuis la tribune historique et à gauche sur l’image la tribune Est – Atelier AACL

« Colombes fait partie du Racing 92. Nous aurons la chance d’avoir deux maisons », s’est pour sa part enthousiasmé Laurent Travers, le président et ancien entraîneur du Racing 92. « Il y aura une dynamique sportive pour Colombes », a-t-il ajouté.

Dans ce nouveau stade, il n’y aura pas qu’un Racing, mais deux. Le club de rugby des Hauts-de-Seine devrait partager sa pelouse avec le club de foot Racing Club de France (RC France), évoluant pour l’heure en National 3. Mais le futur stade et ses 14 000 places n’emballent pas vraiment Patrick Norbert et ses (très très grandes) ambitions pour son club de foot. « Ce n’est pas le stade rêvé pour nous. 14 000 places, c’est une jauge qui ne nous convient pas. Notre projet, c’est d’aller tout en haut », s’est offusqué Patrick Norbert, se disant tout de même « ravi de partager cet espace avec le rugby ».

La tribune Nord et sa bodega depuis la tribune historique. A droite la tribune Est – Atelier AACL