Plus de 300 000 euros ont été collecté lors de l’édition 2022 du Challenge Contre la Faim d’ACF - Defense-92.fr
Après trois années d’absence, Action Contre la Faim (ACF) était de retour sur le parvis de La Défense ce jeudi 9 juin pour la treizième édition de son célèbre Challenge Contre la Faim. Cette année ce sont près de 1 500 participants venus d’une quarantaine d’entreprises (AXA, Amundi, Lagardère, BforBank mais aussi Metlife et Allianz) qui ont répondu à l’appel de l’ONG pour courir, marcher, faire du yoga ou de la zumba ou encore participer à une expérience immersive.
Le principe n’a pas vraiment changé pour cette nouvelle édition. Pour la course, une boucle d’un kilomètre a été tracée autour de la Grande Arche et pour la marche une boucle de 500 mètres sur le parvis. Pour chaque tour réalisé durant 1h30, les entreprises de chacun des participants se sont engagées à verser 10 euros en plus des frais d’inscription. Pour les trois autres activités les entreprises reversaient 10 euros toutes les six minutes.
Une belle participation certes, mais la mobilisation était bien loin de celle d’avant la crise du Coronavirus et de l’édition de 2019. « On espère bien retrouver l’année prochaine le nombre de participants d’avant Covid », indique Cathy Gabrielczyk, responsable des partenariat privé d’ACF. Malgré tout, ACF a le sourire. L’ONG a pu collecter un peu plus de 301 000 euros (contre environ 800 000 euros en 2019) en faveur de ses actions un peu partout dans le monde. « Nous sommes présents dans une cinquantaine de pays et en Europe avec la crise en Ukraine », détaille Cathy Gabrielczyk.
Un événement sportif et solidaire qui fédère toujours autant malgré la baisse de fréquentation. « C’était très chouette et il y avait une très bonne ambiance », s’exclame Marie, une salariée de Lagardère à l’issue de sa course. « C’était très dur car moi je ne suis pas sportif à la base. Je suis très content d’être venu courir pour Action Contre la Faim », rajoute pour sa part Theo, employé chez Allianz. Vanessa a, elle choisi, la zumba. « Il y avait une bonne ambiance. Ça me tenait à cœur de participer au Challenge. C’est une belle cause », confie cette salariée de Prepar Assurance.
C’est pour une intervention peu banale que les policiers du commissariat de La Défense ont été appelés. Deux hommes de 58 et 66 ans se sont lancés ce mercredi dans une balade au pied des tours du quartier d’affaires. Mais leur excursion n’avait rien normal. Le duo était totalement nu, le sexe à l’air, rapporte Le Parisien.
Si la virée des deux hommes a amusé pas mal de passants, elle a aussi choqué. Et notamment une femme de 45 ans, particulièrement outrée par ce défilé naturiste. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à déposer une plainte à l’encontre des deux hommes qui ont rapidement été interpellés et conduits au commissariat de La Défense peu avant 13 heures. Les deux individus, militants du Mouvement naturiste, ont été placés en garde à vue pour exhibition sexuelle, précise le journal.
Toujours selon Le Parisien cette balade n’était pas anodine. Les deux militants étaient suivis par une équipe de télévision pour l’émission 66 Minutes sur M6. A défaut d’être vêtu, le duo tenait une pancarte sur laquelle était affiché le message « Mouvement naturiste, le mouvement pour que vivent la nature et notre humaNUté ». Ce mouvement dit vouloir « faire émerger un nouveau naturisme, libre et émancipé », et « créer ensemble, dans la diversité, cet autre monde dont l’humanité et la terre ont de toute urgence grand besoin, pour que vivent la nature et notre HumaNUté ».
Paris La Défense a lancé « Empreintes », un appel à projets urbains, mixtes et bas carbone portant sur cinq emprises foncières du quartier d’affaires - Defense-92.fr
Quand il n’y a plus de place il y en a encore ! Alors qu’il n’était encore que président des Hauts-de-Seine et de l’Epad, l’ancien aménageur du quartier d’affaires, un certain Nicolas Sarkozy lançait en 2006 avec beaucoup d’ambition un grand plan de renouveau pour La Défense. A la clef, de nouvelles tours pour un quartier devenu vieillissant. Seize ans plus tard, c’est un autre plan de renouveau que lance Paris La Défense. Mais cette fois-ci pas question de construire tous azimuts des tours de bureaux à droite et à gauche avec la hauteur et le style architectural comme unique choix. Car le temps a passé et désormais environnement et mixité sociale sont devenus un véritable enjeu pour l’urbanisme des quartiers d’affaires.
C’est ainsi que Paris La Défense a décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire du quartier d’affaires en lançant en marge du Mipim « Empreintes », un Appel à Projets Urbains Innovants (APUI) mixtes et bas-carbone pour coller à sa raison d’être, dévoilé en septembre dernier. Cet APUI porte sur la transformation de cinq emprises foncières (trois à Puteaux et deux à Courbevoie, dont Paris La Défense est propriétaire avec le département), plus ou moins grandes, situées à la jonction du quartier d’affaires et des villes de Puteaux et Courbevoie, principalement le long du boulevard circulaire, devenu boulevard Patrick Devedjian. Paris La Défense souhaite ainsi profiter de la transformation de l’axe routier initiée par le département pour intégrer de nouveaux bâtiments. « Aujourd’hui on va se concentrer sur les franges de La Défense. Entre le quartier d’affaires perché sur dalle et les villes environnantes », indique Pierre-Yves Guice, le directeur de Paris La Défense.
#ParisLaDéfense lance un appel à projets urbains mixtes et bas carbone sur 5 emprises foncières.
Cette démarche, placée sous le signe de l’excellence environnementale offre des opportunités exceptionnelles !
C’est ainsi que Paris La Défense a décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire du quartier en lançant en marge du Mipim, « Empreintes », un Appel à Projets Urbains Innovants (APUI) mixtes et bas carbone pour coller à sa raison d’être, dévoilé en septembre dernier. Cet APUI porte sur la transformation de cinq emprises foncières -dont Paris La Défense est propriétaire-, plus ou moins grandes, situées à la jonction du quartier d’affaires et des villes de Puteaux et Courbevoie, principalement le long du boulevard circulaire, devenu boulevard Patrick Devedjian. Paris La Défense souhaite ainsi profiter de la transformation de l’axe routier initiée par le département pour intégrer de nouveaux bâtiments. « Aujourd’hui on va se concentrer sur les franges de La Défense. Entre le quartier d’affaires perché sur dalle et les villes environnantes », indique Pierre-Yves Guice, le directeur de Paris La Défense.
« Notre choix répond à une nécessité absolue de prendre un nouveau virage pour notre territoire. Nous avons décidé de renforcer considérablement le poids des cirières du développement durable dans toutes nos opérations d’urbanisme et cessions de charges foncières », a insisté Georges Siffredi, le président des Hauts-de-Seine et Paris La Défense.
« Ces projets urbains auront l’occasion d’être développés par des équipes pluridisciplinaires », précise Pierre-Yves Guice. Avec cet appel à projets l’établissement public souhaite attirer des groupements réunissant un ou plusieurs opérateurs immobiliers dont l’un aura vocation à être le mandataire, un ou plusieurs architectes, un bureau d’études techniques, un bureau d’études spécialisées ou encore un économiste. Chacun de ces groupements va avoir la possibilité de répondre sur une ou plusieurs emprises proposées par Paris La Défense.
L’appel à projet « Empreintes » porte sur cinq emprises foncières du quartier d’affaires – Matador / Google
Le premier des sites que Paris La Défense veut aménager est localisé à l’arrière du centre commercial Westfield Les 4 Temps, entre les tours Kupka et Pacific, là où aurait dû être construite la tour Signal de Jean Nouvel. Il s’agit de la « Demi-Lune ». D’une surface d’1,5 hectare, Paris La Défense entend faire disparaitre l’actuel échangeur routier en partie à l’abandon. Ici l’aménageur donne « presque » carte blanche avec comme principal objectif « proposer une couture urbaine ». Une ou deux tours de moyenne ou grande hauteur pourraient être érigées. « Les grands enjeux que l’on attend sur ce site c’est de proposer de la mixité avec éventuellement, de la logistique, des commerces et des loisirs », détaille Myriam Diguet, directrice adjointe de la direction des projets urbains et immobiliers, chez Paris La Défense. Une belle opportunité pour Unibail-Rodamco-Westfield (URW), le propriétaire du centre commercial de La Défense qui rêve depuis des années d’agrandir son mall de ce côté. « Nous allons regarder avec attention comment on répond et comment on se positionne », souffle Vincent Jean-Pierre, managing director, offices France & mixed-use Europe.
D’une surface d’1,5 hectare le site « Jean-Moulin » est localisé à Puteaux, le long de l’avenue portant ce même nom. Le site en forme de « L » s’étire de la tour EDF jusqu’à l’angle de la résidence Boieldieu et de la tour Eve et se poursuit avec un crochet jusqu’au boulevard circulaire. Ici La Défense imagine « un ou deux » bâtiments de grande hauteur avec la création de nouveaux espaces publics visant notamment à raccorder les quartier Villon et Boieldieu. « Nous attendons des projets mixtes, innovants et respectueux de l’environnement », annonce Myriam Diguet. Mais dans ce quartier mêlant habitations et bureaux, pas question de se lancer dans la démesure. Et la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR) compte bien veiller au grain. « Je serais très attentive aux projets qui vont avoir lieu. Il faudra faire très attention de ne pas gâcher les vues des gens qui habitent à Boieldieu ou à la tour Ève », nous confie l’édile qui ne ferme cependant pas la porte à un gratte-ciel entre les tours EDF et Franklin et l’immeuble Altiplano.
Avec ses 1,6 hectare le site « Liberté » est le plus grand de cet appel à projets. Il est également situé à Puteaux. Cette emprise résultera de la libération d’une partie du boulevard circulaire qui a été dévié il y a quelques années. Ici pas de grande hauteur. L’idée sera d’ériger des petits bâtiments pouvant accueillir des bureaux, du logement ou de l’hôtellerie mais aussi des services et des commerces. « Au bout de la rue Paul Lafargue j’ai demandé au président (de Paris La Défense et du département, ndlr) que la moitié de cette emprise soit un jardin et l’autre soit une résidence tout à fait calme. Pas de tour à endroit-là ! », rajoute la maire de Puteaux. « Je l’ai déjà dit, et je le redirai à monsieur Guice, je trouve que c’est faussé si l’on explique pas exactement ce que l’on souhaite (aux groupements, ndlr), on aurait dû dire : le jardin c’est jusqu’ici, la construction c’est là », poursuit la vice-présidente de Paris La Défense, Joëlle Ceccaldi-Raynaud.
A Courbevoie, le long du boulevard circulaire l’emprise « Ségoffin » occupera 2 800 mètres carrés entre la résidence des Dauphins et l’immeuble Being. Ici Paris La Défense souhaite profiter de la fermeture de la rue Henri Regnault pour voir s’édifier des bâtiments « de pas plus de 5 000 mètres carrés » abritant des services comme des commerces et « peut-être du coliving », afin d’améliorer le lien entre Courbevoie et La Défense.
Enfin l’emprise « Gambetta », toujours à Courbevoie totalise 2 000 mètres carrés. Elle est localisée entre le carrefour du boulevard Patrick Devedjian et la tour Exaltis, sur l’actuel passage souterrain pour piétons. Là encore pas question d’ériger de grands immeubles (la ligne du RER E passant juste en-dessous) mais plutôt des petits pavillons intégrant une offre variée avec des commerces, des services, des loisirs,… afin « d’animer l’espace public ».
Avec Empreintes Paris La Défense souhaite prouver au reste du monde qu’il est possible de réaliser dans un territoire comme La Défense des projets aussi neutres en carbone « que possible » et « innovants ». « Ces projets devront être exemplaires de tout le savoir-faire et la qualité d’innovation technique en matière de construction bas carbone et environnemental », indique Pierre-Yves Guice aux futurs groupements.
Cette consultation va se dérouler en plusieurs temps. Jusqu’au 30 mai prochain les groupements pourront se former et s’inscrire sur la plateforme dédiée par Paris La Défense. En septembre, un jury composé de membres de Paris La Défense, de la mairie de Puteaux, de celle de Courbevoie, du département des Hauts-de-Seine, d’experts, de représentants d’usagers et représentants de l’État, annoncera les candidats présélectionnés pour répondre. L’appel se décomposera en deux parties, la première pour les sites de Jean-Moulin et Ségoffin. Les groupements lauréats seront révélés à l’été 2023. C’est au début de l’année 2024 que seront annoncés les groupements lauréats pour les trois autres emprises. Si tout va bien les premiers projets pourraient alors voir le jour à l’horizon de 2030.
L'archipel abrite depuis la fin 2021 le nouveau siège du groupe Vinci - Philippe Guignard / Air Images
Un nouveau QG cent pour cent maison pour Vinci. Dévoilé en mars 2016 et après plus de trois ans de travaux lancés en janvier 2018, le groupe Vinci vient d’investir l’archipel, son nouveau campus destiné à regrouper l’ensemble des directions de ses différentes filiales spécialisées dans la construction, l’énergie et les concessions. Dessiné par Jean-Paul Viguier, architecte mandataire, en association avec Marc Mimram Architecture & Associés, cet ensemble vient surplomber la future gare de Nanterre la Folie du RER E dont l’un des deux accès se fera justement par un vaste porche taillé dans l’un des immeubles. Avec ce projet imaginé sur-mesure, Vinci a été à la fois, investisseur, constructeur et occupant. « L’objectif était de faire une vitrine des savoir-faire de Vinci », souffle Philippe Richard, directeur du projet l’archipel rappelant que l’idée d’un regroupement des filiales de Vinci a été lancé dès 2012.
L’archipel compte 74 000 mètres carrés de bureaux répartis dans cinq bâtiments -prenant chacun le nom d’une île : Hydra, Java, Mona, Pemba et Tonga-, dont cette tour de vingt-quatre étages culminant à cent mètres, point central du campus. « Cet archipel, constitué d’une série de bâtiments, exprime une forme de diversité, qui est l’essence même de Vinci », confie Jean-Paul Viguier.
Le complexe l’archipel doit accueillir 3 500 collaborateurs du groupe Vinci – Alexis Toureau
Outre la direction du groupe, l’archipel regroupe les directions de Vinci Construction, Vinci Concessions, Vinci Autoroutes et Vinci Energies basés jusqu’à l’année dernière sur une dizaines d’implantations, majoritairement à Rueil-Malmaison et Nanterre. Soit près de 3 500 collaborateurs. « Les arrivées se sont faites par vague entre le 4 octobre et le 29 novembre (2021, ndlr). Sur deux mois on a fait venir plus de 3 000 personnes, ça s’est super bien passé », se félicite Philippe Richard. Ne reste désormais plus que Vinci Energies qui doit investir fin mars son bâtiment séparé de l’ensemble par la continuité de la rue Aimé Césaire et son nouveau pont.
L’archipel est doté d’un grand auditorium de 300 places – Céline Clanet
Pour aménager les espaces de travail, le groupe Vinci a instauré une charte : « 90 % d’espaces ouvertes et 10 % d’espaces fermés ». Mais pas question de passer au flex office. « Tout le monde a un bureau attitré », insiste Philippe Richard. L’archipel a été conçu comme un véritable lieu de vie pour les salariés de Vinci qui peuvent profiter de six grands espaces de restaurations variés dont « Le Village », un food court placé sous une monumentale verrière, d’un grand auditorium de près de 300 places, d’une conciergerie, d’une salle de fitness complétée d’un terrain de basket et de divers espaces. L’archipel offre également à ses occupants pas moins de quatre-vingt-dix terrasses et balcons végétalisés et accessibles ainsi que la possibilité pour les salariés de profiter d’ouvrants de confort afin « d’avoir de l’air frais sur tous les plateaux de bureaux », souligne Philippe Richard.
L’archipel propose aux salariés du groupe Vinci une grande salle de fitness – Defense-92.fr
L’archipel a également été l’occasion pour Vinci d’ériger un complexe se voulant le plus exemplaire écologiquement. Le géant du BTP a ainsi utilisé un béton recyclé et bas carbone afin de répondre à « une logique vertueuse environnementale et d’économie circulaire ». Mais ce n’est pas tout : des panneaux photovoltaïques ont été déployés sur certaines toitures tout comme des « dalles actives de régulation thermique » à l’instar des planchers chauffants.
« Le Village », est un food court placé sous une monumentale verrière – Alexis Toureau
« Vinci, par la construction de son siège, fait la démonstration qu’il est à la pointe de la manière de construire la ville du futur, qui est une ville non pas juxtaposée, mais une ville agrégée dans laquelle les fonctions et les bâtiments se trouvent imbriqués les uns dans les autres », glisse Jean-Paul Viguier.
Aux côtés de l’archipel, face à la Paris La Défense Arena deux autres bâtiment ont également été érigés par le géant du BTP. L’un deux va accueillir en juin prochain un hôtel 4* de 184 chambres de la marque Okko. Le second abritera quant à lui le siège de Vinci Immobilier, l’autre grande filiale de Vinci.
L’un des espaces de restauration de l’archipel – Defense-92.fr
Le taux de vacance du quartier qui s’est établi à 13,6 % à la toute fin 2021 - Defense-92.fr
La pandémie du Coronavirus n’a finalement pas tué La Défense. Le marché immobilier des bureaux du plus grand quartier d’affaires d’Europe a terminé l’année 2021 sur un volume de 205 000 mètres carrés commercialisés, un niveau d’activité, qui dépasse « seulement » d’une courte tête (3 %) 2020. Un score, le meilleur depuis 2017, dont le quartier d’affaires peut être fier en ces temps de pandémie où de nombreuses entreprises diminuent leurs surfaces de bureaux.
« Après plusieurs trimestres sans direction affirmée, le regain de l’activité transactionnelle a recalibré plus nettement les valeurs locatives. Le loyer moyen de première main se positionne à 520 euros/mètres carrés (contre 480 euros/mètres carrés en moyenne en 2020), une ascension poussée par plusieurs transactions intervenues dans des tours neuves combinant localisation, modularité des surfaces et offre servicielle, indique Cushman & Wakefield dans sa dernière étude. Le loyer prime s’est vu quant à lui repositionné à 560 euros/mètres carrés, un niveau peut être transitoire si les velléités haussières se confirment pour les bureaux les plus qualitatifs de La Défense (une signature à 600 euros/mètres carrés). A contrario, le tassement est de mise pour le loyer de seconde main qui redescend à 440 euros/mètres carrés (460 euros/mètres carrés en 2020) après trois ans de hausse successive ».
Cushman & Wakefield
Si le marché de La Défense se porte plutôt bien l’offre disponible immédiatement reste encore très importante : plus 480 000 mètres carrés au 31 décembre 2021. La tour Landscape cherche toujours à trouver des occupants pour ses plus de 63 000 mètres carrés, tout comme Canopy et ses 36 000 mètres carrés ou encore Alto et ses 31 000 mètres et les 17 300 mètres carrés restant de la tour Trinity.
Forcément cette offre entre bâtiment neuf, rénové ou plus ancien fait bondir le taux de vacance du quartier qui s’est établi à 13,6 % à la toute fin 2021. « Un niveau supérieur à son plus-haut de 2013-2014 (un peu plus de 13 %), mais qui était promis à un chiffre bien plus élevé sans le regain transactionnel de cette année », note Cushman & Wakefield.
Cushman & Wakefield
Ce taux ne devrait pas baisser avant un bon moment. « Au présent rythme d’activité, et compte tenu du volume de l’offre attendu à six mois (près de 200 000 mètres carrés), ce taux de vacance pourrait tangenter les 15 % à moyen terme. L’aplanissement de cet indicateur est donc bien là, mais son inversion reste plus lointaine », estime Cushman & Wakefield. Car au cours de cette année 2022 de nouveaux programmes vont venir s’ajouter à la liste des immeubles à la recherche de locataires. Il y aura la tour Hekla et ses 75 700 mètres carrés, la tour nouvelle Aurore développant 37 000 mètres carrés mais aussi l’immeuble Watt, issu d’une rénovation des 10 300 mètres carrés. Le rythme ira decrescendo à partir de 2023 avec Altiplano (52 500 mètres carrés), tandis que les autres développements (110 000 mètres carrés) devront vraisemblablement atteindre un niveau de pré-commercialisation justifiant leur mise en chantier.
Le chantier de la tour Hekla doit s’achever cet été - Defense-92.fr
Son profil ne passe pas inaperçu dans la skyline du quartier d’affaires. Lancé au printemps 2018, le chantier de la tour Hekla, haute de 220 mètres est proche de l’aboutissement. Une étape symbolique a été franchie aux derniers jours de 2021 avec l’achèvement du gros œuvre. « Nous avons terminé le dernier coulage de plancher au quarante-neuvième étage », confie Guillaume Brugallé, directeur de travaux Bateg, la filiale de Vinci Construction France en charge du chantier.
🚧C’est la fin du gros œuvre sur le chantier de la @HeklaTour. Depuis fin décembre, le dernier plancher du 49ème étage a été atteint.
⏱️Next step : pose de la coiffe métallique ! La tour atteindra ses 220 mètres de hauteur avant l’été.
📷:@VINCIConstrucFRhttps://t.co/mq54TtmC0Apic.twitter.com/lACaJa3dxA
Le gros œuvre étant désormais achevé, une nouvelle étape et pas des moindres a pu commencer. C’est celle du montage de la monumentale coiffe métallique ornant le rooftop du gratte-ciel dessiné par Jean Nouvel. « La pose de la charpente a débuté en février et doit s’achever fin avril », précise Guillaume Brugallé. Un jeu de mécano demandant beaucoup de minutie pour les ouvriers. « Cela nécessite de la précision et de bonnes conditions climatiques », ajoute Guillaume Brugallé.
La pose de la coiffe métallique de la tour Hekla a débuté en ce début d’année – Defense-92.fr
Et justement cette étape n’arrive pas forcement au meilleur moment pour le bâtisseur. « L’hiver n’est jamais la période idéale pour travailler en hauteur. Le vent ne facilite pas les choses. Ici, contrairement à l’esplanade, on doit intégrer les contraintes inhérentes à un couloir de vent », indique Guillaume Brugallé. Des conditions climatiques qui imposent parfois à Bateg de stopper l’assemblage de la structure métallique par mesure de précaution. Pour permettre le montage de la charpente, les ouvriers peuvent compter sur deux grues : la première, celle à flèche relevable apposée à l’extérieur de la tour, la seconde, une grue classique a, elle, été installée pour quelques mois en remplacement d’une autre récemment démontée.
La coiffe métallique ornera le sommet de la tour Hekla – Defense-92.fr
Parallèlement à l’installation de la coiffe, la pose de la façade se poursuit. Hekla est pour l’heure presque entièrement habillée, sa robe de verre et d’acier atteint le quarante-troisième étage.
A l’intérieur du building, l’aménagement des différents niveaux avance au bon rythme. Et il y a du travail entre le déploiement des équipements techniques et l’aménagement décoratif. « Nous commençons par installer tous les ouvrages techniques et poursuivons avec la pose de la façade. Vient ensuite l’étape de l’aménagement », indique Guillaume Brugallé.
Le chantier de la tour Hekla est mené par Bateg, la filiale de Vinci Construction France – Defense-92.fr
Après un pic l’année dernière, le chantier a entamé sa phase décroissante avant son achèvement cet été. Mais il reste encore du monde pour l’édification de la tour. Le chantier réunit actuellement pas moins de 450 ouvriers auxquels s’ajoute une soixantaine de personnes dédiées à l’encadrement.
Un étage de bureau achevé de la tour Hekla – Defense-92.fr
Un chantier fait de plusieurs défis pour Bateg, rodé à la construction de tours dans le quartier d’affaires. Une des grandes particularités pour la filiale de Vinci fut l’emplacement même d’Hekla et la coordination avec les travaux de réaménagement de l’anneau de la Rose de Cherbourg menés parallèlement par Paris La Défense. « Nous avons peu de place. L’enjeu c’est de construire dans un environnement urbain, sur une emprise réduite et en vertical », estime Guillaume Brugallé.
Les travaux d’aménagement de l’auditorium sont presque terminés – Defense-92.fr
Si le chantier est désormais proche de la fin, reste maintenant aux porteurs du projet (les investisseurs Amundi Immobilier et Primonial REIM et les co-développeurs Hines et AG Real Estate pour la maîtrise d’ouvrage) de trouver des occupants pour la tour Hekla et ses 76 000 mètres carrés répartis sur quarante-huit niveaux. La commercialisation du gratte-ciel est confiée à CBRE, BNP Paribas Real Estate et Cushman & Wakefield.
La tour Hekla permet le réaménagement de l’échangeur de la Rose de Cherbourg – Defense-92.fr
Le Cnit de La Défense subit une nouvelle rénovation majeur pour accompagner l’arrivée d’Eole - Defense-92.fr
Premier bâtiment du quartier d’affaires, le Cnit n’en a pas fini d’écrire son histoire. Inaugurée en 1958 par le Général de Gaulle, la coquille en béton a déjà subi trois lourdes rénovations. La première fut initiée par Christian Pellerin à la fin des années 80 puis la seconde vingt ans plus tard par Unibail-Rodamco-Westfield (URW), devenu propriétaire du bâtiment en 1999. Véritable bâtisse hybride, le Cnit abrite sous sa voute des bureaux, commerces, restaurants, et espaces de conférences et même un hôtel.
Aujourd’hui le pionnier de La Défense ouvre un nouveau chapitre dans sa vie. Pour accompagner l’arrivée d’Eole, dont la gare en cours de construction va se situer sous le bâtiment, Unibail-Rodamco-Westfield modernise une nouvelle fois ses espaces. Le géant français de l’immobilier entend profiter de la « débouchée » de l’un des principaux accès de la future gare dans son Cnit, pour augmenter considérablement son offre commerciale et attirer le chaland.
En 2023 le Cnit comptera un troisième niveau consacré aux commerces – DR
Dédié jusqu’en 2015 aux salons professionnels, l’espace Pierre et Marie Curie va muter pour accueillir des commerces et restaurants sur près de 8 800 mètres carrés. Ce nouveau niveau, amené à faire la jonction entre la nouvelle gare du RER E et les deux actuels étages de commerces du Cnit, s’organisera en forme de croix. C’est en son cœur que se fera l’accès vers la « faille », la plus importante émergence de la gare d’Eole. A chacune des extrémités on retrouvera d’autres accès. L’un débouchera vers la grande salle d’échanges de la gare de La Défense, les deux autres vers la nouvelle place Carpeaux et le pied de la tour Trinity et enfin le dernier vers le cœur du Cnit.
Au total ce sont quarante-cinq nouvelles boutiques d’une surface allant de 20 mètres carrés pour les kiosques à 1 080 mètres carrés pour la plus grande cellule, qui sont prévues, s’ajoutant à la trentaine d’enseignes existantes comme la Fnac, Decathlon et Monoprix. La surface du Cnit consacrée à la vente passera ainsi à 37 200 mètres carrés répartis sur trois niveaux, bien loin cependant des 137 000 mètres carrés du Westfield Les 4 Temps.
En cette période post-Covid où le télétravail deux à trois jours par semaine est devenu une norme pour beaucoup de salariés et dans une époque où les grands centres commerciaux n’attirent plus autant qu’avant, le géant des malls reste très optimiste pour son Cnit. « Nous avons commercialisé ou nous sommes en accords pour 40 % des commerces, affirme Edouard Beudin, directeur commercial retail France, chez Unibail- Rodamco-Westfield. Il y a des intérêts sur cent pour cent des locaux ». Quels types d’enseignes retrouvera-t-on ? Pour l’instant la foncière française reste discrète, mais n’exclue pas des enseignes « doublons » avec le Westfield Les 4 Temps rejetant toutefois des transferts. « Beaucoup de partenaires historiques vont nous suivre », insiste Edouard Beudin.
Le chantier de création de ce troisième niveau de commerces bat son plein – Defense-92.fr
« On sent que La Défense est un site qui attire les entreprises. Il y a un vrai attrait pour La Défense », confie Vincent Jean-Pierre, le directeur général bureaux France et projets mixtes Europe d’Unibail-Rodamco-Westfield. Car à La Défense la foncière reste toujours présente avec ses deux centres commerciaux ou encore sa tour Trinity
Cette refonte sera aussi l’occasion pour le Cnit de se doter, niveau parvis d’un food court. Né de l’association entre Moma Group, Unibail-Rodamco-Westfield, Virginie Godard et Sidel, « Food Society » ambitionne de réunir sur 2 400 mètres carrés « les meilleurs concepts de restauration au cœur d’un véritable lieu de vie » imaginé par le Studio Jadot. Le concept se construira autour « de trois valeurs fortes : l’expérience gastronomique, lifestyle et scénographique ».
Ici « la faille » permettant l’accès vers la future gare de La Défense. On distingue déjà les escalators – Defense-92.fr
Pour concevoir ce projet et mener ce chantier de grande ampleur, Unibail-Rodamco-Westfield s’est associé au cabinet Cro&Co Architecture, architecte de la restructuration du Cnit en 2009 et de la tour Trinity. « Quand URW nous a demandé de reprendre l’objet Cnit avec la présence de la gare en-dessous ça été un vrai challenge pour nous. Nous ne voulions pas que le Cnit devienne un hall de gare », détaille l’architecte Jean‑Luc Crochon. Peu baigné de lumière naturelle, l’espace se voudra chaleureux avec parquets en bois et faux plafonds reprenant la trace des fuseaux de la voute en béton du Cnit.
Le chantier doit s’achever au début de l’année prochaine – Defense-92.fr
En parallèle le Cnit va retrouver dès l’année prochaine ses espaces de conférences entièrement rénovés. Opéré comme avant par Viparis, l’espace de 20 000 mètres carrés a été rebaptisé « Cnit Forest ». Il offrira deux amphithéâtres de 750 et 1 200 places, vingt-quatre salles de réunion pouvant accueillir de 31 à 163 personnes et deux espaces polyvalents de 2 850 et 1 150 mètres carrés. L’ambition de Viparis est d’accueillir une soixantaine d’événements par an.
Deux des nouveaux accès entre le parvis de La Défense, la gare d’Eole et le Cnit se feront par « les pointes » du bâtiment – Defense-92.fr
Il va falloir patienter encore quelques mois pour découvrir cette nouvelle offre d’enseignes tout comme le retour de l’espace Viparis. Unibail-Rodamco-Westfield compte ouvrir ses nouveaux espaces au cours du premier semestre 2023, quelques mois avant l’inauguration du RER E prolongé vers Nanterre – La Folie (le reste de la ligne vers Mantes-la-Jolie n’ouvrira qu’en 2024). « Nous sommes très confiants sur ce petit temps de latence. Les commerces pourront vivre (sans Eole, ndlr) pendant ces quelques mois », estime Edouard Beudin.
Cnit Forest proposera 20 000 mètres carrés d’espaces de conférences et de réunions – Viparis / François Schuiten
Le Pôle Léonard de Vinci vient de publier le livre blanc « Tech, le monde d’après. Un défi pour l’enseignement supérieur » - DR
Les technologies font partie intégrante du monde d’aujourd’hui, tant dans nos vies personnelles que professionnelles. Elles se sont imposées dans tous les secteurs, métiers et quotidien, amenant chaque individu, chaque entreprise à maîtriser de nouveaux outils et acquérir de nouvelles compétences.
Dans ce contexte, le Pôle Léonard de Vinci publie le livre blanc « Tech, le monde d’après. Un défi pour l’enseignement supérieur ». Ce livre blanc ambitionne de mieux comprendre les enjeux qui nous attendent, d’analyser les défis de l’enseignement supérieur face aux mutations sociétales et technologiques et de mieux les appréhender, indique le pôle universitaire.
Cet ouvrage croise les regards de responsables d’écoles d’ingénieurs, de business schools et d’universités. Il invite également des experts reconnus du monde académique et professionnel, tels que Yoshua Bengio, fondateur du Mila et co-lauréat du Turing Award 2019, Karima Silvent, directrice des ressources humaines du groupe AXA ou encore Emmanuel Chiva, directeur de l’agence de l’innovation de défense, à s’exprimer sur les futurs enjeux du monde d’après.
« Nous sommes heureux et fiers de participer au débat public avec ce livre blanc sur la place de la technologie, de la culture scientifique et des mathématiques dans notre société et dans l’enseignement supérieur. Nous avons conscience que des sujets comme l’IA, la cybersécurité, le développement durable, la RSE sont au cœur du monde d’après. Ce livre blanc permet de poser les enjeux en croisant les regards d’acteurs de l’enseignement supérieur, d’entreprises, de diplômés et d’étudiants », déclare Sébastien Tran, le directeur général du Pôle Léonard de Vinci et Directeur de l’EMLV.
Cet ouvrage, téléchargeable en accès libre, s’adresse à divers publics : étudiants, enseignants, parents, professionnels et entreprises. Il permet d’ouvrir le lecteur à une réflexion autour des technologies de demain. Il recense les pédagogies actuelles utilisées pour se former aux techs et également les nouveaux besoins et attentes des entreprises face aux évolutions en cours, et met en lumière les nouveaux défis de l’enseignement supérieur pour y répondre.
La préfecture des Hauts-de-Seine recrute des agents administratifs - Defense-92.fr
Envie de changer votre carrière et de devenir fonctionnaire ? La préfecture des Hauts-de-Seine basée à Nanterre et sa sous-préfecture à Boulogne-Billancourt cherchent à recruter de nouveaux fonctionnaires, et cela sans passer par la case concours. Ces recrutements concernent des postes d’agents chargés des déboutés du droit d’asile, d’agents d’accueil chargés d’asile, d’agents d’instruction et de délivrance ou encore d’agents chargés des reconduites à la frontière.
Les candidats à ces postes doivent postuler ici avant le 30 juin. Après un an, les recrues pourront devenir fonctionnaires s’ils sont titularisés.
Matthieu Ricard dévoile ses plus beaux clichés réalisés un peu partout dans le monde et particulièrement en Asie dans une exposition sur le Toit de la Grande Arche - Defense-92.fr
De l’Himalaya au Toit de la Grande Arche. Depuis le 13 avril dernier et jusqu’à la fin novembre, l’artiste Matthieu Ricard expose ses plus beaux clichés réalisés un peu partout dans le monde comme en en Amérique du Sud et plus particulièrement en Asie. L’exposition « l’ Hymne à la beauté » met à l’honneur près de 150 photographies, dont onze en très grands formats, de Matthieu Ricard.
A travers cette exposition le photographe entend témoigner de son engagement personnel et de sa sensibilité artistique envers les peuples, les cultures et les paysages qu’il a pu rencontrer au gré de ses nombreux périples. En découle une série de portraits d’autrui et de paysages sauvages pour « percevoir la beauté en toutes choses ».
Deux moines tibétains sur les rives du lac Yilung Lhatso, Juillet 2005 – Matthieu Ricard
Fils de la peintre française Yahne Le Toumelin et du philosophe, essayiste, journaliste et académicien Jean-François Revel, Matthieu Ricard voyage en Inde pour la première fois en 1967 où il rencontre son maître spirituel Kangyour Rinpoché et d’autres grands maîtres spirituels tibétains. Après sa thèse en génétique cellulaire à l’Institut Pasteur, sous la direction de François Jacob, il s’établit dans l’Himalaya en 1972, méditant, étudiant et pratiquant le bouddhisme auprès de grands maîtres spirituels. À la mort de Kangyur Rinpoché, il devint disciple de Dilgo Khyentse Rinpoché auprès de qui il vécut pendant 13 ans. Il devint moine en 1979. En 1980, grâce à Dilgo Khyentsé Rinpoché, il rencontre pour la première fois le Dalaï-lama, dont il devient l’interprète pour le français à partir de 1989.
« J’ai commencé la photographie à l’âge de douze ans. Je n’étais pas un enfant des villes et me suis toujours senti mieux dans la nature. Durant mon adolescence, j’ai été guidé par André Fatras, l’un des pionniers de la photographie animalière en France. J’ai aussi eu la chance de rencontrer Henri Cartier- Bresson à 18 ans et, plus tard, de devenir son ami. Ensuite, j’ai continué à apprendre sur le terrain. Après m’être établi dans l’Himalaya, en 1972, j’ai photographié mes maîtres spirituels et leur monde dans lequel ils évoluaient. Mon but était de partager la splendeur, la force et la profondeur de leur univers », indique Mathieu Ricard.
Statue de Padmasambhava, le « maître né du lotus », Janvier 2020 – Matthieu Ricard
L’intégralité de ses droits d’auteur (conférences et photographies) sont dédiées à l’association humanitaire qu’il a co-créée il y a vingt ans, Karuna-Shechen qui vient en aide à plus de 400 000 personnes chaque année au Népal, en Inde et au Tibet dans le domaine de l’éducation, de la santé et des services sociaux.
L’exposition est à découvrir au sommet de la Grande Arche jusqu’au 30 novembre. En plus de l’exposition, il est possible de contempler la vue de La Défense et de la capitale depuis le belvédère. Les billets sont proposés à sept euros pour les enfants, dix euros pour les étudiants et quinze euros pour le tarif normal. Le Toit de la Grande Arche est ouvert tous les jours entre 10 heures et 19 heures (dernière montée à 18h30). Pour réserver vos billets c’est ici.
Danseur à la coiffe noire, « shanak », 2015 – Matthieu Ricard
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