Soixante ans après son ouverture, l’université Paris Nanterre modernise ses plus vieux bâtiments. Après deux ans de travaux, le campus universitaire jouxtant le quartier d’affaires de La Défense a achevé la rénovation de son Centre Sportif Universitaire (CSU) historique, construit en 1968, l’année de la célèbre et violente contestation étudiante.
Devenu vieillissant et même vétuste, le bâtiment de 6 150 mètres carrés a été entièrement rénové sous la direction de l’agence Coste Architectures. Les travaux, chiffrés à 22 millions d’euros et financés à hauteur d’environ 70 % par l’État et le reste par la région, le département des Hauts-de-Seine et l’université elle-même, ont permis de moderniser la vaste salle omnisports, les quatre salles de sport spécialisées et surtout la piscine olympique.
#Sport | Le nouveau complexe sportif de l’Université Paris Nanterre ⚽
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— Préfecture de la région d’Île-de-France (@Prefet75_IDF) October 11, 2024
« Le CSU a été entièrement rénové sur le plan structurel. Il est désormais plus accessible, mieux isolé thermiquement et équipé d’un système de géothermie », s’est réjouie Caroline Rolland-Diamond, nouvelle présidente de l’université Paris Nanterre, lors de l’inauguration de l’équipement le 9 octobre, tandis qu’à l’extérieur, des « sans-facs » manifestaient bruyamment.
Décrite comme « une véritable épreuve olympique » par Caroline Rolland-Diamond, cette rénovation s’est achevée au printemps dernier, à temps pour accueillir des athlètes de Paris 2024. La piscine a en effet été le lieu d’entraînement de la délégation japonaise pour les Jeux Olympiques. Matsushita Tomoyuki y a effectué des longueurs avant de décrocher l’argent dans le 400 mètres quatre nages, derrière la légende Léon Marchand. Lors des Jeux Paralympiques, ce sont les athlètes azerbaïdjanais en para judo qui ont pu profiter du nouveau gymnase.
Ces équipements flambant neufs sont avant tout destinés au Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS), à la formation des étudiants en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) et à la soixantaine d’athlètes ayant le statut de sportifs de haut niveau.
La piscine est également accessible gratuitement à certaines heures pour l’ensemble des 34 000 étudiants du campus, mais aussi au public moyennant quelques euros.
« C’est intéressant d’avoir un complexe mis à notre disposition avec la salle de fitness, la piscine et le gymnase », confie Zéphyr, étudiant en STAPS. La rénovation a également séduit Alyah, étudiante en première année : « Il est magnifique ». Un avis que semble également partager le corps enseignant. « C’est joli, on est contents. C’est bien mieux que l’ancien, c’est plus lumineux », abonde François, professeur de sport à l’université, notant tout de même le manque de « quelques équipements » pour que ce soit parfait.
En plus de ce CSU, le campus université est doté d’une piste d’athlétisme, de deux courts de tennis, d’un terrain de basket et beach volley, de deux autres gymnases, d’un imposant mur d’escalade mais aussi d’un ring de boxe.
