S’il n’est plus opérationnel, ce n’est pas une raison d’appuyer sur l’accélérateur. Installé sur le quai du Président Paul Doumer à Courbevoie, à quelques pas de La Défense, le radar automatique est, depuis cet été, barbouillé de peinture noire. Situé en direction d’Asnières, à proximité de la station TotalEnergies, ce radar est censé flasher par l’arrière les véhicules en infraction. Pour rappel, la vitesse est limitée à 70 km/h et à 50 km/h dans l’autre sens, en direction de Puteaux.
Si cette machine ne fonctionne plus depuis déjà quelques mois, les autres radars de La Défense sont quant à eux, toujours actifs et prêts à flasher. Le quartier d’affaires compte à ce jour uniquement des radars de vitesse, sur le boulevard Patrick Devedjian Sud (anciennement circulaire), dans le tunnel de Nanterre-La Défense (A14) en direction de Rouen, et à la sortie du tunnel Nanterre-La Défense, juste avant le pont de Neuilly.
Et attention à ceux qui s’amuseraient à s’en prendre à un radar. La dégradation de radar est un délit qui relève du code pénal. Elle entraîne donc une inscription au casier judiciaire, « ce qui peut fortement compliquer la vie de la personne condamnée », explique le site de la Sécurité routière. Pour avoir affiché des autocollants, fait des graffitis, occulté ou bâché les vitres d’un radar : l’auteur des dégradations risque jusqu’à 15 000 euros d’amende et une peine d’intérêt général. Pour avoir détruit ou endommagé un radar (incendie, vol, explosion,…) : l’auteur des dégradations risque jusqu’à 75 000 euros d’amende et cinq ans d’emprisonnement. Si l’action a été menée par un groupe de personne, ou un individu masqué, la peine est encore plus lourde : jusqu’à 100 000 euros d’amende et sept ans d’emprisonnement.
