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vendredi 22 novembre 2024
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Paris La Défense remet en jeu la gestion de ses ascenseurs et escalators

L’établissement public a lancé un appel d’offres en vue d’attribuer l’entretien, le dépannage et la maintenance de son parc d’ascenseurs et d’escalators.

Constitué d’un enchevêtrement de dalles, La Défense est un quartier à part en France et même dans le monde. Une particularité qui explique les nombreux ascenseurs et escaliers mécaniques public mis à disposition des passants.

Ces derniers font justement l’objet d’un appel d’offres par Paris La Défense. L’établissement public en charge de l’aménagement et la gestion de La Défense remet actuellement en jeu l’entretien, la maintenance et le dépannage de ces équipements dont le contrat est pour l’heure détenu par Kone et précédemment par TK Elevator (ex ThyssenKrupp).

Ce marché à venir porte sur une trentaine d’ascenseurs et monte-charges de La Défense ainsi que vingt-cinq escalators de divers constructeurs dont Otis, TK Elevator et Kone. Il ne concerne en revanche pas les ascenseurs des nombreux parkings du quartier ainsi que les équipements de la RATP ou la SNCF. La durée du futur marché sera de vingt-quatre mois à compter du 8 octobre prochain. Il pourra être reconduit une fois pour la même période.

Paris La Défense pourrait toutefois récupérer d’autres équipements. « Lors de l’exécution du marché, Paris La Défense est susceptible de récupérer en gestion les deux ascenseurs et douze escaliers mécaniques du quartier du Faubourg de l’Arche gérés actuellement par la ville de Courbevoie. Un état des lieux sera réalisé et le titulaire accepte de prendre en gestion en l’état ces installations », précise Paris La Défense dans son dossier d’appel d’offres.

Ce marché à venir porte sur une trentaine d’ascenseurs et monte-charges du quartier ainsi que vingt-cinq escaliers mécaniques – Defense-92.fr

« Le titulaire devra assurer l’ensemble des prestations d’entretien du parc. Il devra également assurer l’ensemble des travaux confiés par bon de commande complémentaire sur la base du BPU remis par le titulaire », précise l’établissement. Mais le titulaire ne devra pas se contenter de venir réaliser des réparations. Il devra effectuer des permanences matinales quotidiennes et de la maintenance préventive. Et pas question de toucher aux équipements aux heures de pointes. « Les appareils pourront être mis à l’arrêt par le titulaire uniquement entre 6 heures et 8 heures. Après 8 heures, il est strictement interdit de réaliser la maintenance préventive nécessitant une mise à l’arrêt. Celle-ci est à nouveau autorisée de 10 heures à midi, de 14 heures à 16 heures », avertit Paris La Défense.

« En cas d’obligation de changement de pièces nécessaire à la remise en service de l’appareil, le titulaire s’engage à remettre en service l’installation dans les plus brefs délais et au maximum sous trois jours, sauf dans certains cas », explique Paris La Défense.

Souvent critiqués par les usagers du quartier d’affaires pour les pannes à répétitions, le titulaire du marché devra respecter un objectif mensuel de disponibilité fixé à 98 % minimum par appareil et pour la première année. Un taux qui évoluera pour passer à 98,45 % lors de la quatrième année.

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