Voilà près de deux ans que les métros, trains, RER, bus ou tramway tournent en mode dégradé dans la région parisienne. Alors que la pandémie du Covid-19 commence tout doucement à reculer et que les salariés retournent au bureau, l’offre des transports en commun dans la région reste, elle, allégée. Sur la ligne U (La Défense – La Verrière) ou sur la ligne N (Paris – Rambouillet) l’offre est notamment passée à un train par heure en pleine journée ou le week-end.
Une situation qui commence sérieusement à exaspérer dix associations d’usagers dont la FNAUT-Île de France et Plus de Trains. Et alors que Valérie Pécresse est en pleine campagne pour la présidentielle, les associations ont interpellé la présidente de la région Île-de-France et d’IDFM dans une lettre ouverte dévoilée par Le Parisien ce lundi et consultable ci-dessous. Dans ce courrier les associations exigent ainsi « que le service de transports soit [lui aussi] à la hauteur et [soit] remis à 100 % dès que possible ».
Courrier associations usager pecresse offre 100%Les signataires : Marc Pélissier, président de l’association FNAUT-Île de France ; Arnaud Bertrand, président de l’association Plus de trains ; Jonathan Magano, président de l’association SaDuR – RER D ; Maryvonne Noël, présidente de l’association Circule – RER C, Marie-Hélène Wittersheim, présidente de l’association CourB – RER B ; Jacques Vandeputte, président de l’association RER D Val-de-Seine, Christophe Piercy, président de l’AUT Plaine Commune, Marie-Catherine Poirier, présidente de l’association AUT Clamart ; Liliane Bermont, présidente du Comité des usagers – rive droite de la Seine Ligne J (CDU-RDS) et Jean-Jacques Campan, président du Collectif des associations riveraines du RER B Robinson.