Il y a déjà peu de trains prévus les matins de la semaine au départ de la gare d’Asnières vers La Défense, mais au moindre souci ce sont généralement les premiers à être retardés ou supprimés. En février 2012 nous vous parlions de l’initiative d’un salarié de la Société Générale à La Défense qui avait ouvert une page Facebook pour dénoncer ces problèmes à répétition et demander à la SNCF plus de trains les matins et soirs. Un peu plus d’un an après, rien n’a changé pour le quotidien de Kamel à l’origine du groupe, mais depuis il a été rejoint par de nombreux membres et une association à même été créée: association qui a lancé une pétition il y a quelques mois récoltant ainsi un millier de signatures.
Aujourd’hui l’homme est épaulé par Arnaud, également salarié de la banque qui lui aussi est agacé des incidents fréquents sur la ligne L. L’association demande à la SNCF plus de trains omnibus entre Asnières et La Défense, les matins et soirs. Car actuellement il n’y a que quelques trains omnibus qui desservent le matin toutes les gares entre Paris Saint-Lazare et La Défense. Ils sont évidemment pris d’assaut par les milliers d’utilisateurs qui habitent Asnières mais aussi Clichy et Levallois.
Passé 9 heures la galère commence : les voyageurs doivent depuis la gare d’Asnières attendre un train qui dessert Bécon les Bruyères, afin de changer pour un train qui s’arrête à La Défense. Le scénario peut rapidement se compliquer en cas d’incidents. Et depuis ces dernières années la ligne L cumule les problèmes qui deviennent quasi quotidiens : accidents de personnes (suicides), grèves à répétition, rails cassés, problèmes de caténaire, rames en panne,…
Cette simple page Facebook telle qu’il en existe des milliers sur internet a lancé aujourd’hui un véritable mouvement. Après plusieurs courriers pour alerter les politiques et les responsables de la ligne, le problème semble enfin être pris en compte. Les maires de Courbevoie Jacques Kosowski et le maire d’Asnières sur Seine ont affiché leur soutient à l’association en alertant eux aussi la SNCF.
Jacques Kosowski a même interpellé dans un courrier en date du 23 avril dernier, Guillaume Peppy président de la SNCF pour lui signaler le problème.
Si aujourd’hui un grand nombre d’élus du département se sont saisis du dossier, la SNCF et le Stif ont pris conscience des problèmes mais les usagers devront prendre leur mal en patience. « Le Stif a commandé une étude, mais celle-ci prendra entre 18 et 24 mois » explique Kamel qui tout en la saluant redoute qu’elle ne réponde pas aux besoins et revendications des milliers de voyageurs.
Pour la page Facebook ici et le site de l’association www.plusdetrains.fr