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samedi 23 novembre 2024
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Après First on évacue cette fois-ci la préfecture des Hauts-de-Seine

Vague par vague ils ont quitté leurs bureaux pour rejoindre les terrasses de Nanterre. Une semaine après l’évacuation de First, la plus haute tour de France, un exercice similaire a été organisé ce jeudi après-midi à la préfecture des Hauts-de-Seine basée à Nanterre. En moins d’une heure les 1 600 agents d’État qui travaillent dans cette tour haute de 113 mètres pour 27 étages, ont été évacués lors d’un exercice géant, cinq ans après un test semblable.

Comme pour First l’objectif de cet entrainement était de tester le délai d’évacuation du bâtiment en cas de gros problème, sachant qu’en temps normal lors d’un incendie dans un IGH (Immeuble de Grande Hauteur) seuls les niveaux impactés par le sinistre sont évacués.

Le scénario était similaire à celui de la plus haute tour de France. A 14h33, alors que des ouvriers réalisent des travaux de soudures dans un local archives de la tour au deuxième sous-sol, un feu se déclenche. Évacué par les équipes de sécurité incendie de la tour (SSIAP), les ouvriers incommodés par les fumés sont pris en charge. Les pompiers arrivent rapidement sur place. Devenant incontrôlable, les soldats du feu prennent la décision radicale d’évacuer entièrement l’édifice. Elle se fera du bas de la tour jusqu’en haut, par série de quatre étages. Dans chaque étage les agents sont alors guidés par certains de leur collègues munis d’un brassard vert qui ont le rôle de serre-file et guide-file afin de veiller à ce que plus personne ne reste dans les bureaux ou les toilettes.

Mais à la différence de l’exercice de la tour First vendredi dernier où les occupants n’avaient pas été prévenus, ceux de la préfecture l’ont été. « Ce n’était pas en condition réelles, on était préparés, avertis et on est descendus avant la sonnerie », se désole un fonctionnaire. « On ne voulait pas faire quelque chose d’anxiogène et mettre les gens en tension », justifie le chef de cabinet du préfet, Mathieu Duhamel pour qui ce test grandeur nature a son utilité. « Ce n’est pas inutile, ça permet de tester la mise en œuvre des procédures d’évacuation et de voir comment les flux se répartissent ».

Si certains des occupants disent s’inquiéter de la vétusté du bâtiment ouvert en 1973 et jamais vraiment rénové, il n’y aucune inquiétude à avoir pour Mathieu Duhamel qui rappelle que la commission de sécurité qui réunit des membres de la BSPP et de la préfecture a émis un avis favorable lors de son dernier passage.

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