Le tribunal de commerce de Paris a adopté le mercredi 9 septembre 2009, un plan de sortie de la procédure de sauvegarde de l’ensemble Cœur Défense qui avait été ouverte par jugement le 3 novembre 2008 à la suite de la faillite de Lehman Brothers. D’après le site Businessimmo.com le plan prévoit de repousser le remboursement du financement de la tour de 2012 à 2014. Lehman Brothers a acquis par des fonds l’immeuble en mars 2007, avec un financement de 1,6 Md€ qui a fait l’objet d’une titrisation «En 2014, cette dette sera remboursée soit par la vente de la tour, soit par un refinancement», précise un porte-parole du propriétaire. Les 182 000 m² de bureaux de Cœur Défense restent gérés par la société Hold (Heart of la Défense), qui fédère les propriétaires de l’immeuble , les administrateurs judiciaires de Lehman Brothers (PriceWaterhouseCoopers pour l’Europe et Alvarez & Marsal pour les Etats-Unis), un fonds de pension de GE et Atemi le second propriétaire du complexe. Les créanciers de Cœur Défense qui sont regroupés dans le véhicule de titrisation FCT Windermere XII, protestent de cette décision prise par le tribunal de commerce à travers un communiqué : « Le Tribunal de commerce de Paris vient d’imposer un plan de sauvegarde de Hold et de Dame Luxembourg contre l’avis du quasi unique créancier le FCT et du Mandataire Judiciaire. Cette décision fondée sur la protection de prétendues menaces du bon fonctionnement de l’immeuble Cœur Défense et du marché immobilier de bureaux de La Défense, totalement écartées par le double engagement pris de longue date par le FCT de garantir le versement des charges de fonctionnement au gestionnaire et de ne pas faire vendre l’immeuble, est contraire aux intérêts du FCT et de ses porteurs d’obligations mais également du marché immobilier de bureaux et du fonctionnement de la finance structurée » explique le cabinet Gide Loyrette Nouel. « Ce jugement n’est toutefois qu’une étape certes regrettable mais pas définitive de cette affaire. Le FCT communiquera prochainement sur les différentes mesures stratégiques qu’il compte prendre après consultations de ses Porteurs obligataires. En attendant il invite tous les observateurs à la plus grande prudence vis-à-vis de tout « jugement définitif » sur ce dossier qui pourrait rapidement être démenti par le déroulement de ses prochaines étapes », précise le communiqué.
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