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jeudi 28 mars 2024
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Les tentes des Indignés de La Défense confisquées

Cela fait un peu plus de trois semaines qu’ils s’étaient donné rendez-vous via Facebook et Twitter pour occuper le parvis de La Défense à travers le mouvement des Indignés « Occupons La Défense » à l’image des Indignés d’Espagne et des Etats-Unis.

Le slogan « officiel » des Indignés est « Nous sommes les 99 %, nous refusons que le 1 % décide de notre avenir et de l’avenir du monde à notre place ». « Le choix du quartier de La Défense comme lieu de protestation est dû à la présence importante de grandes sociétés », explique un Indigné qui juge ce quartier également comme un lieu de « pouvoir et de corruption » notamment en raison de l’affaire de Jean Sarkozy à l’EPAD.

Entre 400 et 500 Indignés se sont rassemblés dès 17h au pied de la Grande Arche sur le Parvis de La Défense. Une trentaine de tentes ont ainsi été installées dès 18h45.

Plusieurs dizaines de véhicules de la police et de la gendarmerie mobile se tenaient à proximité du rassemblement, autorisé par la Préfecture de police jusqu’à 21h. Dans le camp de fortune nombreux chantaient, dansaient, dessinaient des banderoles, mangeaient des pizzas,… Une multitude de pancartes étaient brandies par les Indignés Français, où l’on pouvait lire entre autres : « Reprenons le pouvoir sur notre monnaie, la richesse c’est nous » ou « Tous ensemble pour un changement mondial ».

Mais dès l’heure autorisée passée, à peine un quart d’heure plus tard, les forces de l’ordre ont commencé l’évacuation du campement dans une tension palpable confisquant systématiquement les tentes –pour la plupart de la marque Quechua de Décathlon- aux manifestants. L’évacuation s’est poursuivie jusqu’à 23h, par vagues, sans toutefois que les forces de l’ordre n’utilisent gaz lacrymogène ou matraques. Des manifestants refusant de partir ont été trainés par la police et la gendarmerie hors du rassemblement. Malgré la confiscation du matériel des Indignés, un peu plus d’une centaine sont restés sur place bien décidés à ne pas partir. A 3h17 sur le compte Twitter #occuponsladefense, un Indigné écrit « pendant ce temps, sous la pluie, une centaine de CRS et gendarmes tiennent tête à 25 mecs armés de couvertures de survie »

Deux personnes ont été légèrement blessées lors de cette journée. La première par des blessures minimes selon une source de la préfecture qui précise qu’elle a été conduite dans

un hôpital à Neuilly-sur-Seine . La seconde qui a été incommodée par une bombe lacrymogène qui aurait explosé, toujours selon cette source qui déclare que les pompiers l’on conduit à l’hôpital Foch à Suresnes. La police n’aurait procédé à aucune interpellation, toujours selon cette source.

Si le campement n’a pas réussi , et les tentes et une partie du matériel confisqués, les Indignés promettent d’ores et déjà de revenir tous les jours sur le Parvis de La Défense et pour certains de rester coûte que coûte. Sur le compte Twitter #occuponsdefense de nombreux Indignés commentent les événements.

 

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