Qui dit nouvel établissement et nouveau nom dit aussi nouveau logo. Paris La Défense, la nouvelle structure née le 1er janvier dernier suite à la réunification de Defacto et de l’Epadesa, a adopté une identité visuelle plutôt originale…
Reprenant le logo de ceux qui avait été créés il y a quelques années comme une marque par les deux ex-établissements, la typographie de Paris La Défense a été légèrement retravaillée pour « plus de lisibilité ». Ce lettrage se voulant « fort et riche de sens » entend selon l’établissement rendre hommage à l’empreinte architecturale, symbole « d’ambition, de dynamisme et d’audace ». Le style « pochoir », souhaite lui évoquer la culture urbaine et du street art.
Mais la grande nouveauté de ce logo c’est ce fameux rond vert fluo. « Lumineux et tonique, il évoque l’humain et le végétal et symbolise le passage à l’action. Hautement repérable dans les lieux, cette couleur se distingue par un effet de contraste fort des dominantes grises et bleues pour une marque plus visible, plus lisible, plus éclatante. À la fois pulsation vitale, écosystème, centre urbain, le rond symbolise la vie. Il apporte de la douceur à notre logotype et vient l’enrichir. Qualité de vie, communauté de talents, projets urbains, il traduit notre transformation », explique dans un communiqué l’établissement désormais en charge de l’aménagement, de la gestion et de l’animation du plus grand quartier d’affaires d’Europe.
Pour Paris La Défense ce symbole « dessine un quartier à multiples facettes et symbolise le rayonnement de [notre] territoire » et offre « une vision qui éclaire [notre] transformation d’un quartier d’affaires en un vrai lieu de travail et de vie, convivial, animé et innovant et une ambition, celle de continuer à inventer un nouveau modèle d’organisation urbaine… ». A ce nouveau logo vient s’ajouter un slogan : « La vie en Grand ».
Si certains jugent ce logo plus visible et original, d’autres en revanche semblent ne pas du tout l’apprécier. « La couleur est flashy, on le remarque beaucoup plus mais il est sans plus », lâche Ouman, un salarié du quartier. Pour Sabine qui confie aimer « les couleurs pétantes », il est « très simple » et « saute aux yeux ». A contrario Christophe estime que le texte « ne ressort pas bien sur le fond vert ». Francisco, un artiste-peintre habitant depuis une quarantaine d’années dans le quartier est lui bien plus sévère sur cette création qu’il juge « sans intérêt » comme « étant froid » et « sans aucune créativité « .
