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vendredi 22 novembre 2024
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Un enseignant assassiné devant le pôle universitaire Léonard de Vinci

Scène d’horreur devant le pôle universitaire Léonard de Vinci. Un professeur d’anglais qui officiait depuis plus de vingt ans dans plusieurs écoles de ce pôle universitaire basé à La Défense, dans le quartier du Faubourg de l’Arche a été assassiné ce mercredi vers 12 heures. L’enseignant âgé de 66 ans, prénommé John Dowling, d’origine irlandaise a été mortellement agressé sur le parvis de l’établissement alors qu’il sortait prendre sa pause-déjeuner, par un ancien étudiants de l’EMLV (Ecole de Commerce et de Management) qui lui a asséné treize coups de couteau à la tête et au corps. Très rapidement pris en charge par les secours, la victime n’a pu être sauvée. L’homme a été déclaré mort à 12h35.

L’agresseur né en 1981 au Pakistan a été retenu par des agents de sécurité du pôle avant d’être interpelé par les policiers. Il avait été admis dans l’une des écoles de ce pôle en 2016 puis il s’était vu refuser la validation de son année scolaire et avait été exclu de l’établissement en août 2017. Une exclusion qui serait vraisemblablement à l’origine de son acte, sans qu’aucun lien ne soit pourtant clairement établi avec ce professeur. L’ex-étudiant « n’avait jamais eu de problème de comportement particulier chez nous », note Sébastien Tran, le directeur de l’EMLV en concédant qu’il était toutefois « mécontent d’avoir été exclu » tout en assurant ne pas avoir eu vent de « menace particulière ». Pourtant d’après plusieurs étudiants, l’agresseur rodait depuis un long moment déjà devant l’établissement et des pancartes indiquaient son interdiction d’aborder les lieux.

« C’était un enseignant apprécié de tous »

« L’ensemble des étudiants et des équipes sont sidérés par les événements, c’est dramatique », lâche encore émue Pascal Brouaye, le directeur des écoles de Léonard de Vinci. L’enseignant « apprécié de tous » allait prendre sa retraite à la fin de l’année académique. Après ce crime, l’ensemble des étudiants ont été évacués dans le calme, des écoles. A cette heure de déjeuner le pied du pôle était très fréquenté et de nombreux témoins ont assisté à la scène d’horreur. « Ça me brise le cœur. Il était très simple. On n’arrive toujours pas à y croire », témoigne Stephen Amoah, un étudiant ghanéen de 28 ans. « On a mis en place une cellule psychologique », explique Pascal Brouaye qui précise que les cours reprendront jeudi.

Le groupe Léonard de Vinci compte trois écoles, une de commerce, une d’ingénieurs et une de web & multimédia, ainsi qu’un institut de formation continue. Il accueille environ 5 000 étudiants, 250 salariés permanents dont 150 enseignants et plus de 550 enseignants vacataires.

La police judiciaire des Hauts-de-Seine est saisie de l’enquête.

Sur Twitter la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal a fait part de son émotion.

L’homme d’origine irlandaise était âgé de 66 ans et officiait depuis une vingtaine d’année au pôle universitaire Léonard de Vinci – DR

 

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