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mardi 19 mars 2024
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Fusion de Defacto et de l’Epadesa : çà patine

La fusion était programmée pour le 1er janvier dernier. Trois semaines après le passage à 2017, la fusion de l’Epadesa, l’établissement d’aménagement de La Défense Seine-Arche et de Defacto qui est en charge de la gestion et de l’animation du quartier est au « point mort » selon Marie-Célie Guillaume, la DG de Defacto qui s’est exprimée au journal Le Parisien.

Annoncée par l’ex-Premier ministre Manuel Valls, en octobre 2015 cette fusion a pour vocation de créer un établissement qui sera désormais en charge de l’aménagement et de la gestion du plus grand quartier d’affaires européen. Mais contrairement à ce que fût l’Epad avant sa scission en 2009, ce nouvel établissement ne devrait plus être sous le giron de l’Etat mais dans les mains des collectivités locales à savoir les villes de Courbevoie, Puteaux et Nanterre mais aussi le département des Hauts-de-Seine et la région Ile-de-France.

Mais aujourd’hui ce mariage est dans le brouillard. « Les collectivités locales et le département ont dit d’accord pour prendre en charge les investissements, mais ont demandé le pouvoir de décider », confie Marie-Célie Guillaume dans les colonnes du Parisien pour qui ce retard vient du ministère de l’Economie et des Finances.  » Bercy fait de l’obstruction systématique, bien décidé à faire capoter la création du nouvel établissement » s’agace t-elle.

« Bercy veut percevoir une dîme »

Pour préparer ces fiançailles deux inspecteurs ont été missionnés depuis neuf mois, précise le Parisien. Mais pour Marie-Célie Guillaume « Ces évaluations ne sont pas sérieuses et ne résistent pas à l’examen ». La DG du gestionnaire de La Défense ne cache pas sa crainte de perdre avec cette fusion : « Bercy veut percevoir une dîme ».

Et la directrice ne cache pas ses inquiétudes quant à ce retard. Si ses craintes se concrétisent et que le nouveau Premier ministre Bernard Cazeneuve ne prend pas rapidement l’ordonnance fixant les conditions du transfert et les statuts du nouvel établissement public la situation pourrait être gelée jusqu’à l’été prochain après les élections présidentielles et les législatives. Cela se traduirait par la mise en pause de travaux d’entretien alors que cette fusion a justement pour objectif d’améliorer les équipements du quartier dont la très coûteuse dalle et ses souterrains. Des travaux de modernisation indispensables pour l’attrait du quartier qui sont chiffrés selon Patrick Devedjian, le président de Defacto et des Hauts-de-Seine à plus de 500 millions d’euros.

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