Une panne qui dure, qui dure,… Cela fait déjà plusieurs mois que les lampadaires du boulevard circulaire de La Défense ne s’allument plus au coucher du soleil plongeant cet axe très fréquenté dans la pénombre.
Contrairement aux autoroutes franciliennes dont la lumière a été coupée en 2010 par la DIRIF (Direction des routes d’Ile-de-France, ex DDE) pour des raisons « économiques », le boulevard circulaire qui se trouve en milieu urbain ne doit pas l’être. Contacté, la DIRIF explique que cette coupure n’est pas volontaire mais est dûe à un incident technique. Il ne s’agit pas d’un vol de câble assure un responsable. La DIRIF dont dépend le boulevard circulaire explique être à l’œuvre depuis des mois pour tenter de trouver l’origine du problème, en vain. En décembre dernier, la partie droite du Pont de Neuilly en venant de Paris a « enfin » retrouvé la lumière. Depuis quelques jours, un lampadaire situé à l’angle du circulaire et de la rue Henri-Regnault éclaire de nouveau après qu’un branchement temporaire ait été réalisé pour éclairé le carrefour dangereux.
Cette coupure qui s’éternise depuis plusieurs mois pose un problème de sécurité car l’axe nord du circulaire (côté Courbevoie) est bordé de trottoirs et traversé de passages piétons. Outre le sentiment pas toujours rassurant de marcher dans l’obscurité en ville, le franchissement du boulevard peut devenir dangereux en pleine nuit. La pénombre se fait ressentir d’autant plus que depuis le 1er juillet 2013, les bureaux vides doivent être éteints la nuit.
Chez Defacto l’établissement de gestion de La Défense explique avoir reçu plusieurs plaintes d’habitants mécontents et inquiets du problème.